Actualités

La loi sur le sport professionnel définitivement adoptée, la place des collectivités reste en débat

Le Sénat a définitivement adopté en deuxième lecture, le 15 février, la proposition de loi visant à préserver l’éthique du sport, à renforcer la régulation et la transparence du sport professionnel et à améliorer la compétitivité des clubs. Adopté le 12 janvier dernier à l’Assemblée nationale, le texte revenait devant la Haute Assemblée après que les députés avaient notamment supprimé un amendement sénatorial limitant à 50% la participation des collectivités territoriales dans le financement des infrastructures sportives destinées aux clubs professionnels. La majorité des groupes souhaitant un vote conforme de façon à valider le texte avant la suspension des travaux fin février, la suppression votée à l’Assemblée nationale n’a pas été remise en cause. Toutefois, selon Dominique Bailly, rapporteur du texte, cette suppression « constitue le point de désaccord le plus important entre les deux assemblées ». Auteur de la proposition de loi, Dominique Bailly a précisé lors du second examen en séance publique que « ce désaccord n’oppose pas majorité et opposition, mais transcende les clivages pour distinguer ceux qui considèrent que les collectivités territoriales, au nom du principe de libre administration, doivent pouvoir financer les infrastructures des clubs qui en restent propriétaires et ceux qui estiment que cette pratique crée un conflit d’intérêts qui n’est pas favorable à l’émancipation du sport professionnel ». 16/02/17 – Localtisinfo – JeanDamien LESAY – Lire l’article

Un hôtel dans le stade, le pari osé du Real Madrid pour doper ses revenus

Le club de football madrilène s’attaquera cet été à un vaste chantier: la rénovation de son stade mythique. Parmi les travaux les plus ambitieux, la construction d’un hôtel de luxe comprenant des chambres avec vue sur le terrain.

Brésil: le Maracana au stade de l’abandon

Gazon jauni, grilles rouillées, cambriolages en série: le stade Maracana est à l’abandon à cause d’un imbroglio politico-juridique qui risque de transformer le temple du football brésilien… en majestueux éléphant blanc. Le mythique stade de Rio de Janeiro, refait à neuf pour le Mondial-2014, brillait encore de mille feux il y a quatre mois, en pleine ferveur olympique. Depuis, l’électricité à été coupée. La nuit, le colosse aux 78.838 places assises est plongé dans l’obscurité. Une poignée de matches y ont été joués après les JO. Depuis le 29 décembre, rideau. Et rien à l’horizon. Un comble pour l’enceinte qui a accueilli la dernière finale de Coupe du Monde, en 2014, après une rénovation totale au coût pharaonique de 1,2 milliards de réais (350 millions d’euros), près du double du budget initial, sur fond de surfacturation et soupçons de corruption. Les quatre grands clubs de la ville dont la saison commence la semaine prochaine trépignent d’impatience. «Cette situation est très préoccupante. Chaque jour qui passe, le stade se détériore un peu plus. J´espère que les autorités vont trouver une solution rapide», explique à l’AFP Eduardo Bandeira de Melo, président de Flamengo. Mais le gouvernement de l’État de Rio croule sous les dettes. Il ne parvient même plus à payer ses fonctionnaires dans les délais depuis des mois.Et le Maracana est au cœur d’un imbroglio administratif et de gros sous inextricable. Depuis le 30 octobre, l´entretien du stade est censé être à nouveau assuré par le concessionnaire privé Maracana SA, qui l’avait cédé pendant huit mois au comité organisateur des JO. – Le Maracana «en otage» – Le consortium, contrôlé par le géant du BTP Odebrecht, explique pourtant dans un communiqué envoyé à l’AFP qu’il n’a «toujours pas repris le stade en main». La faute selon lui au comité Rio-2016 qui «n’a pas respecté ses engagements de le restituer dans l’état où il l’a trouvé». Mario Andrada, directeur de la communication de Rio-2016, admet que «certaines petites réparations sont nécessaires», mais assure disposer jusqu’à fin janvier pour les effectuer. Il tacle à son tour Maracana SA, assurant que Rio-2016 a restitué le stade «dans de meilleures conditions que quand on le lui a confié», et s’est même vu «contraint d’effectuer une série de travaux de maintenance qui auraient dû être assumés par le concessionnaire». Mario Andrada accuse le concessionnaire de «prendre le Maracana en otage pour humilier le gouvernement d’État et faire pression pour se débarrasser du stade».
 Maracana SA a effectivement déposé en juin 2016 une demande de rescision du contrat de concession signé en juin 2013 pour «non respect des clauses originelles». Deux mois après sa signature, le gouvernement de Rio avait en effet changé les règles du jeu. Cédant à la pression populaire, il avait interdit la démolition d’une école et de stades de natation et d’athlétisme adjacents où Maracana SA devait construire un parking et un centre commercial. Un gros manque à gagner pour le concessionnaire qui a annoncé 173 millions de réais (plus de 50 millions d’euros) de pertes cumulées entre 2013 et fin 2015. Vendredi dernier, une décision judiciaire a obligé Maracana SA à «reprendre immédiatement les opérations de maintenance du stade». Mais le consortium a annoncé qu’il ferait appel. Odebrecht, par ailleurs au cœur du méga scandale de corruption de Petrobras, tente de passer la main depuis des mois. Mais la transition est loin de se faire en douceur.
– Quand Flamengo fâché…- Deux groupes de repreneurs sont sur les rangs, avec une entreprise française dans chaque camp. GL Events est alliée avec les anglais de CSM et les néerlandais Amsterdam Arena. Lagardère s’est associée à l’entreprise brésilienne de marketing sportif BWA. Mais les candidats tardent à fournir des «pièces manquantes» à la commission d’évaluation formée par le gouvernement d’État. 22/01/17 – Liberation.fr – Lire l’article