Euro 2016 : un impact économique conforme aux prévisions mais de faible portée
613.000 spectateurs uniques étrangers
L’impact total de l’Euro 2016 pour l’économie française s’élève donc à 1,22 milliard d’euros. Cette somme se décompose en deux : d’une part l’impact lié à l’organisation, d’autre part l’impact lié au tourisme. L’impact de l’organisation comprend les dépenses engendrées par l’organisation de la compétition elle-même, celles des personnes accréditées (journalistes, prestataires directs, etc.) et l’activation de partenariats commerciaux (achats d’espaces publicitaires, opérations promotionnelles, animations, etc.). Au total, l’impact lié à l’organisation se monte à 476,8 millions d’euros, dont 360,5 millions pour les dépenses opérationnelles directement liées à l’organisation de la compétition par l’UEFA et ses filiales. L’impact touristique, de son côté, est de 625,8 millions d’euros. Pour le CDES, « il résulte de l’afflux de touristes étrangers venus spécifiquement en France suivre l’événement », soit 34.000 spectateurs à hospitalités (bénéficiaires de billets vendus avec une prestation) et surtout 613.000 spectateurs uniques étrangers « grand public » présents dans les stades et/ou dans les fans-zones. Ces derniers ont effectué un séjour d’une moyenne de 7,9 jours et ont dépensé en moyenne 154 euros par jour. 11/01/16 – localtis info – Jean Damien Lesay – Lire l’articleGrand Stade de rugby abandonné : Ris-Orangis contre-attaque
LE SCAN SPORT – La municipalité de Ris-Orangis a annoncé qu’elle allait déposer un recours en justice contre la Fédération française de rugby qui a décidé d’enterrer le projet du Grand Stade au mois de décembre.
Stoppée en décembre dernier avec l’arrivée de Bernard Laporte à la présidence de la Fédération française de rugby, la page projet du Grand Stade n’est peut-être pas complètement tournée. A l’occasion des vœux 2017 ce week-end, le maire de Ris-Orangis où devait se construire l’enceinte de 82.000 places, a annoncé qu’un recours en justice visant la FFR serait déposé prochainement «pour réparation du préjudice subi.»
Un préjudice qui se chiffrerait «en millions d’euros»
«Il est inacceptable qu’une personnalité ayant exercé aux plus hautes fonctions (Bernard Laporte fut secrétaire d’État chargé des Sports entre 2007 et 2009 sous la présidence Sarkozy) piétine de la sorte l’intérêt général», a déclaré Stéphane Raffalli (PS) cité par Le Parisien. Le maire a par ailleurs estimé dans le quotidien que le préjudice pour sa municipalité se chiffrait «en millions d’euros». «Il y a l’argent que les collectivités ont dépensé en études préalables mais aussi la perte des valeurs qui auraient été créées avec cet équipement», a indiqué l’élu qui a aussi qualifié la décision de Bernard Laporte de «brutale.»
09/01/16 – sport24.lefigaro.fr – Lire l’article