C’était le synthético

En 2010, le FC Lorient et l’AS Nancy Lorraine tentaient le pari de la pelouse synthétique. Six ans plus tard, ces deux-là occupent les deux dernières places de Ligue 1 et s’affrontent samedi soir. Et ils entonnent le même refrain : adieu le synthétique, place à l’hybride. « Bravo Lorient !  » Ce 10 avril 2010, le communiqué de Frédéric Thiriez transpire d’enthousiasme. « En devenant le premier club français à passer au synthétique, le club de Loïc Féry et le maire de Lorient Norbert Métairie ouvrent la voie. Rendue possible en mai 2008 par la Ligue, cette première en appelle d’autres. Le synthétique est une solution d’avenir » , présage le désormais ex-président de la LFP. Mais six ans plus tard, le message de la Ligue n’est plus tout à fait similaire. Suite à la polémique engendrée par la blessure de Sofiane Boufal sur le synthétique de Lorient, en mai dernier, la LFP a annoncé l’interdiction pure et simple des pelouses synthétiques à partir de la saison 2017-2018. Allez, remballez la moquette !

À la recherche d’une alternative aux pelouses naturelles

À l’origine, il y a la volonté de trouver une alternative aux pelouses naturelles : quand la qualité du gazon se dégrade au plus profond de l’hiver, la qualité de jeu s’en ressent et les reports de matchs se succèdent. Alors, Lorient tente le pari du synthétique sur le modèle de clubs russes, suisses ou autrichiens. D’abord, le synthétique favorise « la qualité du jeu  » et les « joueurs techniques » , justifie celui qui est alors l’entraîneur des Merlus, Christian Gourcuff. Si l’investissement d’un synthétique est trois fois plus important comparé au gazon naturel, le FC Lorient loue aussi des coûts d’entretien presque divisés par quatre. Nul besoin, par exemple, de remplacer les zones usées ou d’arroser le terrain. En Ligue 1, l’AS Nancy Lorraine suit l’exemple du club breton à l’intersaison 2010 en avançant l’argument économique. Le projet de rénovation de Marcel-Picot et l’installation d’un toit amovible pour accueillir des concerts et autres spectacles (un projet finalement mis au placard) empêcherait la lumière de s’étendre sur l’ensemble de la pelouse. Ainsi, en posant un synthétique, le club lorrain s’épargne de devoir chauffer le terrain. […] 10/09/16- sofoot.com – Lire la suite

Les équipements sportifs, culturels et de loisirs fortement impactés par la réforme de l’évaluation environnementale

La réforme de l’évaluation environnementale des projets d’aménagement, qui vient de connaître une nouvelle étape (lire ci-contre notre article du 30 août 2016), a un impact significatif dans le champ des équipements sportifs, culturels ou de loisirs. En effet, parmi les 48 catégories de projets visées par l’annexe au décret 2016-1110 du 11 août 2016, ces équipements sont désormais exemptés de toute évaluation environnementale systématique. Avant la réforme de 2016 modifiant l’article R.122-2 du Code de l’environnement, tous les équipements culturels, sportifs ou de loisirs susceptibles d’accueillir plus de 5.000 personnes devaient systématiquement faire l’objet d’une étude d’impact environnementale. Quant à ces mêmes équipements pouvant accueillir plus de 1.000 et moins de 5.000 personnes, ils étaient soumis à la procédure de « cas par cas ». Avec le décret du 11 août 2016, aucune étude d’impact systématique n’est plus exigée pour les équipements sportifs, culturels ou de loisirs et aménagements associés. 09/09/16 – localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire la suite

Largement soutenue par les collectivités, la dépense sportive nationale augmente

La dépense sportive nationale augmente grâce à un accroissement plus élevé de la participation des financeurs publics. C’est ce que révèle le dernier bulletin de statistiques et d’études du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, mis en ligne le 29 août. Précisons toutefois que, comme souvent lorsqu’il s’agit de compilations de chiffres officiels dans le domaine du sport, cette étude porte sur une période déjà éloignée, puisque ses chiffres remontent à 2013… En 2013, donc, la dépense sportive nationale s’est élevée à 38,1 milliards d’euros, soit une progression de 1,4% par rapport à l’année précédente. Parmi les financeurs traditionnels de la dépense sportive, on retrouve les ménages, dont les achats en biens et services sportifs ont globalement progressé sur la période (+1,7%). Cependant, leur poids global diminue pour ne plus représenter que 43,6% de la dépense sportive nationale totale, contre 44,8% en 2012. Explication : la part du financement public est en nette hausse et occupe désormais la première place. Si longtemps les ménages ont été les premiers financeurs de la dépense sportive, 2012 avait marqué un fléchissement et avait vu les dépenses des administrations publiques les devancer de peu. En 2013, avec une hausse de 8,1% de leurs dépenses, Etat et collectivités ont mis 18,2 milliards d’euros dans le sport, contre 16,6 milliards pour les ménages. De leur côté, les entreprises sont stables, à 3,3 milliards d’euros de dépenses en faveur du sport. A noter encore qu’en 2013 la dépense sportive nationale représente 1,8% du PIB, contre 1,75% en 2011 et 2012. 07/09/16 – Localtisinfo – Jean Damien LESAY- Lire la suite