L’appel à projets « Paris terrain de jeux » passe le périph’

Après une saison 1 qui avait permis à sept sites parisiens de devenir, par le biais d’un appel à projets, des installations sportives innovantes et éphémères, la ville de Paris ouvre sa saison 2 et s’étend au-delà de ses propres limites géographiques. L’appel à projets sportifs 2017 Grand Paris terrain de Jeux se décline désormais à Paris, pour quatre sites, et en Seine-Saint-Denis, pour neuf sites. Les acteurs du monde sportif (fédérations sportives, clubs, opérateurs sportifs, investisseurs, architectes et designers, etc.) sont invités à faire part de leurs projets innovants d’installations ou de pratiques originales sur ces terrains aujourd’hui inoccupés, et toujours sans subvention ni réalisation de travaux de la part des collectivités. Par rapport à la saison précédente, l’appel à projets 2017 comporte quelques changements. Si une concertation plénière sera assurée avant l’attribution des sites pour assurer la bonne répartition des projets et éviter les doublons, chaque collectivité choisira les projets qu’elle entend retenir pour son propre territoire. D’autre part, le délai maximal d’occupation des sites est considérablement élargi : il passe de cinq ans pour les projets de 2016, à dix ans pour ceux qui seront retenus cette année. On se souvient qu’en 2016, sur les quatorze lieux faisant l’objet de l’appel à projets, seuls sept avaient trouvé un aménageur, le plus souvent issu du secteur commercial. L’appel à projets 2017 se termine le 6 avril. 03/03/17 – Localtis info – Jean Damien Lesay – Lire l’article

Plan Héritage 2024 : le CNDS a déjà retenu 82 projets d’équipements sportifs de proximité

Le déploiement des plans en faveur, d’une part, des territoires via le « plan Héritage 2024 », et d’autre part, en faveur des équipements sportifs en outre-mer et en Corse sera immédiat. Telle est la principale décision du conseil d’administration du Centre national pour le développement du sport (CNDS), tenu mardi 28 février. L’Etat avait acté l’octroi de 20 millions d’euros à l’héritage de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Sur cette somme, 10 millions étaient destinés à la construction d’équipements sportifs de proximité innovants sur l’ensemble du territoire. L’appel à projets pour ces équipements légers, gratuits et ouverts à tous « a connu un grand succès », selon un communiqué du ministère des Sports. 82 projets ont ainsi été retenus au titre de la première session d’attribution des subventions. Une seconde campagne se clôturera en avril, avant la tenue, à la demande de Patrick Kanner, ministre des Sports, et de Thierry Braillard, son secrétaire d’Etat, d’un conseil d’administration exceptionnel, spécifiquement circonscrit aux derniers enjeux financiers de la candidature Paris 2024. Par ailleurs, conformément aux engagements pris dans le cadre du projet de loi de finances 2017, le CNDS a également adopté un plan de soutien de 10 millions d’euros par an qui répondra « de façon volontariste » aux besoins des territoires ultramarins et de la Corse. Ce plan privilégiera les opérations légères de rénovation et les équipements de proximité dans ces territoires qui cumulent déficit en équipements sportifs et forte croissance démographique. 01/03/17- localtis info – Jean Damien LESAY – Lire l’article

Un guide pour la conception des skateparks

Avec plus de 2.800 skateparks en France, un chiffre en croissance constante, la glisse urbaine se porte bien. Mais la diversité des utilisateurs – qui vont des skateurs aux partisans du BMX, en passant par les adeptes de la trottinette et les amateurs de rollers – amène à se poser la question de leur cohabitation sur le lieu de pratique. Pour tenter d’y répondre, le ministère des Sports a, dès 2013, mis sur pied la campagne “Partageons le skatepark”, en collaboration avec de nombreux acteurs institutionnels – dont l’UCPA, l’Ufolep (Union française des oeuvres laïques d’éducation physique), l’Andes (Association nationale des élus en charge du sport) et la FFRS (Fédération française de roller sports). Après plusieurs « saisons » qui ont permis notamment de réaliser en 2015 un kit communication pour les gestionnaires, le ministère s’est associé aux éditions Le c.o.d.e. pour mettre en place un dispositif pédagogique : « Le c.o.d.e. du skatepark ». Ce guide de 24 pages décline ainsi le « c.o.d.e » à travers quatre mots-clés : conception, organisation, diversité, évolution. Destiné aux aménageurs de skateparks – essentiellement des collectivités territoriales –, ce guide insiste d’entrée sur la nécessité d’avoir une « connaissance fine des différents utilisateurs et de leurs attentes, des différents concepts et des moyens de les réaliser ». Au fil des pages, on apprend que le coût moyen d’un skatepark varie entre de 200 euros par mètre carré, pour les conceptions aux formes simples et basses, à 600 euros par mètre carré, pour les formes complexes et volumineuses, ou encore que le niveau technique des utilisateurs augmentant rapidement, il est « nécessaire de ne pas laisser le skatepark figé au jour de sa réalisation et de prévoir des modifications ou des compléments réguliers[…] 27/02/17 – Localtisinfo – Jean Damien LESAY – Lire l’article