Le CNDS a distribué ses dernières subventions de l’année

On connaît désormais les derniers arbitrages dans l’octroi des subventions du Centre national pour le développement du sport (CNDS) au titre de l’année 2016. A l’issue du conseil d’administration du 30 novembre, le principal financeur public du sport français a annoncé des enveloppes dédiées, d’une part à l' »héritage » de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques de 2024, et d’autre part aux besoins des territoires d’outre-mer. A travers le CNDS, l’Etat consacrera une enveloppe de 20 millions d’euros en faveur de l' »héritage » de la candidature de Paris 2024. Dix millions d’euros seront ainsi destinés « à la construction d’équipements sportifs de proximité innovants sur l’ensemble du territoire », selon un communiqué du ministère des Sports. Ce plan consacrera également des moyens à l’accompagnement des associations sportives locales (4 millions d’euros), notamment dans le domaine du sport-santé, à la détection et la préparation de la génération 2024 du haut-niveau olympique et paralympique français (4 millions) et au développement du rayonnement international de la France en matière sportive (2 millions).

13 millions pour les équipements structurants au niveau national

Par ailleurs, le CNDS a adopté un plan de soutien de 10 millions d’euros par an pour répondre aux besoins des territoires ultramarins. Cette mobilisation privilégiera les opérations légères de rénovation et les équipements de proximité dans ces territoires qui cumulent déficit en équipements sportifs et croissance démographique forte. Ce montant est abondé de 10 millions d’euros par le ministère des Outre-mer. Ce plan est aussi décliné en Corse où les problèmes d’éloignement de la pratique et de vétusté des équipements sont similaires. Le CNDS a profité de ce même conseil d’administration du 30 novembre pour octroyer ses subventions classiques aux équipements. En ce qui concerne les équipements structurants au niveau national, 28 dossiers ont été retenus pour un montant total de 13,464 millions d’euros sur un budget annuel de 15 millions, soit une moyenne de 480.857 euros de subvention moyenne. Les aides les plus importantes sont accordées à la communauté d’agglomération de l’Artois pour la construction du centre régional des arts martiaux (2 millions d’euros), au conseil départemental de la Mayenne pour la construction de la salle multifonction de 4.000 places Espace Mayenne (1,5 million) et à la métropole Aix-Marseille Provence pour la création d’un stade couvert d’athlétisme (1,5 million).

25 millions pour les équipements structurants au niveau local

Pour ce qui est des subventions en faveur des équipements structurants au niveau local en territoires carencés et des équipements sinistrés, le total des aides accordées au titre de l’année 2016 (conseils d’administration du 23 février et du 30 novembre) s’élève à 25,183 millions d’euros sur un budget annuel prévu de 25 millions, pour 74 dossiers retenus, soit une moyenne de 340.312 euros de subventions CNDS par dossier. 07/12/16 – localtis.info – Jean Damien LESAY  – Lire l’article

Une piscine olympique en projet pour la Métropole de Lille

Les élus de la Métropole européenne de Lille ont voté la construction d’une piscine olympique à Lille. D’un budget évalué entre 35 et 50 millions, cet équipement pourrait être réalisé d’ici à 2020/2021. Détails.

« Nous sommes une des rares métropoles européennes à ne pas disposer d’un bassin olympique en capacité d’accueillir des championnats de France et d’Europe« , a souligné Damien Castelain (sans étiquette), président de la Métropole européenne de Lille (MEL), ce vendredi. C’est probablement pour cette raison que les élus de la MEL ont voté, le 2 décembre 2016, la construction d’une piscine olympique à Lille « à même d’accueillir les plus grandes compétitions« .

 Le succès en termes de nombre de spectateurs, de rayonnement, d’organisation, mais surtout de retombées économiques sur le territoire des derniers événements sportifs de niveau européen et international accueillis au stade Pierre-Mauroy m’encourage à concrétiser au plus vite ce projet« , a ajouté Damien Castelain, en référence notamment à l’organisation d’une finale de coupe Davis, de l’euro de basket et de football ou de match de rugby du Top 14.

