Rectificatif de la FFSB sur l’article sur la Boule Lyonnaise publié par Localtis info

Faisant suite à l’article paru sur la Boule Lyonnaise publié le 5 mai par Localtis info écrit par Jean Damien Lesay, la Fédération Française du Sport Boules et son servie Équipement souhaite apporter les précisions suivantes : Le titre de l’article ne parait pas appropriée en raison du développement de la discipline sur le plan National et non Régional, la FFSB étant reconnue Fédération Sportive par le Ministère des Sports depuis plus de 30 ans. Concernant le Chapitre sur les Équipements Sportifs 1°/ Certaines informations reprennent les données transcrites dans la Nouvelle Notice d’Impact de la FFSB présentée à la CERFRES en date du 15 décembre 2016 laquelle a obtenu un avis favorable de la CERFRES le même jour (Avis 2016-2) 2°/ On peut constater à la lecture de celle-ci (Annexe : Tableau Comparatif des Coûts de Construction à consulter ci-dessous) que le surcoût estimé pour chaque niveau de Classement Fédéral ne dépasse 3%  donc contraire à l’affirmation des surcoûts prohibitifs indiqués (+30% pour le National**) , Monsieur LESAY ayant dû confondre Niveau de Classement N* avec Niveau de Classement N** 3°/ Pour ce qui concerne les niveaux de Classement édictés par la F.I.B. en Janvier 2014, ceux-ci ont été insérés dans la Notice d’Impact afin d’en informer la CERFRES. Nous y avons adjoint à cette Notice d’Impact de Décembre 2016 (Annexe) un Tableau des Coûts estimatifs de construction pour ces niveaux de Classement afin que la CERFRES en prenne connaissance ce qui fut fait lors de la présentation de cette Notice d’Impact. Consulter le tableau Comparatif des Coûts de Construction

La boule lyonnaise, un sport régional qui déborde de son berceau

Plus de 50.000 licenciés, 440 structures couvertes classées, 1.915 associations affiliées possédant toutes une installation de plein air… Le « sport boules » est plus répandu qu’on pourrait le penser. Un nouveau règlement va faire grimper le coût des futures installations, mais celles-ci peuvent être mutualisées avec d’autres sports. Le bulletin officiel du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a récemment publié un avis de la commission d’examen des projets de règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs (Cerfres) portant sur le projet de règlement relatif aux structures couvertes présenté par la Fédération française du sport boules (FFSB). L’avis délivré à cette occasion par la commission a été favorable. Mais au-delà de cet avis, la notice d’impact présentée par la FFSB permet de dresser le portrait inédit d’un sport méconnu. Egalement appelée boule lyonnaise, cette discipline est l’une des plus importantes parmi les sports ayant un fort ancrage régional en France. Malgré une chute importante de ses effectifs depuis 25 ans, la FFSB comptait 51.112 licenciés en 2016, dont 55 à 60% en Rhône-Alpes.

550 structures couvertes en France

En termes d’équipements, le nombre de structures couvertes classées est passé de 410 en 2010 à 440 en 2015 (+7%). Celles-ci se répartissent en cinq catégories selon le type de compétitions qu’elles sont habilitées à recevoir : régionale (200), interrégionale (165), nationale (55), continentale (12) et internationale (8). A ce total, il convient d’ajouter 110 installations couvertes « de proximité ». Il est à noter que ces structures couvertes ne sont qu’une partie des structures de pratique de la boule lyonnaise. Jointe par Localtis, la FFSB précise que ses 1.915 associations sportives affiliées possèdent toutes au moins une structure de plein air. Par ailleurs, quand une structure couverte existe, elle est le plus souvent complétée d’une structure de plein air. D’un point de vue géographique, environ 50% des structures couvertes se situent dans l’ancienne région Rhône-Alpes. Midi-Pyrénées compte de son côté 10% des structures couvertes. Seule la Bretagne, qui possède son propre jeu de boules traditionnel dont les quelque 250 licenciés ont intégré la FFSB en 2015, ne compte aucune structure classée pour la boule lyonnaise.

