Paris 2024 : les collectivités confirment leur engagement de 490 millions d’euros
On connaît désormais le détail de l’engagement financier des pouvoirs publics pour la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques de 2024.
La remise au Comité international olympique (CIO) du volet « Gouvernance, aspects juridiques et financement des sites » du dossier de candidature le 7 octobre, au Bourget, par le comité de candidature a permis de lever le voile sur la répartition des 3 milliards d’euros d’investissements hors Cojo (comité d’organisation qui prendra en charge l’organisation de l’événement lui-même), dont 50% seront financés par les acteurs publics.
L’Etat prendra à sa charge 1,012 milliard d’euros, la ville de Paris 145 millions, la région Ile-de-France 145 millions, le département de la Seine-Saint-Denis 67,4 millions, l’établissement public territorial Plaine commune 35 millions, l’établissement public territorial Paris Terres d’envol 20 millions, tandis que 78,4 millions seront financés par sept autres collectivités. Soit un total d’engagement de 490,8 millions d’euros pour les collectivités.
En ce qui concerne la participation de l’Etat, elle concernera principalement les infrastructures sportives (258,3 millions, dont 60 millions pour la mise aux normes du Stade de France et 61 millions pour la construction de la piscine olympique), le logement (construction du Village olympique, 144,3 millions) et l’aménagement du territoire (transports, 342,5 millions). Enfin, une réserve pour aléas (205 millions d’euros) et le budget de fonctionnement de l’établissement public chargé de la livraison des équipements (62 millions d’euros) complètent les comptes.
Le milliard et demi restant devrait être financé par des investisseurs privés […]
11/10/16 – localtisinfo – Lire l’article
10octobre
Paris ouvre son premier gymnase «tout bois»
Conçu par l’agence KOZ, cet équipement sportif vient d’être inauguré en bordure du bois de Boulogne. Avec ses formes épurées et une toiture quasiment plate et végétalisée, fendue par une feuillure de verre, il tranche avec l’architecture alentour.
La longue façade couleur de miel du gymase Suchet s’étire en bordure du boulevard éponyme, dans le XVIe arrondissement de Paris, contrastant avec les immeubles blancs qui l’entourent. L’équipement, entièrement réalisé en structure bois, s’érige sur une parcelle de la Ville de Paris, jusqu’alors en partie occupée par un stade. «Issu d’une longue négociation avec la mairie, il est l’une des compensations du projet d’extension de Roland-Garros», a souligné le maire du XVIe, Claude Goasguen.
La forme architecturale est relativement simple, un parallélépipède de 93,30 mètres sur 29,40 mètres de côtés, et 2 370 m2 de surfaces utiles. Suivant cette même cette simplicité, les différents espaces, dojo et salle de danse, vestiaires et bureaux et gymnase, se succèdent. Les quatre façades vitrées sur toute la hauteur ouvrent directement sur la ville. Du côté de l’avenue du Maréchal-Franchet-d’Esperey, en limite du bois de Boulogne, se trouve un édifice hybride mi-bois pour la structure, mi-toile translucide pour le toit: un terrain multisports couvert de 750 m2.
«Le bâtiment principal est semi-enterré, une grande cuve de béton, comme une piscine, s’amuse Nicolas Ziesel, codirigeant de KOZ, afin de limiter son impact visuel». Cette intégration maximale était une demande de la ville, car la co-visibilité est importante depuis les immeubles.
06/10/16 – lemoniteur.fr – Lire l’article
10octobre
L’interview éco. JO 2024 : « On ne paye pas les jeux, on fait de l’aménagement du territoire », affirme le directeur général de Paris 2024
Le directeur général de Paris 2024 était l’invité de Jean Leymarie ce vendredi 7 octobre sur franceinfo. Il justifie les trois milliards d’euros nécessaires à la candidature de la France.
Le financement du projet français Paris 2024 a été présenté vendredi 7 octobre 2016. Trois milliards d’euros d’investissement sont prévus pour financer les équipements et les infrastructures nécessaires à la candidature de la capitale à l’organisation des Jeux Olympiques 2024. « On ne paye pas les Jeux. On fait de l’aménagement du territoire« , a expliqué sur franceinfo Etienne Thobois, le directeur général de Paris 2024.
Jean Leymarie : Si Paris est retenue, vous avez-prévu d’investir trois milliards d’euros pour les équipements, pour les infrastructures. Qui va payer?Etienne Thobois : Le budget est réparti à 50/50 entre le public et le privé, en fonction de la destination future des bâtiments qui sont construits. Ce qui pèse le plus lourd dans l’enveloppe c’est le village olympique qui coûte à peu près deux milliards d’euros. Mais ce village va aussi créer des logements. On parle de 3 500 logements après les jeux. Donc il y a un coût mais il y a aussi des recettes.
Où sera installé ce village olympique?
Dans une zone extraordinaire pour les athlètes, en Seine-Saint-Denis, à cheval sur les trois localités de Saint-Denis, Saint-Ouen et de l’île-Saint-Denis. Il sera à 600 mètres de la plus grande gare d’Ile-de-France et à moins de 1,5 kilomètres du Stade de France. Des conditions idéales à la fois pour les athlètes et idéales en terme d’héritage post-olympique.
Qui va financer ce village?
On a à peu près 30% d’argent public pour les voieries, les parcs et les groupes scolaires et 70% d’argent privé pour de l’immoblier, des commerces et les services nécessaires pour une ville active en 2024.
Et sur les équipements sportifs, que faut-il construire?
On a 95% des équipements qui seront soit existants soit temporaires donc on est sur un investissement minimum. On aura besoin d’un parc aquatique, une grande piscine qui nous manque. Elle sera également à Saint-Denis, juste en face du Stade de France. On créera une passerelle qui reliera les deux équipements
Trois milliards d’euros d’investissement, est-ce que c’est raisonnable en période de crise?
On ne construit rien qui ne sera pas utile à la population future. Tous les investissements que l’ont met en place sont des investissements qui, de toute façon, auraient été engagés à plus ou moins long terme. Lorsque l’on parle d’une mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite d’un certain nombre de gares, on est dans des investissements qui sont nécessaires. On a besoin de 70 000 logements par an en région Île-de-France donc les 3 500 que l’on va apporter avec le village olympique sont des investissements nécessaires. On ne paie pas les jeux, on est en train de faire de l’aménagement du territoire. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’on a toutes les collectivités derrière nous.
07/10/16 – www.francetvinfo.fr – Lire la suite