Le développement du sport dans les zones de revitalisation rurale (ZRR) a constitué le plat de résistance du dernier conseil d’administration du Centre national pour le développement du sport (CNDS), réuni le 28 juin.
Ce choix fait notamment écho aux travaux de l’Andes (Association nationale des élus en charge du sport) sur la question. A la suite du conseil d’administration du CNDS du 23 février 2016, le constat d’une baisse significative des subventions sur la part territoriale aux associations sportives situées en ZRR avait été fait. Ce constat alarmant avait par la suite amené l’Andes à conduire une enquête auprès de sa commission Sport, Ruralité et Montagne et des communes rurales de son réseau. Celle-ci avait notamment mis en évidence le manque de cohérence entre les axes prioritaires définis par le CNDS sur la part territoriale et les besoins des associations sportives (lire ci-contre notre article du 25 mai 2016).
Le 28 juin, a donc été rappelée la nécessité de mieux adapter l’action de l’Etat aux besoins des territoires ruraux et le rôle que le CNDS doit tenir pour la correction des inégalités. Manque d’équipements et de structures associatives constituent encore des obstacles à une implantation durable et régulière du sport dans les ZRR, a constaté le conseil d’administration du CNDS.
Le principe d’une concertation, à travers un groupe de travail chargé de proposer dès le prochain conseil d’administration, à l’automne, des pistes pour mieux adapter l’action du CNDS vers les territoires ruraux et rendre son soutien plus efficace et cohérent, a été acté.
Les ZRR moins bien loties que les QPV en 2015
Ce constat sur le retard pris par les territoires ruraux tant en termes d’équipements sportifs que d’aides aux associations arrive au moment où le CNDS publie son rapport d’activités pour 2015. Ce document met ainsi en avant que, l’année dernière, les équipements sportifs en ZRR ont bénéficié de la part du CNDS d’une enveloppe totale de subventions à hauteur de 8,3 millions d’euros, tandis que, sur la même période, les quartiers prioritaires de la ville (QPV) se voyaient dotés pour ces mêmes équipements d’une aide de 18,1 millions. Globalement, les subventions d’équipements du CNDS se sont élevées en 2015 à 63,04 millions d’euros.
05/07/16 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’article
1juillet
Vaires : le futur stade nautique olympique sera prêt dès 2018
Nous allons faire de la Seine-et-Marne la capitale du canoë-Kayak et de l’aviron pour 2024 et pour toute la vie ! », a lancé Valérie Pécresse (LR) au parterre d’élus locaux et régionaux qui découvraient ce jeudi matin le chantier du futur stade nautique de l’île de loisirs de Vaires-sur-Marne. Présenté comme le fleuron de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, il pourra accueillir les épreuves d’aviron et de canoë en slalom comme en sprint. Un projet lancé par la précédente majorité du conseil régional en partenariat avec le comité olympique, la ville de Paris et l’Etat. Et financé à hauteur de 65 M€ par la région et 10 M€ par le centre national de développement du sport.
Le chantier du futur stade nautique devrait s’achever en 2018.
« Les couleurs politiques ont changé mais nous sommes là pour faire des choses dans l’intérêt général, et quoi de mieux que le sport comme vecteur de l’aménagement du territoire et de lien social », a déclaré le secrétaire d’Etat aux sports Thierry Braillard. Valérie Pécresse qui, une fois n’est pas coutume, a rendu hommage à son prédécesseur Jean-Paul Huchon (PS) pour son « côté visionnaire » a insisté sur « l’héritage majeur de la candidature pour la pratique sportive de tous les Franciliens ».
Dès 2018, le nouveau stade nautique comprendra un centre d’hébergement et de formation de 4 400 m2, un pôle sportif pouvant accueillir jusqu’à 20 000 spectateurs, mais surtout quatre rivières artificielles pour les compétitions de slalom notamment mais aussi pour des pratiques amateurs ou encore le rafting. Un ponton de mise à l’eau sera également installé sur la Marne tandis qu’un complexe « eaux calmes » sera aménagé sur le plan d’eau de l’île de loisirs qui pourra accueillir les épreuves d’aviron, les courses de canoë-kayak, ainsi que les épreuves handisports.
30/06/16 – Leparisien.fr – Lire l’article
1juillet
Paris 2024 lance un appel à projets innovants
Innovateurs, créateurs, institutions, fondations, entreprises, Paris 2024 offre la possibilité à tous les talents porteurs de projets innovants de rejoindre la candidature pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
Tous les entrepreneurs désireux de se mobiliser peuvent proposer leur dossier sur la plateforme dédiée avant le 30 juillet minuit.
Cet appel à projets est porté par Paris 2024 et soutenu par le cabinet Algoé et l’accélérateur de start-up NUMA dont l’expertise et la connaissance de l’écosystème français vont permettre la mobilisation des entrepreneurs qui souhaitent contribuer à ce projet inédit.
Cinq catégories ont été préalablement définies afin d’intégrer les propositions au dossier final :
►Smart City
►Smart Event
►Smart Experience
►Smart Mobility
►Smart Sport
Les projets déposés seront ensuite analysés par un jury composé du Comité Paris 2024, des membres fondateurs (CNOSF, CPSF, Etat, Région Île-de-France, Ville de Paris), d’entrepreneurs, d’athlètes et de personnalités de la société civile. Les meilleurs projets seront présentés au mois d’octobre à l’occasion d’un événement dédié.
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