La boule lyonnaise, un sport régional qui déborde de son berceau
550 structures couvertes en France
En termes d’équipements, le nombre de structures couvertes classées est passé de 410 en 2010 à 440 en 2015 (+7%). Celles-ci se répartissent en cinq catégories selon le type de compétitions qu’elles sont habilitées à recevoir : régionale (200), interrégionale (165), nationale (55), continentale (12) et internationale (8). A ce total, il convient d’ajouter 110 installations couvertes « de proximité ». Il est à noter que ces structures couvertes ne sont qu’une partie des structures de pratique de la boule lyonnaise. Jointe par Localtis, la FFSB précise que ses 1.915 associations sportives affiliées possèdent toutes au moins une structure de plein air. Par ailleurs, quand une structure couverte existe, elle est le plus souvent complétée d’une structure de plein air. D’un point de vue géographique, environ 50% des structures couvertes se situent dans l’ancienne région Rhône-Alpes. Midi-Pyrénées compte de son côté 10% des structures couvertes. Seule la Bretagne, qui possède son propre jeu de boules traditionnel dont les quelque 250 licenciés ont intégré la FFSB en 2015, ne compte aucune structure classée pour la boule lyonnaise.Des coûts de construction en hausse
Le nouveau règlement de la FFSB ne porte, comme c’est la règle, que sur les futures installations et sur les niveaux de compétition « continental » et « international ». Dans sa notice d’impact, la FFSB précise que le principal changement porte sur la hauteur des installations, qui passe de 5,50 mètres à 7 mètres, et cela « afin de s’aligner sur les règles fédérales édictées par la FFPJP » (Fédération française de pétanque et jeu provençal). En effet, les équipements couverts utilisés par les clubs affiliés à la FFSB sont susceptibles d’être mutualisés avec la pétanque, mais aussi l’escalade, le tir à l’arc ou la gymnastique rythmique et sportive. En termes de coût, la notice d’impact précise qu’un équipement de niveau « continental » neuf vaut 1,732 million d’euros HT, tandis qu’il en coûtera 1,752 million HT pour un équipement neuf de niveau « international ». […] 05/05/17 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’articleLes chiffres-clés du sport 2017 sont parus
Le football repart à la hausse, le tennis continue de baisser
Parmi les chiffres récents, notons ceux des licenciés des fédérations sportives. Où l’on apprend que la Fédération française de football, qui était passée sous la barre des 2 millions de licenciés en 2012, repart de l’avant, avec 2,135 millions de licenciés, ce qui fait d’elle la première fédération du pays, loin devant la Fédération française de tennis, dont les effectifs s’érodent lentement (1,052 million en 2016, contre 1,103 million en 2013 et 1,111 million en 2012). Toujours troisième, la Fédération française d’équitation accuse également une baisse régulière, mais conserve, avec 673.000 licenciés, une confortable avance sur la Fédération française de judo, en recul à 552.000 licenciés. En revanche, les fédérations de basket-ball et de handball, qui comptabilisent toutes deux 513.000 licenciés, continuent de voir leurs effectifs croître à un rythme soutenu. Pour ce qui est des équipements sportifs, leur nombre était de 269.497 au 1er juillet 2016, soit une hausse de 1% par rapport à 2014. Les parts respectives des trois types d’équipements les plus fréquemment recensés (terrains de grands jeux, courts de tennis et boulodromes) sont en très léger recul. Les plateaux d’éducation physique et sportive, les équipements équestres, les équipements d’activités de forme et de santé ainsi que les salles de combat sont, eux, en légère augmentation.L’emploi sportif continue sa croissance
Nonobstant l’ancienneté des chiffres, le livret nous apprend encore que la dépense sportive nationale, qui était 36,5 milliards en 2012, s’élevait en 2013 à 38,1 milliards, soit une croissance de 4,5% pour une part du PIB de 1,8%, contre 1,74% un an plus tôt. Cette hausse étant principalement due à la dépense des ménages, tandis que celle du secteur public était en légère baisse et que celle des entreprises privées stagnait. En termes économiques encore, il est à souligner que les bateaux à voile et de plaisance sont les seuls biens du secteur sportif pour lesquels la France exporte plus qu’elle n’importe. Côté emploi, le sport continue de bien se porter. En 2015, 38.324 établissements du secteur privé (+1,2% en un an) employaient 124.286 salariés, soit une hausse de 2,7% sur un an et de 14,5% depuis 2010. Les effectifs les plus importants se retrouvent dans les « activités de clubs de sport » (81.861 salariés en 2015), devant la « gestion d’installations sportives » (19.326). Notons que parmi les principales « autres activités associées au sport », si la hausse des effectifs du commerce de détail d’articles de sport en magasin spécialisé (49.282 salariés, +8,9% en cinq ans) permet d’enregistrer une hausse globale, d’autres secteurs, comme la construction de bateaux de plaisance ou les remontées mécaniques, voient leurs effectifs salariés décliner. 02/05/17 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’article