Equipements sportifs – Qui a le plus profité des récentes aides du CNDS ?

Quelles collectivités territoriales ont-elles bénéficié des subventions d’équipements du Centre national pour le développement du sport (CNDS) lors des dernières sessions d’attribution ? Pour quels projets et pour quels montants ? C’est ce que révèlent les derniers documents mis en ligne par l’institution. Les enveloppes du CNDS consacrées aux subventions d’équipements sont de plus en plus nombreuses… et les critères des aides de plus en plus restrictifs. Le soutien financier du CNDS intervient en effet pour quatre catégories d’équipements : les équipements structurants d’ampleur nationale (15 millions d’euros), les équipements structurants au niveau local (25 millions dont 2 millions réservés pour la mise en accessibilité des équipements sportifs et l’acquisition de matériel favorisant la pratique sportive des personnes en situation de handicap), les équipements du plan de développement des équipements sportifs en outre-mer et en Corse (10 millions) et les équipements du plan « Héritage 2024 » (10 millions). Soit un total de 60 millions, auxquels il convient d’ajouter les 8 millions de la politique contractuelle. A l’issue du conseil d’administration du CNDS du 30 novembre 2016, l’enveloppe des équipements structurants au niveau national avait été consommée à hauteur de 13,464 millions d’euros. Vingt-huit projets ont été aidés, soit une moyenne de 481.000 euros par projet.

La moitié des projets aidés sont des Creps

L’analyse des aides montre qu’une très forte proportion de projets retenus concerne les Creps (Centres de ressources, d’expertise et de performance sportives), dont les bâtiments sont, depuis le 1er janvier 2016, de la compétence des conseils régionaux. Autrement dit, à travers l’aide du CNDS, l’Etat prend en charge des dépenses dont il avait entendu se défaire… mais qu’il aurait assurées entièrement s’il en avait conservé la responsabilité. Ainsi, treize des vingt-huit projets aidés sur l’enveloppe nationale concernent des Creps, pour un montant total de 3,4 millions d’euros. Neuf régions ont bénéficié de subventions pour leur Creps, le Grand Est obtenant même des subsides pour cinq projets différents. Les aides aux Creps s’étalent par ailleurs de 22.000 euros, pour la création d’une piste de survitesse dans l’établissement de Saint-Raphaël-Boulouris (Provence-Alpes-Côte d’Azur), à un million d’euros, pour l’amélioration de l’offre d’hébergement dans celui de Toulouse (Occitanie). […]

Héritage 2024 : les communes aux premières loges

Autres subventions accordées par le conseil d’administration du CNDS, lors de sa session du 28 février cette fois : celles entrant dans le cadre de l’héritage de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques de 2024. 10 millions sont ainsi destinés à la construction d’équipements sportifs de proximité innovants sur l’ensemble du territoire. Alors que l’appel à projets pour ces équipements légers, gratuits et ouverts à tous a connu un grand succès, 82 dossiers ont été retenus au titre de la première session d’attribution pour un montant total de subventions de 2.742.860 euros. Proximité oblige, parmi ces projets, 67 sont portés par des communes, 10 par des intercommunalités et 5 par des associations sportives locales. Parmi les projets, on trouve en nombre à peu près égal les constructions de terrains multisports, de city-stades ou d’aires de fitness, tandis que seuls deux projets concernent des skate-parks.[…] 11/04/17 – Localtisinfo – Jean Damien LESAY – Lire l’article

Métropole Arena, un nouvel écrin à Bordeaux

Le futur Métropole Arena bordelais est en train de voir le jour à Floirac, sur la rive droite de la Garonne. D’une surface de 17 000 m2, il accueillera les grands spectacles culturels, sportifs et de variétés de la ville. Sa capacité modulable compte 2 500 places, qui peuvent évoluer jusqu’à 11 000 en cas de besoin. « Bordeaux manquait d’une salle de cette dimension, beaucoup d’événements ne pouvaient donc pas y avoir lieu », rappelle Michel Duchène, vice-président de Bordeaux métropole, chargé des grands projets urbains, Après près de dix ans de tâtonnements, le projet retenu, fin 2012, a été celui d’un partenariat public-privé. Le Métropole Arena, conçu par Rudy Ricciotti, sera construit par Bouygues Bâtiment Centre Sud-Ouest et géré par Lagardère Live Entertainment avec un contrat de concession de vingt ans. Actuellement en chantier, le bâtiment sera terminé fin 2017 et son exploitation devrait commencer début 2018. Le futur Métropole Arena, amphithéâtre en forme de grand galet, sera recouvert d’une enveloppe en béton blanc percée de baies mises en lumière par un système de LED, rappelant un égaliseur numérique. Outre la salle, il comptera un vaste hall de 2 200 m2, futur lieu de vie et d’animation, et intégrera des cafés, salles d’exposition, de conférences et de presse sur 1 000 m2, le tout ouvrant sur un large parvis offrant une vue dégagée sur la Garonne 08/04/17 – www.lemonde.fr – Lire l’article

