CREPS : un nouveau pôle sportif d’excellence pour les Pays de la Loire en 2020

Lieu d’innovation dédié au sport, le nouveau CREPS régional ouvrira ses portes à l’automne 2020 à La Chapelle-sur-Erdre, en Loire-Atlantique. La Région des Pays de la Loire, maitre d’œuvre architectural de l’ouvrage, mobilisera 25,5 millions d’euros, sur une enveloppe globale de 38,3 millions d’euros. Nous sommes la première région sportive de France » a rappelé le président de la Région, Bruno Retailleau. En accueillant le cabinet d’architecture AURA, retenu par la Région des Pays de la Loire pour la construction du nouveau pôle sportif régional, Bruno Retailleau a souligné combien « les grands événements sportifs – le Vendée globe, les 24 Heures du Mans, le Tour de France – et les Pays de la Loire entretiennent une relation privilégiée ». Une raison suffisante pour « faire-valoir notre attachement au sport et honorer les disciplines qui dépassent la seule pratique. Le sport est bien plus que cela, c’est une façon d’être ensemble. La construction de ce nouveau CREPS revêt d’une dimension symbolique forte pour notre région. » a Région, qui assure la maîtrise d’ouvrage de ce nouvel espace de 11 700 m², a confié la réalisation de ce nouveau CREPS au cabinet d’architecture AURA, lauréat du projet de construction. « Le projet proposé était de créer un trait d’union entre la ville et l’espace naturel, entre la pratique sportive et le savoir, entre la performance et la recherche », confirme François Reuillon, l’architecte du projet. Construit autour des qualités du grand paysage de la trame verte et bleue de la vallée de l’Erdre, l’équipement préserve l’alimentation de la zone humide et le développement de la biodiversité. Il répond aux exigences de performances énergétiques de la Région et s’articule autour de deux pôles : « en partie nord du terrain, les équipements sportifs dédiés au tir à l’arc, à la musculation et au tennis de table principalement, le pôle innovation et un parc de stationnement mutualisé. Et en partie sud, les entités administratives, de formation, d’hébergement et de restauration », décrit François Reuillon. « Nous avons vraiment cherché à adapter la fonctionnalité du CREPS à la topologie des lieux. »[…] L’implantation du futur CREPS se fera sur le site la Babinière à La Chapelle‐sur‐Erdre. Le terrain, cédé gratuitement par Nantes Métropole, est situé à proximité d’une desserte du tram‐train et du centre éducatif. « Les équipements sportifs proposés, dédiés notamment au tennis de table, au tir à l’arc, à la musculation confirment notre choix de développer, dans une logique d’innovation et d’excellence, une offre de services à forte valeur ajoutée » explique Laurence Garnier, vice-présidente de La Région déléguée notamment au sport.[…] 04/06/17 – www.paysdelaloire.fr – Lire l’article  

Stade Pierre-Mauroy: un rapport épingle une exploitation déficitaire

La Chambre régionale des comptes (CRC) des Hauts-de-France a critiqué la sous-exploitation du stade Pierre-Mauroy, près de Lille, un équipement multi-fonctions trop peu utilisé pour les événements non sportifs, dans un rapport parvenu à l’AFP.
Inauguré en 2012, le grand stade de la métropole lilloise a la particularité d’être une enceinte de 50.000 places avec un toit rétractable, où joue le Losc (L1), et qui peut se muer en « boîte à spectacle » pouvant accueillir 25.000 personnes. Pour sa construction, la Métropole européenne de Lille (MEL) a eu recours à un partenariat public-privé (PPP) avec le groupe de BTP Eiffage.
Dans ce rapport d’une quarantaine de pages daté du 1er mars, qui doit être présenté jeudi soir au conseil de la MEL, la CRC estime que « tant pendant sa phase de construction, que pendant l’exploitation depuis 2012, la Métropole a géré son projet grand stade avec rigueur ». D’après Damien Castelain, président de la MEL (sans étiquette), « la procédure de PPP et la rigueur avec laquelle la MEL a fait appliquer le contrat ont été très protecteurs des finances publiques et par là-même des impôts des métropolitains ».
En revanche, l’organe de contrôle pointe des premières années d’exploitations déficitaires. En cause notamment « l’insuffisance d’activité et le manque de rentabilité pour la partie événementielle, liés à l’absence d’expertise initiale dans ce domaine de la société de projet Elisa », filiale à 100% de Eiffage et créée spécifiquement pour répondre à ce contrat.
Celle-ci « ne présentait pas de compétence particulière dans la gestion d’un équipement multifonctionnel (….) et s’est ainsi confrontée à une difficulté forte pour la programmation des spectacles et des compétitions sportives. »
Face à cette critique, la société Elisa, installée dans l’enceinte du stade, juge que « les difficultés rencontrées au démarrage de l’exploitation du stade correspondent à une phase de montée en charge habituelle (…) ».
La programmation de plusieurs artistes en 2017 (Depeche Mode, Justin Bieber, Céline Dion…) doit montrer « la pertinence des choix techniques initiaux pour installer le stade sur le marché événementiel », d’après Elisa.
La maire de Lille Martine Aubry avait déclaré en octobre 2016 qu’il pourrait y avoir plus de spectacles « si Eiffage se bougeait un peu ».
Selon la CRC, une persistance des déficits « pourrait ne pas être supportable » pour Elisa, même si la société-mère « dispose de capacités financières élevées ». La construction du stade avait entraîné des surcoûts estimés à 132 millions d’euros à la charge du partenaire privé qui font l’objet « d’un contentieux toujours pendant devant le juge administratif » avec la MEL, note le rapport.
31/05/17 – lesechos.fr – Lire l’article

PSG : dans les coulisses du nouveau centre d’entraînement

Nous vous présentons le plan du futur campus du club parisien, qui sera inauguré en 2020 à Poissy, dans les Yvelines.

Un investissement estimé entre 250 et 300 millions d’euros, 74 hectares, 15 terrains de football… On connaît désormais avec précision à quoi ressemblera le futur centre d’entraînement du PSG qui sera implanté à Poissy (Yvelines), en bordure de l’A 13 et de l’A 14, à une vingtaine de minutes de la porte d’Auteuil. Les travaux devraient débuter à l’automne 2018 pour une mise en service pour la saison 2020-2021. Nous vous présentons en exclusivité l’organisation du campus PSG qui sera sans doute le plus beau et le plus fonctionnel du monde. Le dénivelé des terrains a permis au cabinet Wilmotte et Associés (qui a conçu notamment l’Allianz Rivera ou la cathédrale orthodoxe de Paris) d’imaginer un ensemble aménagé en trois niveaux. Celui réservé à l’équipe professionnelle surplombera le complexe et sera composé de trois terrains (avec une tribune de 500 places) et un bâtiment principal où les joueurs auront tout à disposition : vestiaires, salle de musculation, espace médical, salle de restauration et des chambres au dernier étage[…] 01/06/17 – leparisien.fr – Lire l’article