Las Vegas espère attirer une équipe de NFL avec un stade à 1,9 milliard de dollars

L’équipe de NFL, les Oakland Riders, se cherche un nouveau stade. Si la ville d’Oakland a validé il y a quelques semaines un plan d’investissement pour construire une nouvelle arena, Las Vegas s’est aussi invitée dans les discussions en dévoilant son projet de stade à 1,9 milliard de dollars. Si les Los Angeles Rams (NFL) vont bientôt jouer dans un immense stade de plus de 70 000 places (qui devrait voit le jour en 2019), une autre équipe de football américain de NFL, les Oakland Raiders, a aussi des envies d’ailleurs. Les propriétaires du club espèrent redynamiser le club, l’objectif étant bien sûr de remporter le Super Bowl. Et selon Mark Davis, le principal propriétaire des Oakland Raiders, la façon la plus simple de retrouver la gagne et une certaine ferveur et d’abandonner leur actuel stade datant de 1966, le O.co Coliseum, pour une arena nouvelle génération .Que ce soit à Oakland (près de San Francisco), à Los Angeles et pourquoi pas à Las Vegas. La capitale du jeu américaine, qui ne possède pas d’équipe évoluant en NFL, espère attirer les Raiders au cœur du Nevada. Comment ? Avec un projet de stade… à 1,9 milliard de dollars ! Cette arena de 65 000 places, imaginée par les architectes de Manica, compte d’ailleurs quelques similitudes avec le futur stade des Rams. Notamment cet impressionnant toit transparent. La partie nord du stade sera ouverte avec, comme vue, les buildings de Sin City (la ville du péché). Ce stade climatisé serait entourer d’un parking pouvant accueillir 8 000 voitures. L’état du Nevada serait, selon plusieurs sources américaines, déjà prêt à investir près de 750 millions de dollars dans ce projet. Ce stade permettrait aussi à Las Vegas d’accueillir le Super Bowl, un des plus gros événements sportifs du monde, dans les années à venir (la capacité d’accueil pourrait s’étendre à 72 000 spectateurs selon les plans de Manica). La NFL est aussi la ligue sportive la plus suivie au monde avec une assistance moyenne par match de 69 487 spectateurs, selon le rapport publié début janvier 2017 par Sporting Intelligence. 11/01/16 – LEQUIPE SPORT&STYLE – Lire l’article

Euro 2016 : un impact économique conforme aux prévisions mais de faible portée

1,22 milliard d’euros, c’est l’impact économique national total de l’Euro 2016 de football, qui a eu lieu en France du 10 juin au 10 juillet derniers, selon l’étude rendue publique mardi 10 janvier par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Cette étude, supervisée par l’Observatoire de l’économie du sport du ministère, a été réalisée par le Centre de droit et d’économie du sport de Limoges (CDES) et le cabinet Kénéo. L’objectif de cette étude était de mesurer l’impact économique national de l’événement à court terme. Elle s’est appuyée, selon ses auteurs, sur une « méthodologie robuste ». Si ces derniers ont travaillé en étroite collaboration avec l’UEFA et Euro 2016 SAS, organisateurs de la compétition, ils ont également bénéficié des enseignements d’un questionnaire rempli par près de 17.000 spectateurs. Enfin, la collaboration avec les services de l’Insee a également permis d’avoir accès à une information « de première main » concernant la fréquentation touristique en France. Une telle collaboration, qui selon nos sources a aussi impliqué la direction générale du Trésor, est une première dans l’étude d’impact d’un grand événement sportif en France.

613.000 spectateurs uniques étrangers

L’impact total de l’Euro 2016 pour l’économie française s’élève donc à 1,22 milliard d’euros. Cette somme se décompose en deux : d’une part l’impact lié à l’organisation, d’autre part l’impact lié au tourisme. L’impact de l’organisation comprend les dépenses engendrées par l’organisation de la compétition elle-même, celles des personnes accréditées (journalistes, prestataires directs, etc.) et l’activation de partenariats commerciaux (achats d’espaces publicitaires, opérations promotionnelles, animations, etc.). Au total, l’impact lié à l’organisation se monte à 476,8 millions d’euros, dont 360,5 millions pour les dépenses opérationnelles directement liées à l’organisation de la compétition par l’UEFA et ses filiales. L’impact touristique, de son côté, est de 625,8 millions d’euros. Pour le CDES, « il résulte de l’afflux de touristes étrangers venus spécifiquement en France suivre l’événement », soit 34.000 spectateurs à hospitalités (bénéficiaires de billets vendus avec une prestation) et surtout 613.000 spectateurs uniques étrangers « grand public » présents dans les stades et/ou dans les fans-zones. Ces derniers ont effectué un séjour d’une moyenne de 7,9 jours et ont dépensé en moyenne 154 euros par jour. 11/01/16 – localtis info – Jean Damien Lesay – Lire l’article

Grand Stade de rugby abandonné : Ris-Orangis contre-attaque

LE SCAN SPORT – La municipalité de Ris-Orangis a annoncé qu’elle allait déposer un recours en justice contre la Fédération française de rugby qui a décidé d’enterrer le projet du Grand Stade au mois de décembre.

Stoppée en décembre dernier avec l’arrivée de Bernard Laporte à la présidence de la Fédération française de rugby, la page projet du Grand Stade n’est peut-être pas complètement tournée. A l’occasion des vœux 2017 ce week-end, le maire de Ris-Orangis où devait se construire l’enceinte de 82.000 places, a annoncé qu’un recours en justice visant la FFR serait déposé prochainement «pour réparation du préjudice subi.» Un préjudice qui se chiffrerait «en millions d’euros» «Il est inacceptable qu’une personnalité ayant exercé aux plus hautes fonctions (Bernard Laporte fut secrétaire d’État chargé des Sports entre 2007 et 2009 sous la présidence Sarkozy) piétine de la sorte l’intérêt général», a déclaré Stéphane Raffalli (PS) cité par Le Parisien. Le maire a par ailleurs estimé dans le quotidien que le préjudice pour sa municipalité se chiffrait «en millions d’euros». «Il y a l’argent que les collectivités ont dépensé en études préalables mais aussi la perte des valeurs qui auraient été créées avec cet équipement», a indiqué l’élu qui a aussi qualifié la décision de Bernard Laporte de «brutale.» 09/01/16 – sport24.lefigaro.fr – Lire l’article