Des coûts de construction en hausse

Le nouveau règlement de la FFSB ne porte, comme c’est la règle, que sur les futures installations et sur les niveaux de compétition « continental » et « international ». Dans sa notice d’impact, la FFSB précise que le principal changement porte sur la hauteur des installations, qui passe de 5,50 mètres à 7 mètres, et cela « afin de s’aligner sur les règles fédérales édictées par la FFPJP » (Fédération française de pétanque et jeu provençal). En effet, les équipements couverts utilisés par les clubs affiliés à la FFSB sont susceptibles d’être mutualisés avec la pétanque, mais aussi l’escalade, le tir à l’arc ou la gymnastique rythmique et sportive. En termes de coût, la notice d’impact précise qu’un équipement de niveau « continental » neuf vaut 1,732 million d’euros HT, tandis qu’il en coûtera 1,752 million HT pour un équipement neuf de niveau « international ». […] 05/05/17 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’article

Les chiffres-clés du sport 2017 sont parus

Pratiques sportives, licenciés des fédérations, équipements, dépenses, emploi, diplômes… ces chiffres publiés par le ministère fournissent des informations intéressantes. Toute première activité physique des Français : la marche de loisir. Toute première fédération : la Fédération française de football. 64% des Français pratiquent une activité physique régulière. C’est ce qui ressort des Chiffres-clés du sport 2017, livret dont la récente publication par le ministère de la Jeunesse et des Sports est d’autant plus intéressante qu’elle n’avait pas eu lieu l’année passée. Cette lacune s’explique probablement par un manque cruel de chiffres à jour sur plusieurs des grandes thématiques abordées (pratiques sportives, économie du sport, équipements sportifs, sport de haut niveau, femmes et sport, diplômes et emplois sportifs), et cela malgré la création au sein du ministère de l’Observatoire de l’économie du sport il y a un an. Ainsi, la livraison de 2017 comporte encore un grand nombre de statistiques datées de 2010, à commencer par les principaux chiffres concernant la pratique sportive. On s’étonnera au passage que le nombre de pratiquants réguliers de 15 ans ou plus soit donc de 64%, si l’on ajoute ceux qui pratiquent une fois par semaine (22%) et ceux qui pratiquent plus de une fois par semaine (42%), alors que la catégorie équivalente en 2015 (toujours établie selon les chiffres de 2010) donnait 65% d’individus de 15 ans ou plus pratiquant au moins une fois par semaine… Même si les chiffres sont donc anciens, rappelons que la marche de loisir est, de loin, l’activité physique la plus pratiquée par les Français (53% de la population s’y adonne), devant la natation de loisir (24%), la marche utilitaire (24%) et le vélo de loisir (22%).

Le football repart à la hausse, le tennis continue de baisser

Parmi les chiffres récents, notons ceux des licenciés des fédérations sportives. Où l’on apprend que la Fédération française de football, qui était passée sous la barre des 2 millions de licenciés en 2012, repart de l’avant, avec 2,135 millions de licenciés, ce qui fait d’elle la première fédération du pays, loin devant la Fédération française de tennis, dont les effectifs s’érodent lentement (1,052 million en 2016, contre 1,103 million en 2013 et 1,111 million en 2012). Toujours troisième, la Fédération française d’équitation accuse également une baisse régulière, mais conserve, avec 673.000 licenciés, une confortable avance sur la Fédération française de judo, en recul à 552.000 licenciés. En revanche, les fédérations de basket-ball et de handball, qui comptabilisent toutes deux 513.000 licenciés, continuent de voir leurs effectifs croître à un rythme soutenu. Pour ce qui est des équipements sportifs, leur nombre était de 269.497 au 1er juillet 2016, soit une hausse de 1% par rapport à 2014. Les parts respectives des trois types d’équipements les plus fréquemment recensés (terrains de grands jeux, courts de tennis et boulodromes) sont en très léger recul. Les plateaux d’éducation physique et sportive, les équipements équestres, les équipements d’activités de forme et de santé ainsi que les salles de combat sont, eux, en légère augmentation.

L’emploi sportif continue sa croissance

Nonobstant l’ancienneté des chiffres, le livret nous apprend encore que la dépense sportive nationale, qui était 36,5 milliards en 2012, s’élevait en 2013 à 38,1 milliards, soit une croissance de 4,5% pour une part du PIB de 1,8%, contre 1,74% un an plus tôt. Cette hausse étant principalement due à la dépense des ménages, tandis que celle du secteur public était en légère baisse et que celle des entreprises privées stagnait. En termes économiques encore, il est à souligner que les bateaux à voile et de plaisance sont les seuls biens du secteur sportif pour lesquels la France exporte plus qu’elle n’importe. Côté emploi, le sport continue de bien se porter. En 2015, 38.324 établissements du secteur privé (+1,2% en un an) employaient 124.286 salariés, soit une hausse de 2,7% sur un an et de 14,5% depuis 2010. Les effectifs les plus importants se retrouvent dans les « activités de clubs de sport » (81.861 salariés en 2015), devant la « gestion d’installations sportives » (19.326). Notons que parmi les principales « autres activités associées au sport », si la hausse des effectifs du commerce de détail d’articles de sport en magasin spécialisé (49.282 salariés, +8,9% en cinq ans) permet d’enregistrer une hausse globale, d’autres secteurs, comme la construction de bateaux de plaisance ou les remontées mécaniques, voient leurs effectifs salariés décliner. 02/05/17 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’article