Le projet du Grand Stade de Rugby passe à l’offensive
Dans le cadre de la signature du Contrat d’intérêt national (CIN), « Portes sud du Grand Paris », le Premier ministre s’est rendu ce vendredi sur l’hippodrome de Ris-Orangis-Bondoufle, où devrait être érigé le futur Grand Stade de rugby, en 2018. L’occasion pour la Fédération française de rugby (FFR) d’annoncer la finalisation du contrat constructeur avec le groupement IBELYS, composé de Icade, Besix et Engie.
Rappelons que le comité directeur de la fédération sportive avait choisi en novembre 2014 ce groupement Ibelys au terme de 17 mois de mise en concurrence de différentes offres. Les trois autres groupements impliquaient les grands acteurs du BTP français, à savoir Bouygues, Vinci et Eiffage.
Vers la déclaration d’intérêt de la Caisse des dépôts et consignation (CDC)
Autre sujet évoqué : le plan de financement du Grand Stade, un sujet controversé depuis le lancement du projet. La FFR estime qu’elle connait également une avancée majeure, « avec la déclaration d’intérêt de la Caisse des dépôts et consignation pour prendre une participation minoritaire, significative et d’un niveau comparable à celui de la FFR en tant qu’investisseur financier dans la société de projet, qui sera créée pour la construction et l’exploitation de l’enceinte. »
Les avis défavorables de la Cour des comptes
Cependant, en février 2016, la Cour des comptes avait émis un avis défavorable au projet de grand stade sur le territoire de la communauté d’agglomération d’Évry Centre Essonne, au motif qu’« il présente un risque tant budgétaire que patrimonial pour l’État. »
Avant de rappeler que le financement du stade repose à 90% sur un appel de fonds extérieurs, sans subvention de l’État, dont un recours à l’emprunt d’au moins 400 millions d’euros, sur un montant total estimé à 600 millions, dont 450 millions d’euros garantis par le département de l’Essonne.
24/06/2016 – Batiactu.com – Lire la suite