Communiqué de Presse FEDAIRSPORT – Pelouses Stades de l’Euro 2016

FEDAIRSPORT, acteur majeur de la Filière Sport qui rassemble l’ensemble des acteurs de la construction et l’exploitation d’infrastructures sportives, ne prend pas position aujourd’hui par rapport à la polémique sur la qualité des pelouses des stades de l’UEFA 2016. L’analyse précise et professionnelle de la situation ne peut se faire à chaud dans l’euphorie de la compétition. FEDAIRSPORT analysera la situation à froid à l’issue de la compétition et fera d’éventuelles propositions afin de mettre son expertise au profit des futurs événements notamment les Jeux Olympiques de 2024. Contact Presse Bruce AIGLEHOUX – Délégué Général FEDAIRSPORT – 06 43 38 60 61 – baiglehoux@fedairsport.com

Le projet du Grand Stade de Rugby passe à l’offensive

Dans le cadre de la signature du Contrat d’intérêt national (CIN), « Portes sud du Grand Paris », le Premier ministre s’est rendu ce vendredi sur l’hippodrome de Ris-Orangis-Bondoufle, où devrait être érigé le futur Grand Stade de rugby, en 2018. L’occasion pour la Fédération française de rugby (FFR) d’annoncer la finalisation du contrat constructeur avec le groupement IBELYS, composé de Icade, Besix et Engie.

Le Grand Stade de Rugby, voulu par la Fédération française de Rugby (FFR) et imaginé par le groupement Populous-Ateliers 2/3/4, a désormais son contrat de Conception – Promotion – Construction – Maintenance du Grand Stade finalisé avec l’équipe Icade-Besix-Cofely et Engie, depuis ce vendredi 24 juin 2016.
A l’occasion de la visite du Premier ministre, qui a signé un contrat d’intérêt national (CIN) intitulé « Portes sud du Grand Paris » sur les terrains de l’ancien hippodrome, endroit où doit être érigé la future enceinte sportive de 82.000 places, la FFR et le groupement Ibelys ont précisé de « manière détaillée les caractéristiques techniques du Stade ainsi que son coût garanti de 581 millions d’euros HT. » « Nombreux sont ceux qui ont douté de la réalité de ce stade. Nous y avons toujours cru et l’histoire nous donnera raison », a assuré Jean Polet, président d’Ibelys et directeur général de Besix Europe.
En parallèle des instructions des permis et des autorisations administratives, prévues l’année prochaine, le démarrage du chantier – études et exécution – est actuellement prévu le 2 février 2018 pour une durée de 43 mois », nous a précisé ce vendredi soir la porte-parole du groupe Besix.

 Rappelons que le comité directeur de la fédération sportive avait choisi en novembre 2014 ce groupement Ibelys au terme de 17 mois de mise en concurrence de différentes offres. Les trois autres groupements impliquaient les grands acteurs du BTP français, à savoir Bouygues, Vinci et Eiffage.

 Vers la déclaration d’intérêt de la Caisse des dépôts et consignation (CDC)

Autre sujet évoqué : le plan de financement du Grand Stade, un sujet controversé depuis le lancement du projet. La FFR estime qu’elle connait également une avancée majeure, « avec la déclaration d’intérêt de la Caisse des dépôts et consignation pour prendre une participation minoritaire, significative et d’un niveau comparable à celui de la FFR en tant qu’investisseur financier dans la société de projet, qui sera créée pour la construction et l’exploitation de l’enceinte. »

Les avis défavorables de la Cour des comptes

Cependant, en février 2016, la Cour des comptes avait émis un avis défavorable au projet de grand stade sur le territoire de la communauté d’agglomération d’Évry Centre Essonne, au motif qu’« il présente un risque tant budgétaire que patrimonial pour l’État. »

Avant de rappeler que le financement du stade repose à 90% sur un appel de fonds extérieurs, sans subvention de l’État, dont un recours à l’emprunt d’au moins 400 millions d’euros, sur un montant total estimé à 600 millions, dont 450 millions d’euros garantis par le département de l’Essonne.

 24/06/2016 – Batiactu.com – Lire la suite

Avec l’Observatoire de l’économie du sport, le ministère des Sports muscle son jeu

Avec une dépense nationale d’environ 40 milliards d’euros, et un marché en croissance de 7% en 2015, selon une étude du cabinet NPD Group publiée le 20 juin, le sport est devenu un secteur économique à part entière. C’est dans ce contexte que Patrick Kanner, ministre des Sports, vient de lancer officiellement l’Observatoire de l’économie du sport (OES). L’OES s’est fixé trois objectifs : réunir les meilleurs outils d’analyse pour évaluer précisément l’impact du sport pour l’économie française ; créer des relations plus étroites entre les acteurs publics et privés promoteurs d’études sur le sujet ; et enfin mettre en commun leurs données et informations économiques. Outre la poursuite de ces objectifs, l’OES vise également à respecter diverses préconisations en la matière, comme celle des députés Guenhaël Huet et Régis Juanico ou celle du contrat de la filière sport, lancée en mars dernier. Par ailleurs, cette création va combler un manque dans l’organisation du ministère des Sports. « Ce ministère est l’un des plus petits et il n’avait pas de département de la recherche, explique Dimitri Grygowski, conseiller spécial en charge du sport auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. En termes de structuration d’une analyse indépendante, il est par exemple un peu en retard sur le ministère de la Culture, lequel dispose d’une sous-direction de l’économie culturelle et d’un département dédié à la recherche sur les politiques culturelles publiques. »

Les collectivités locales représentées

Pour assurer le fonctionnement de l’OES, priorité est donnée à la mutualisation des moyens. « La création de cet observatoire se fait sans coût, précise Dimitri Grygowski. On mutualise des moyens existants et la direction des Sports en assure le secrétariat permanent. » Par ailleurs, ses travaux seront placés sous une double tutelle, celle d’un comité de pilotage et celle d’un comité scientifique. 27/06/2016 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire la suite