Stade Pierre-Mauroy: un rapport épingle une exploitation déficitaire
La Chambre régionale des comptes (CRC) des Hauts-de-France a critiqué la sous-exploitation du stade Pierre-Mauroy, près de Lille, un équipement multi-fonctions trop peu utilisé pour les événements non sportifs, dans un rapport parvenu à l’AFP.
Inauguré en 2012, le grand stade de la métropole lilloise a la particularité d’être une enceinte de 50.000 places avec un toit rétractable, où joue le Losc (L1), et qui peut se muer en « boîte à spectacle » pouvant accueillir 25.000 personnes. Pour sa construction, la Métropole européenne de Lille (MEL) a eu recours à un partenariat public-privé (PPP) avec le groupe de BTP Eiffage.
Dans ce rapport d’une quarantaine de pages daté du 1er mars, qui doit être présenté jeudi soir au conseil de la MEL, la CRC estime que « tant pendant sa phase de construction, que pendant l’exploitation depuis 2012, la Métropole a géré son projet grand stade avec rigueur ». D’après Damien Castelain, président de la MEL (sans étiquette), « la procédure de PPP et la rigueur avec laquelle la MEL a fait appliquer le contrat ont été très protecteurs des finances publiques et par là-même des impôts des métropolitains ».
En revanche, l’organe de contrôle pointe des premières années d’exploitations déficitaires. En cause notamment « l’insuffisance d’activité et le manque de rentabilité pour la partie événementielle, liés à l’absence d’expertise initiale dans ce domaine de la société de projet Elisa », filiale à 100% de Eiffage et créée spécifiquement pour répondre à ce contrat.
Celle-ci « ne présentait pas de compétence particulière dans la gestion d’un équipement multifonctionnel (….) et s’est ainsi confrontée à une difficulté forte pour la programmation des spectacles et des compétitions sportives. »
Face à cette critique, la société Elisa, installée dans l’enceinte du stade, juge que « les difficultés rencontrées au démarrage de l’exploitation du stade correspondent à une phase de montée en charge habituelle (…) ».
La programmation de plusieurs artistes en 2017 (Depeche Mode, Justin Bieber, Céline Dion…) doit montrer « la pertinence des choix techniques initiaux pour installer le stade sur le marché événementiel », d’après Elisa.
La maire de Lille Martine Aubry avait déclaré en octobre 2016 qu’il pourrait y avoir plus de spectacles « si Eiffage se bougeait un peu ».
Selon la CRC, une persistance des déficits « pourrait ne pas être supportable » pour Elisa, même si la société-mère « dispose de capacités financières élevées ». La construction du stade avait entraîné des surcoûts estimés à 132 millions d’euros à la charge du partenaire privé qui font l’objet « d’un contentieux toujours pendant devant le juge administratif » avec la MEL, note le rapport.
31/05/17 – lesechos.fr – Lire l’article
PSG : dans les coulisses du nouveau centre d’entraînement
Nous vous présentons le plan du futur campus du club parisien, qui sera inauguré en 2020 à Poissy, dans les Yvelines.
Un investissement estimé entre 250 et 300 millions d’euros, 74 hectares, 15 terrains de football… On connaît désormais avec précision à quoi ressemblera le futur centre d’entraînement du PSG qui sera implanté à Poissy (Yvelines), en bordure de l’A 13 et de l’A 14, à une vingtaine de minutes de la porte d’Auteuil. Les travaux devraient débuter à l’automne 2018 pour une mise en service pour la saison 2020-2021. Nous vous présentons en exclusivité l’organisation du campus PSG qui sera sans doute le plus beau et le plus fonctionnel du monde. Le dénivelé des terrains a permis au cabinet Wilmotte et Associés (qui a conçu notamment l’Allianz Rivera ou la cathédrale orthodoxe de Paris) d’imaginer un ensemble aménagé en trois niveaux. Celui réservé à l’équipe professionnelle surplombera le complexe et sera composé de trois terrains (avec une tribune de 500 places) et un bâtiment principal où les joueurs auront tout à disposition : vestiaires, salle de musculation, espace médical, salle de restauration et des chambres au dernier étage[…] 01/06/17 – leparisien.fr – Lire l’article