JO : Paris 2024 veut tenir son budget autour des 6 milliards

Le comité de candidature déposera vendredi le deuxième volet de son dossier, axé sur la gouvernance et les finances. Il y aura un budget compétitions et un budget infrastructures, avec, pour ce dernier, 1,5 milliard de fonds publics.
Après la séduction, du concret. Le comité Paris 2024 remettra ­vendredi au Comité international Olympique (CIO) le deuxième volet de sa candidature, axé sur la gouvernance et les finances. Et ce, quelques jours après la visite à Paris de Thomas Bach, le président de l’institution basée à Lausanne, qui a pu faire du Vélib’ au pied de la tour Eiffel, déambuler le long de la Seine pendant la Nuit blanche et constater que Paris restait une ville ouverte malgré les attentats. Le dossier remis comporte 20 pages répondant à 23 questions. Mais, en annexe, un pavé de 230 feuillets avec 80 signataires compile les garanties financières apportées aux projets par les différents acteurs publics et privés ! Le 17 février 2016, le premier volet synthétisait le concept général de Paris 2024 : pas de folles dépenses, avec 95 % de sites existants ; des équipements compacts, pas éloignés de plus de 45 minutes en transports publics les uns des autres ; le développement d’une zone jeune et défavorisée, la Seine-Saint-Denis… Cette fois, Bernard Lapasset et Tony Estanguet, les coprésidents de Paris 2024, entrent dans le vif du sujet, à savoir la gouvernance, les finances et les aspects juridiques. Le troisième et dernier volet de la candi­dature, qui sera remis le 3 février prochain, traitera de l’impact et de l’héritage des Jeux. Le CIO choisira le 17 septembre 2017, à Lima, entre Paris, Los Angeles et Budapest, Rome étant quasiment disqualifiée par les déclarations de la maire, qui a dit renoncer à une candidature.

Une future « loi Olympique »

Le détail de la gouvernance sera donné ce vendredi après-midi par Manuel Valls, mais on connaît déjà les grandes lignes de son architecture. Il y aura un comité d’organisation classique (Cojo), centré sur le bon déroulement des compétitions Olympiques et Paralympiques. Une deuxième structure, sur le modèle de la London Delivery Authority de Londres 2012, devrait prendre en charge la bonne livraison des infrastructures à créer : le village Olympique de 3.500 logements à l’Ile-Saint-Denis, le village des médias dans une extension du parc des expositions de Villepinte, un centre aquatique près du Stade de France et enfin une salle de 7.000 places dans Paris, à Bercy. La gouvernance de Paris 2024 s’appuiera aussi sur un troisième pilier, dédié à l’héritage des Jeux. 07/10/16 – lesechos.fr – Lire l’article

La justice suspend à nouveau les travaux d’extension du stade de Roland-Garros

Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a ordonné en référé, jeudi 6 octobre, la suspension des travaux engagés par la Fédération française de tennis (FFT) pour l’extension du stade de Roland-Garros sur le site du jardin des Serres d’Auteuil.

Le TGI, à la demande des héritiers de l’architecte des serres, Jean-Camille Formigé, a décidé d’« ordonner la suspension des travaux engagés ou à engager » par la FFT. Cette dernière a de son côté confirmé à l’Agence France-Presse avoir été notifiée de cette décision.

Sans valeur architecturale

Elle survient trois jours à peine après celle du Conseil d’Etat qui, dans le cadre d’une procédure distincte, avait lundi annoncé l’annulation de la suspension du permis de construire, renversant ainsi un jugement en référé du tribunal administratif, prononcé le 24 mars dernier. Aussitôt l’annulation levée, la Fédération française de tennis avait commencé des travaux de démolition et des abattages d’arbres sur le site classé, qui fait depuis des années l’objet d’une bataille juridique entre les défenseurs du patrimoine d’un côté, la fédération sportive et la Mairie de Paris de l’autre. La FFT projette de construire un court sur le périmètre du site, dans une partie abritant aujourd’hui des serres techniques considérées sans valeur architecturale. 06/10/16 – lemonde.fr – Lire l’article

Les collectivités invitées à réfléchir à un nouveau modèle pour le sport de haut niveau

Candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques 2024 oblige, le sport de haut niveau a actuellement la cote auprès du ministère des Sports. Après l’adoption de la loi du 27 novembre 2015 visant à protéger les sportifs de haut niveau et à sécuriser leur situation juridique et sociale, le gouvernement lui consacre un nouveau chapitre de son action. Les Etats généraux du sport de haut niveau ont ainsi tenu leur séance inaugurale lundi 3 octobre à l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance). Le but de ces états généraux ? Proposer un nouveau modèle du sport de haut niveau. Quels acteurs y seront associés ? L’ensemble du mouvement sportif, mais aussi les acteurs publics et privés qui participent directement ou indirectement au sport de haut niveau, dont les collectivités territoriales. Parmi les six groupes de travail, un en particulier tentera de répondre à la question : « Quel rôle pour les territoires dans le sport de haut niveau ? » Animé par Jean-Paul Omeyer, conseiller régional du Grand Est et membre du conseil d’administration du CNDS (Centre national pour le développement du sport), ce groupe se penchera, entre autres, sur la problématique de la « mise en cohérence des politiques sportives territoriales en direction du haut niveau », sur les « interventions différenciées dans le soutien au sport de haut niveau selon les territoires », avec à la clé la place du haut niveau dans les conventions entre ligues sportives et collectivités, ou sur les modalités de partenariats, en particulier à travers la distinction entre sport de haut niveau et sport professionnel, pour lequel la participation des collectivités est strictement encadrée par la loi. 05/10/16 – Localtisinfo – Jean Damien LESAY – Lire l’article