Un projet soutenu par la région des Hauts-de-France

L’équipement, dont le coût est évalué à entre 35 et 50 millions d’euros avec une inauguration attendue pour 2020/21, devrait comprendre un bassin sportif de 50 m et 10 couloirs, un 2e bassin polyvalent de 25 m, un bassin ludique et des gradins. La piscine devrait être construite dans le quartier Saint-Sauveur.

 Le Conseil de la MEL « délibérera au printemps 2017 la consistance exacte du projet, ses montages contractuels, son enveloppe financière et ses modalités de financement« , précise la MEL, qui regroupe 85 communes pour une population d’1,2 million d’habitants. La région Hauts-de-France a décidé « de soutenir à hauteur de dix millions d’euros le projet« , a précisé le conseil régional dans un communiqué distinct. […]

05/12/16 – Baticactu – Source AFP – Lire l’article

Le Grand Stade de Rugby serait-il menacé après l’élection de Bernard Laporte ?

Avec l’élection de Bernard Laporte, à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR) ce samedi, le projet de Grand Stade imaginé à Ris-Orangis (Essonne) est en péril. Désormais, des questions se posent : que va-t-il devenir ? Quelles seraient les conséquences d’un arrêt du projet ? Les conditions de dédit peuvent-elles être engagées ?

Un grand stade de rugby sur l’hippodrome de Ris-Orangis-Bondoufle (Essonne), une histoire ancienne ? Cette infrastructure sportive imaginée par le groupement Populous-Ateliers 2/3/4 dont le contrat de Conception – Promotion – Construction – Maintenance du Grand Stade de Rugby, a été finalisé avec l’équipe Icade-Besix-Cofely et Engie, est désormais en péril. Ce samedi 3 décembre 2016, près de 1.563 clubs ont voté pour Bernard Laporte (52,6 % des voix)afin d’élire président de la Fédération française de rugby (FFR). L’ex secrétaire d’Etat aux Sports de 2007 à 2009 sous le Gouvernement Fillon avait axé une partie de sa campagne sur son opposition au futur Grand Stade que Pierre Camou, président sortant qu’il a battu samedi, souhaitait construire à l’horizon 2021 à Ris-Orangis (Essonne).

« On attend de connaître les conditions de dédit, on est loin de tout savoir » « Des contrats ont été signés, donc il ne s’agit évidemment pas de faire n’importe quoi, mais nous allons mettre en place très rapidement les conditions qui doivent mener à l’arrêt du projet Grand Stade », a déclaré Serge Simon, le directeur de campagne du candidat au cours d’une conférence de presse avec Bernard Laporte.

« Toutefois, on attend de connaître les conditions de dédit, nous a signalé aussi ce samedi Henri Mondino, membre du nouveau comité directeur, fin connaisseur du dossier. On est loin d’avoir toutes les informations mais c’est une promesse de campagne et elle sera tenue. »

 Avant de déplorer : « Nous allons découvrir le dossier et les contrats dès ce lundi 5 décembre 2016. On a eu peu de réponses. On ne sait pas jusqu’à quel point la Fédération s’est engagée. »Rappelons que le contrat de Conception – Promotion – Construction – Maintenance du Grand Stade de Rugby d’un coût de 581 millions d’euros avait été finalisé avec l’équipe Icade-Besix-Cofely et Engie, le 24 juin 2016, en présence du Premier ministre.Ce dernier avait d’ailleurs signé le même jour le premier CIN (contrat d’intérêt national), outil de gouvernance proposé par le PDG de Grand Paris Aménagement Thierry Lajoie. Sont signataires du contrat : l’État, les nouvelles communautés d’agglomération « Grand Paris Sud » et « Cœur d’Essonne » (530.000 habitants à elles deux), et les conseils départementaux de l’Essonne et de Seine-et-Marne. Et un récent appel à manifestation d’intérêt (AMI), lancé en octobre 2016, par les quatre maîtres d’ouvrages concernés. N’oublions pas non plus que le permis de construire devait être déposé le 3 décembre 2016. […]

05/12/16 – Batiactu.com – Lire l’article