Rugby : le Grand Stade enterré

Premier engagement de campagne tenu. Dix jours après son élection à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte a comme promis fait voter l’abandon, à l’occasion du premier comité directeur de son mandat, du projet de Grand Stade que souhaitait construire l’ancienne direction dans l’Essonne. Porté à la tête de la Fédération française de Rugby le 3 décembre, Bernard Laporte a annoncé mercredi 14 décembre à la presse, au siège de l’institution à Marcoussis (Essonne), que « le comité directeur (avait) validé l’arrêt définitif du projet du Grand Stade ». Le projet consistait en une enceinte ultra-moderne de 82.000 places avec toit rétractable à Ris-Orangis, estimée à 581 millions d’euros hors taxes, dont la FFR aurait été propriétaire à l’horizon 2023. Restera pour la Fédération une ardoise de quelque 12 millions d’euros depuis les premières études menées en 2010, avait indiqué à l’AFP la semaine dernière une source proche de l’ancienne équipe dirigeante. Une facture qui évoluera à la marge en fonction de la pénalité financière de dédit qu’aura à payer la FFR au groupement Ibelys, avec qui elle avait signé le contrat constructeur. Selon Serge Simon, nouveau vice-président de la Fédération, les juristes de la nouvelle équipe l’ont estimée à 450.000 euros maximum. A la place du Grand Stade, Bernard Laporte souhaite renégocier la convention signée entre la FFR et le consortium Stade de France, qui arrive à échéance le 1er juin 2017, et que le XV de France joue davantage de matches en province. « On va vite lancer un appel à candidatures , sur le modèle de ce que fait très bien la Ligue pour les demi-finales du Top 14. Ce qui nous permettra d’avoir une vue globale, y compris pour les négociations avec le Stade de France, qui est un des stades de la France mais pas le seul », a précisé Simon. Le nouveau président de la FFR a également annoncé sa volonté de relancer le dossier de candidature de la France pour l’organisation de la Coupe du monde 2023, qui « a pris un peu de retard, c’est un euphémisme, par rapport à l’Irlande (L’Afrique du Sud est également candidate, NDLR) » […] 14/12/16 – .lemoniteur.fr – Lire l’article

Le sport, un secteur d’emploi dynamique en Ile-de-France

Le sport est un gisement d’activités et d’emplois. C’est ce qu’affirme sans ambages l’Institut régional de développement du sport (IRDS) dans la dernière de ses études. Pour cet organisme satellite du conseil régional d’Ile-de-France, si la fonction économique du sport « est mise en valeur lors de l’organisation et de l’accueil de grands événements sportifs », ce secteur « est aussi créateur d’emplois et d’activités au quotidien, tout au long de l’année et au plus près de la population ». Son étude, publiée le 8 décembre, entendait faire le point sur les informations permettant d’évaluer le poids économique du sport dans la région et donner une vue d’ensemble sur la quantification des activités et des emplois du secteur sportif identifiables dans les sources économiques existantes. Tout d’abord, l’IRDS estime la dépense sportive régionale aux alentours de 11,5 milliards d’euros, soit 30% de la dépense sportive nationale. On dénombre par ailleurs dans la région 28.400 établissements économiques et 101.000 emplois dans ce secteur d’activité, soit 2% des emplois franciliens, l’équivalent du secteur des activités immobilières. Les emplois du champ sportif en Ile-de-France représentent ainsi 18,5% de l’ensemble au niveau national, alors que tous secteurs confondus cette région compte 22% des emplois nationaux. Le sport est donc légèrement sous-représenté dans la structure des emplois en Ile-de-France par rapport à la moyenne des autres régions. […] 12/12/16 – Localtisinfo – Lire l’article

Quand le BIM marque des points dans les infrastructures sportives

La percée de la modélisation des données du bâtiment ou du BIM se confirme aussi sur les infrastructures sportives, stades et Aréna. Toutefois, de nombreuses interrogations ont été soulevées ce jeudi par des architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtres d’ouvrages : quel est son impact sur l’enveloppe financière des projets ? Est-ce un instrument de communication ? Quelles sont ses promesses ?

L’Aren’Ice, devenu le Centre national de hockey-sur-glace, à Cergy-Pontoise (Val d’Oise), la future Maison du Hand de Créteil ou encore le centre aquatique de Saint-Nazaire… De nombreuses infrastructures sportives ou Aréna de dernier cri sont conçues entièrement en BIM. La modélisation des données du bâtiment ou du Building Information Modeling (BIM) en pleine révolution se fraie sans aucun doute son chemin en France dans le secteur des infrastructures sportives.
Un constat partagé, ce jeudi 8 décembre 2016, au cours d’une conférence organisée par la Fédération des acteurs des équipements de sports et de loisirs, (Fedairsport) en présence de Bertrand Delcambre, président du Plan transition numérique du bâtiment (PTNB) et de Christian Romon, secrétaire général de la Mission interministérielle pour la qualité des constructions publiques (MICQP).

« 50 % des appels d’offres seront signés en BIM dans les prochaines années », Bertrand Delcambre

« Le marché des infrastructures sportives a affectivement sa place dans le BIM, a signalé Bertrand Delcambre, en amont de la conférence. C’est un enjeu important puisque 50 % des appels d’offres seront signés en BIM dans les prochaines années. » Malgré tout, « il faudra du temps, un maître d’ouvrage ne peut pas tout imposer en BIM si les sous-traitants estiment qu’il faut se former à court terme car l’offre de formation n’est pas suffisante. »
Toutefois, quels sont les impacts du BIM sur les nouveaux projets de stades et de complexes sportifs ? N’est-ce pas seulement un instrument de communication ? Architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtres d’ouvrages ont pu partager leurs points de vues.

 La future Maison du Hand à Créteil, prévue pour juin 2018, dont la pose de la première pierre a été lancée début novembre 2016 par le secrétaire d’Etat Thierry Braillard, fait partie des réalisations qui sont entièrement conçues en BIM. Le projet est ambitieux : 12.000 m² de surface construite, un périmètre restreint, la volonté d’avoir un bâtiment homogène et des axes de circulation fluides.

« Le site du parc Dominique Duvauchelle de Créteil succédera pour 99 ans à ceux de la Rue de Londres, de la Glacière, de Gabriel Péri et de l’avenue Raspail à Gentilly, a rappelé Michel Jacquet, directeur général de la Fédération française de Handball (FFHB). Nous sommes arrivés très vite au constat qu’il fallait grandir mais aussi aboutir à un accord financier et donc de faire la chasse aux finances publiques pour construire un siège et des installations nécessaires au haut niveau (hébergement, restauration, terrains, salles de musculation, etc.). Et tout cela pour un montant à hauteur de 41,5 millions d’euros TTC (Ndlr : 21 millions d’euros de subventions publiques.) » […]

 09/12/16 – Batiactu.com – Sébastien Chabas – Lire l’article