Le Stade Michelin s’offre une nouvelle pelouse naturelle … et synthétique !

Alors que l’ASM s’apprête à jouer son premier match à domicile de la saison, la nouvelle pelouse du stade Michelin est presque prête. Hybride, elle mélange gazon naturel et fibres synthétiques.Samedi, l’ASM accueillera le champion de France en titre : le Racing. Ce sera le premier match à domicile pour les Clermontois qui pourront inaugurer leur toute nouvelle pelouse. Plus qu’une pelouse, il s’agit en fait d’une surface hybride, mélange de gazon naturel et de synthétique. Ce lundi après-midi, elle avait droit à une des dernières étapes de sa pose : le « tuftage », comme l’explique Jean-Luc Loignon, le directeur administratif du club : « On a semé du gazon il y a un mois et demi. Il est superbe, dense et de belle qualité mais c’est un gazon jeune qui ne résisterait pas à l’arrachage tout seul. On vient donc mettre une fibre dans le sol, ce qui fait qu’immédiatement après, il devient très résistant. » Et ce n’est pas le seul avantage de la méthode. Cette nouvelle pelouse va permettre de jouer malgré les caprices de la météo : « Ce n’est que du sable amendé derrière mais qui présente la particularité d’avoir un très fort drainage, donc même avec un match où il tomberait des seaux d’eau, le terrain restera dans un état qui lui permettra d’être jouable. «  Selon ses concepteurs, la pelouse est d’ores et déjà sufisamment résistant pour jouer un match. 05/09/16 -france3-regions.francetvinfo.fr – Lire l’article

Montpellier: L’Arena devrait s’appeler Sud de France Arena

A la recherche d’un partenaire naming depuis le 31 mars , Montpellier Events serait prêt à accepter la proposition de la région. Le contrat s’élèverait à 300 à 400.000 euros pas an… Depuis la rupture du contrat entre Montpellier Events, propriétaire de la deuxième plus grande salle de spectacle de France (derrière l’ Accor Hôtels Arena POPB, ex-palais des sports de Bercy), et la société Park & Suites, l’Arena n’a plus de nom. Le contrat initial, signé en 2011 pour une durée de douze ans et demi, s’était achevé prématurément au 31 mars 2016. A la recherche d’un nouveau contrat de naming, les actionnaires (très majoritairement publics) de Montpellier Events seraient décidés à renommer l’Arena Sud de France, selon Midi Libre. La marque ombrelle des produits de la région Occitanie a besoin « d’un second souffle » pour la présidente de la région Carole Delga. Le groupe Partouche recalé Reste à convaincre Philippe Saurel, président de Montpellier Events en sa qualité de président de Montpellier Métropole et maire de Montpellier, serait prêt à accepter ce nouveau naming. Le contrat devrait porter sur une somme comprise entre 300 et 400.000 euros par an. 05/09/16 – 20minutes.fr – Lire l’article

Rio 2016 : quel avenir pour la politique sportive au Brésil ?

Les espérances formulées par le directeur des sports du Comité olympique brésilien, Marcus Vinícius Freire, d’intégrer le Top 10 mondial, et de s’y maintenir, n’ont pas été réalisées. De plus, la progression du nombre total de médailles (+2, à 19) est loin de ce qui était attendu (autour de 24-25). Dans l’ensemble, Rio 2016, malgré la victoire de la Seleção dans le tournoi de football, doit être considéré comme un échec. Après Rio, quid de la politique sportive au Brésil ? A decada de Ouro est terminée ! Le Brésil vient de vivre une décennie d’exception en matière d’organisation de méga événements sportifs : Jeux panaméricains de Rio 2007 (5 633 athlètes), Jeux mondiaux militaires de Rio 2011 (7 000 athlètes), Copa 2014, Jeux olympiques et paralympiques (7-18 septembre) de Rio 2016. Il n’y a plus d’événement sportif de cette ampleur prévu, et les situations économique et politique ne sont pas aujourd’hui favorables à un engagement de l’État dans ce type de manifestation comme cela a pu l’être dans la première décennie des années 2000. Aussi, on peut craindre le pire pour la politique du sport.

Quid des installations sportives ?

Depuis plus de dix ans, un effort considérable a été fait sur le territoire de la ville de Rio de Janeiro en ce qui concerne les installations sportives de prestige ayant servi à toutes les compétitions internationales précitées. Ainsi, à l’occasion des Jeux panaméricains de 2007, ont été réalisés :
  • le réaménagement du palais des sports Maracanãzinho ;
  • le stade olympique, dont la gestion a été déléguée au club Botafogo ;
  • la Rioarena, rebaptisée HSBC Arena et gérée par la société française GL Events ;
  • le Parc aquatique Maria Lenk, géré par le Comité olympique brésilien ;
  • le Vélodrome municipal, qui a dû être entièrement reconstruit pour les JO car ne correspondant aux normes de la Fédération internationale.
  • Pour les JO, douze équipements sportifs ont été réalisés ou réaménagés, dont neuf uniquement sûr des fonds publics, un en partenariat public privé (les Arenas Carioca 1, 2 et 3), et deux sur fonds privés (le golf et la marina). Il est évident que les investissements privés conduisent à une gestion privée (mais le public du golf ou des sports de voile appartiennent à l’élite socio-économique). Quant aux Arenas, le PPP implique lui aussi une délégation de gestion privée sur une durée généralement conséquente (entre vingt et trente ans). Aussi, qui dit gestion privée, dit soumission aux intérêts économiques du gestionnaire : on peut alors douter de l’accès du grand public à ces Arenas pour des pratiques de loisir à des tarifs abordables.

    Un entretien qui coûte cher

    Parmi celles-ci, l’Arena do Futuro dans laquelle Bleues et Bleus viennent de perdre deux finales olympiques de handball, sera démontée car, construite en modules, elle sera transformée en quatre écoles. Mais que vont devenir les autres infrastructures ? Par exemple, le Centre olympique aquatique, alors qu’existe déjà le parc aquatique Maria Lenk, de même qu’un complexe aquatique à Maracanã ? Qui plus est, Rio de Janeiro bénéficie de kilomètres de plage à Copacabana, Ipanema, Leblon, Tijuca, Bandeirantes, etc. Rien n’est plus facile de construire des infrastructures sportives quand l’événement l’exige. Mais, le financement récurrent, année après année, pour maintenir l’infrastructure en état coûte très cher. Et, si le climat de Rio de Janeiro ne nécessite pas de chauffer ces équipements, il exige au contraire de les refroidir par la climatisation avec une température moyenne oscillant entre 25 et 30°, avec des pointes à plus de 40 durant l’été austral (décembre à mars) et un taux d’humidité de 90 %.
02/09/16 – theconversation.com – Lire la suite