Les Jeux olympiques de Paris 2024 rapporteront six fois ce qu’ils auront coûté

Le comité de candidature de Paris 2024 poursuit son travail de promotion en mettant en avant les bénéfices attendus des Jeux, estimés par un institut indépendant à une somme six fois plus importante que les coûts à la charge de la collectivité. Combien les Jeux olympiques coûteront ? Cette question revient toujours à l’esprit quand on évoque l’hypothèse des JO de Paris en 2024. La réponse est connue depuis longtemps : le budget total est de 6,65 milliards d’euros, dont 1,5 milliard sera versé par le Comité international olympique (qui perçoit les droits télé), à peu près autant par les investisseurs privés en charge du village olympique, tandis que les recettes de billetterie et de sponsoring apporteront environ 2 milliards. Des recettes dix fois supérieures aux coûts pour le contribuable. Reste donc à la charge du contribuable environ 1,6 milliard d’euros en équipements (piscine d’Aubervilliers, transports), qui bénéficieront à la collectivité sous forme de services pérennes une fois la flamme éteinte. Dans un monde idéal, dont les mauvaises surprises seraient absentes, contrairement à ce qui s’est passé à Rio ou à Athènes, les Jeux devraient rapporter à la collectivité six fois plus qu’ils ne lui ont coûté. C’est l’équation mise en avant par les deux présidents de la candidature, Tony Estanguet et Bernard Lapasset, dans leur présentation mercredi 29 mars de l’héritage à attendre des Jeux. Celle-ci s’appuie sur les résultats de l’étude commandée au Centre de droit et d’économie du sport de Limoges, un organisme indépendant régulièrement sollicité pour ce type de recherche (il était déjà intervenu pour l’Euro 2016). Cette étude chiffre à 10,7 milliards d’euros l’activité supplémentaire générée par les Jeux et prévoit la création de 247 000 emplois nouveaux, principalement dans la construction et le tourisme. Quant aux mauvaises surprises, toujours possibles, elles ne devraient, selon les auteurs de l’étude, guère peser dans le dossier parisien, car la quasi-totalité des équipements sportifs exigés par les Jeux sont déjà construits. Un impact humain et sportif Dans leur présentation, les deux patrons de la candidature ont également signalé les bénéfices non financiers espérés, dont la somme comptera aux yeux des membres du Comité international olympique qui choisira entre Paris et Los Angeles, les deux candidats restant en course, le 13 septembre prochain. Échaudés par les mauvaises expériences des Jeux impopulaires de Rio, les membres du Comité, qui seront en mission d’inspection à Paris à la mi-mai, étudieront à la loupe cet aspect humain du dossier parisien. Tony Estanguet et Bernard Lapasset ont fait valoir le travail effectué depuis des mois à travers des commissions d’athlètes et de citoyens, particulièrement originaires de Seine-Saint-Denis. Ce département bénéficiera en priorité des aménagements liés aux Jeux, en priorité le centre nautique olympique d’Aubervilliers, qui viendra compenser l’absence d’un équipement aquatique de bon niveau dans cette zone. La Seine-Saint-Denis accueillera aussi le village olympique, qui sera reconverti après les Jeux en complexe immobilier, composé de 4 500 logements familiaux et étudiants. 1 million de jeunes engagés Le dossier contient également l’annonce de l’engagement de 1 million de jeunes dans des actions liées aux Jeux, au sein des établissements scolaires ou des clubs sportifs. L’objectif est de générer 20 % de licences supplémentaires au sein des fédérations de sport olympiques, paralympiques et scolaires. Par ailleurs, 70 000 bénévoles, dont une bonne partie de jeunes du département, seront mobilisés et 80 000 services civiques seront créés par l’État. 29/03/17 – la-croix.com- Lire l’article