Un décret précise la qualité des intervenants du dispositif sport sur ordonnance

Un décret du 30 décembre 2016 précise les conditions de dispensation de l’activité physique adaptée prescrite par le médecin traitant à des patients atteints d’une affection de longue durée, autrement dit les conditions de ce que l’on a pris l’habitude d’appeler le « sport sur ordonnance ». Ce décret est pris pour l’application de l’article 144 de la loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé. Ce dernier prévoit que, dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire, en accord avec le patient et au vu de sa pathologie, de ses capacités physiques et du risque médical qu’il présente, une activité physique adaptée. Le sport sur ordonnance a pour but de permettre à une personne d’adopter un mode de vie physiquement actif sur une base régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l’affection de longue durée dont elle est atteinte. Le décret mentionne, d’une part, les conditions dans lesquelles sont dispensées ces activités physiques adaptées et prévoit, d’autre part, les modalités d’intervention et de restitution des informations au médecin traitant. Le texte précise tout d’abord qu’une activité physique adaptée est basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires. Il dispose en outre que les techniques mobilisées par des activités physiques et sportives se distinguent des actes de rééducation, lesquels sont réservés aux professionnels de santé, dans le respect de leurs compétences.[…] 05/01/16 – Localtis info – Lire l’article 

En Loire-Atlantique, les communes jouent collectif pour acheter leurs équipements sportifs

Un esprit « jouer collectif » habite les élus aux sports de Loire-Atlantique, dont le premier des buts est de réaliser des économies, mais pas que… L’aventure commencée en 2014 avec l’initiative de Camille Autrusseau est avant tout humaine. L’adjoint au maire de Bouaye chargé des sport a fait, depuis, des émules et les communes du 44 mettent aujourd’hui leurs compétences en commun. Les fournisseurs ont joué le jeu. Reste aujourd’hui le possible objectif de mutualiser l’entretien et l’achat de matériel à une échelle toujours plus grande.

Pendant près de quarante ans, le Football Club de Nantes a été reconnu pour la qualité de son jeu collectif, tout simplement surnommé « jeu à la nantaise ». Et cela a payé : il détient avec sept titres de champion de France l’un des plus beaux palmarès du football français. S’il a déserté la pelouse du stade de La Beaujoire depuis quelques saisons, il semble que cet esprit collectif habite aujourd’hui les élus aux sports de Loire-Atlantique… En 2014, Camille Autrusseau, adjoint au maire de Bouaye chargé des sports, s’est demandé pourquoi une commune ayant des besoins d’investissement ou de rénovation pour ses équipements sportifs ne regardait pas ce qu’il se passait chez ses voisins. « On a tendance à travailler en silo », commente ce jeune élu qui a eu l’idée de briser les habitudes pour mettre en place ce qu’il appelle « une intelligence collective ». « L’idée était de dire : si moi, aujourd’hui, j’ai des besoins, mes collègues en ont aussi. Donc arrêtons de travailler chacun pour soi, et essayons de travailler pour les habitants au sens le plus large possible », explique Camille Autrusseau. Cela a commencé par un groupe de travail réunissant les élus d’une dizaine de communes du sud de l’agglomération Loire-Nantes métropole. Voyant que les choses tournaient bien, que les besoins en termes d’équipements sportifs étaient les mêmes pour tous, Camille Autrusseau contacte ensuite les 220 communes du département pour réaliser un état des lieux. « J’ai proposé à tous les élus aux sports de Loire-Atlantique de mettre leurs projets jusqu’à 2020 dans un tableau Excel, explique l’élu de Bouaye. Certaines communes n’avaient pas de projet à ce moment, d’autres nous ont fait part de leur projet avec un réel intérêt. » Résultat, aujourd’hui, soixante-dix communes participent activement au groupement.[…]

250.000 euros d’économies pour un terrain

Mais bien entendu, l’intérêt principal d’un tel groupement est d’abord économique. « On arrive à près de 250.000 euros d’économies pour notre seul terrain et ses accessoires sur un budget initialement prévu d’environ 800.000 euros », se félicite Thierry Deville. Pour parvenir à un résultat aussi spectaculaire, il faut que les fournisseurs jouent le jeu, regroupent leurs équipes et leurs machines pour mener de front plusieurs chantiers en même temps et réaliser ainsi d’importantes économies d’échelle. « C’est une commande, donc les fournisseurs ne peuvent voir notre initiative que d’un bon œil, juge l’élu de Saint-Brévin. Mais ils doivent rester vigilants, car s’ils perdent une commande pour notre groupement, c’est quatre terrains d’un coup qu’ils perdent. »[…] 21/12/16 – localtisinfo – Jean- Damien LESAY – Lire l’article  

La santé précaire du sport professionnel en France

Comment se portent les acteurs du sport professionnel en France ? C’est ce qu’a cherché à savoir l’Observatoire de l’économie du sport, dépendant du ministère des Sports, dans son dernier bulletin publié début décembre. Cette étude des résultats économiques des ligues professionnelles françaises* met en avant un déficit chronique malgré une hausse globale du chiffre d’affaires. Pour la saison 2014-15, les résultats nets recensés font état de déficits de 67 millions d’euros pour le football et de 19,4 millions pour le rugby. Avec des déficits respectifs de 100.000 et 700.000 euros, le volley et le basket s’en sortent mieux. Ces mauvais résultats persistent malgré une hausse constante du chiffre d’affaires, variant pour la période 2011-2015 de +7% pour le football et le rugby, à +5% pour le basket et +1% pour le volley. Seul le cyclisme voit son chiffre d’affaires diminuer sur la période (-4%).

Pas d’effet Euro 2016 sur la fréquentation des stades

En termes d’attractivité, l’étude met en avant des situations très contrastées. Les bons élèves sont le Top 14 de rugby, la Pro A de basket et la Première division de handball, avec des taux de remplissage des tribunes égaux ou légèrement supérieurs à 80% pour la saison 2014-15. La Ligue 1 de football, la Ligue A masculine de volley et la Pro B de basket enregistrent des taux de remplissage compris entre 72% et 64%. La Ligue B masculine de volley ferme la marche (35% de taux de remplissage), devant la Ligue 2 de football (38%), la Ligue A de volley féminine (44%) et la ProD2 de rugby (46%). A noter que l’évolution du taux de remplissage sur les quatre dernières saisons est positive en rugby, en Ligue A masculine de volley et en handball.[…] 20/12/16 – localtisinfo – Lire l’article