Réforme des vidanges des piscines : 1,2 milliard de litres d’eau économisés

Sport et développement durable sont des idées qui vont bien ensemble. C’est en tout cas ce que tendent à confirmer les derniers chiffres-clés présentés par la mission Sport et développement durable du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Portant sur l’année 2016, ils mettent en avant plusieurs statistiques concernant l’un des principaux axes de travail de la mission : l’organisation d’évènements sportifs « verts ». On apprend ainsi que 21 événements internationaux français, regroupant 120.000 sportifs provenant de plus de 200 nations et 20 millions de spectateurs cumulés, avaient signé l’an passé des engagements écoresponsables. Dans le même ordre d’idée, le bilan du dispositif Optimouv, lancé en décembre 2015 et qui propose des scenarios d’organisation des rencontres sportives pour réduire le nombre de kilomètres parcourus dans le cadre des compétitions, est conforme aux prévisions : le nombre de kilomètres générés par les 3,5 millions de rencontres sportives gérées par le logiciel a pu être réduit de 15%. Autre initiative récente qui rencontre un succès : le programme Tri-tour, qui prend la forme d’une tournée nationale de prévention-tri-recyclage des déchets, a bénéficié en 2016 à 25 évènements sportifs. Mais la statistique la plus spectaculaire de ces chiffres-clés du sport et du développement durable provient des économies réalisées par la nouvelle réglementation des piscines accueillant du public qui a réduit à une, au lieu de deux, le nombre de vidange annuelle obligatoire : 1,2 milliard de litres d’eau économisés.[…] 16/05/17 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’article  

JO 2024 : « Nous avons besoin des professionnels de la construction ! », A.Hidalgo

INTERVIEW. Alors que les onze membres de la commission d’évaluation du Comité international olympique (CIO) effectuent leur visite sur les sites pour étudier le dossier de candidature parisien à l’organisation des JO en 2024, la maire de Paris, Anne Hidalgo, rappelle à Batiactu quelles sont les forces architecturales, urbanistiques et sociales du projet.

Depuis le dimanche 14 mai, la ville de Paris accueille en grande pompe, jusqu’à mardi 16, la commission d’évaluation du Comité international olympique (CIO), qui vient jauger les capacités de la capitale française pour organiser les Jeux olympiques 2024. Anne Hidalgo, maire de Paris, nous détaille les points forts du projet de la capitale.
15/05/17 – Batiactu.com – Lire l’interview

Les normes sportives volontaires : un jeu très collectif

Au-delà des normes sportives obligatoires, nombre de collectivités sont partie prenante dans l’élaboration de normes volontaires, entre autres dans le domaine des sports de nature, sous la houlette de l’Afnor. Une démarche qui, partant des besoins et associant tous les acteurs, prend parfois un certain temps… mais dont les élus locaux ont tout à gagner.
Les normes sportives obligatoires, émanant des règlements des fédérations sportives, sont souvent la hantise des élus locaux. Un changement de tracé sur un terrain de basket-ball, et voilà le sol d’un gymnase tout neuf à refaire, moyennant plusieurs dizaines de milliers d’euros… Pourtant, quand il s’est agi d’aménager des parcours de trail – la course à pied en milieu naturel, en pleine expansion -, les conseils départementaux de l’Isère et de la Savoie, bientôt suivis de l’Ardèche, de la Haute-Savoie et de la ville de Besançon, se sont empressés de réclamer une norme… volontaire. Pour cela, ces collectivités se sont tournées vers l’Afnor. Afin d’établir une norme portant sur l’aménagement des parcours permanents de trail, qui sera publiée en juin 2017, l’Association française de normalisation a mis les collectivités parties prenantes autour de la table, tout comme le pôle ressources sport de nature du ministère des Sports et la Fédération française d’athlétisme.

Les collectivités incontournables

L’exemple du trail illustre à merveille la méthode de l’Afnor en matière de normes sportives, basée sur le jeu collectif. « L’Afnor ne s’autosaisit jamais d’un sujet, explique Grégory Berthou, responsable du développement de la normalisation du secteur sports et loisirs au sein de l’association. Ce sont toujours les acteurs de la chaîne qui expriment leurs besoins : utilisateurs, fédérations, pouvoirs publics, organismes fédérateurs de type Fedairsport ou collectivités, lesquelles sont incontournables pour nous car elles sont propriétaires de 80% des équipements sportifs. » La norme sur le contrôle des buts publiée il y a sept ans, avec une forte participation de l’Association des maires de France (AMF), de l’Andes (Association nationale des élus en charge du sport) et de l’Andiiss (Association nationale des directeurs d’installations et des services des sports), a été emblématique de cette méthode. « Nous avions tout le monde autour de la table pour décider de ce qu’il fallait contrôler, de la façon dont il fallait contrôler et à quelle fréquence, ou encore si on pouvait soi-même contrôler ou s’il fallait passer par un bureau de contrôle. Tout cela a fait l’objet de discussions pendant deux ans et a permis d’aboutir à quelque chose qui aujourd’hui, sept ans après, reste toujours d’actualité », se réjouit Grégory Berthou.

370 normes sportives

Avec des réunions qui ont régulièrement réuni quarante voire cinquante participants, l’élaboration de la norme sur les buts fait toutefois figure d’exception. « Nous travaillons sur le mode du consensus, et au dessus d’une vingtaine de personnes, il est parfois difficile d’avancer, pointe Grégory Berthou. Or nous essayons d’organiser ces démarches dans un temps raisonnable. Pour développer une norme au niveau national, il faut environ une année. » Il existe aujourd’hui quelque 370 normes sportives d’application volontaire publiées par l’Afnor. Si l’association a plus de 90 ans d’existence, il a fallu attendre le début des années 1990 pour voir émerger le sport parmi ses sujets de travail. Au sein de l’Afnor, les normes sportives sont élaborées par différentes structures, les commissions de normalisation. Il en existe une sur les piscines, une autre sur les sols sportifs, tandis que plusieurs traitent des aires de jeux. Au total, une vingtaine de commissions s’occupent des équipements et du matériel sportifs. De plus, ces commissions sont transversales. Ainsi la normalisation des piscines couvre la conception de l’équipement mais aussi son exploitation. « Il est fondamental de parvenir à mettre dans la même commission l’ensemble des acteurs de la chaîne, plaide Grégory Berthou. L’œil de l’exploitant sur la phase de conception est très intéressant pour éviter des erreurs qui vont coûter cher en termes d’exploitation. »[…] 12/05/17 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’article