A un an du Mondial-2018 en Russie, quelques retards et des interrogations

A un an du coup d’envoi, la Russie est en ordre de marche, malgré quelques retards dans la construction de ses stades, pour accueillir le Mondial-2018 et montrer un visage rassurant et festif à la planète foot. C’est la première fois depuis la création du trophée Jules Rimet en 1930 que le Mondial se joue dans un pays d’Europe de l’Est.Le tournoi pose plusieurs défis à la Russie: organiser un événement d’ampleur mondial alors que les attentats perpétrés par l’organisation jihadiste Etat islamique se multiplient, notamment en Europe, attirer les supporters alors que le pays souffre d’une mauvaise image de marque sur fond de nouvelle Guerre froide avec les Occidentaux, ou susciter l’engouement populaire.Mais les responsables russes assurent, le coeur sur la main, que leur pays sera prêt le 14 juin 2018 pour le match d’ouverture. Un constat partagé par la Fifa, dont le président Gianni Infantino s’est dit lors de sa dernière visite à Moscou, fin mai, « satisfait » des préparatifs de la Coupe du monde.Pour l’heure, seuls les quatre stades sélectionnés pour la Coupe des Confédérations –Sotchi, Kazan, Saint-Pétersbourg et l’Otkrytie Arena de Moscou– sont terminés. Et cette mini-répétition du Mondial, qui démarre samedi, fera figure de test pour l’enceinte de Saint-Pétersbourg.Malgré des travaux ayant duré 10 ans pour un budget plusieurs fois dépassé, le stade a enchaîné les déconvenues. Dernière en date, après l’instabilité du terrain et des problèmes d’étanchéité du toit, l’état de la pelouse qui a dû être changée à la hâte.Quant aux stations de métro qui doivent desservir ce stade de 68.000 places, elles ne sont pas encore terminées.Les chantiers des huit autres enceintes du Mondial, qui doivent être livrées au dernier trimestre 2017, sont eux dans les temps. Exception: Samara, où le Premier ministre Dmitri Medvedev a reconnu en avril que les travaux ne seraient pas finis avant 2018 malgré la mobilisation de 2.000 ouvriers, sans toutefois que ce retard n’ait de conséquences. Reste que la Russie n’est pas épargnée par les critiques touchant aux conditions de travail.La Fifa a ainsi découvert « de fortes preuves » suggérant la présence de travailleurs illégaux nord-coréens sur le chantier du stade de Saint-Pétersbourg, provoquant la réaction outrée des Fédérations scandinaves de football. Interrogé par l’AFP, Alexeï Sorokine, directeur général du comité d’organisation du Mondial, a reconnu que des Nord-Coréens avaient été employés mais que « leurs conditions de travail n’étaient pas vraiment différentes des conditions de travail des autres ouvriers ». Infrastructures touristiques Pour un pays qui ne connait pas le tourisme de masse et reste marqué par l’héritage soviétique, l’enjeu est aussi de développer ses infrastructures. Premier obstacle: le transport. La Russie n’a sélectionné que des villes situées dans sa partie européenne mais les distances restent grandes, seules Nijni-Novogorod et Saint-Pétersbourg étant reliées à Moscou par un train express.Les supporters qui voudront suivre leur équipe devront donc miser sur l’avion, la Russie ayant entrepris de rénover les aéroports des villes-hôtes. Les deux principaux aéroports moscovites, Cheremetievo et Domodedovo, vont ainsi se doter de deux nouveaux terminaux.Mais la rénovation de l’aéroport de Kaliningrad, enclave russe au coeur de l’Union Européenne, a pris un énorme retard et provoqué le départ de l’entreprise chargée du chantier. Selon la direction de cet aéroport hors d’âge, les travaux ne seront pas finis avant mars 2018.Parallèlement, la Russie travaille à se rendre plus accessible. Les autorités ont ainsi promis de généraliser l’usage de l’anglais et quelque 30.000 volontaires sont formés pour accueillir et orienter les supporters..[…] 12/06/17 – www.lepoint.fr/sport – Lire l’article

Malgré une large exonération fiscale, l’Euro de basket 2015 a rapporté de l’argent à l’Etat

Fallait-il ou non exonérer fiscalement les grands événements sportifs internationaux organisés en France ? Le débat a fait couler beaucoup d’encre au moment de l’adoption d’une telle exonération par le biais de la loi du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014. Cette mesure faisait suite à l’engagement, en 2010, du gouvernement à mettre en place un dispositif fiscal permettant l’exonération de nombreuses charges en faveur de la structure organisatrice de l’événement, en l’occurrence l’UEFA et sa filiale ad hoc la SAS Euro 2016, dans le cadre de la candidature de la France à l’organisation de l’Euro 2016 de football. Aux termes de la loi, les organismes chargés de l’organisation en France d’une compétition sportive internationale ou leurs filiales ne sont pas redevables de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux, de même, ils sont exonérés de retenue à la source notamment sur les revenus de capitaux mobiliers et sur les salaires correspondant à des prestations sportives. L’exonération s’étend encore à la taxe sur les salaires, aux participations, à la taxe d’apprentissage et à la contribution supplémentaire à l’apprentissage pour les rémunérations versées aux salariés de l’organisme ou de ses filiales lorsque les fonctions exercées par les salariés sont directement liées à l’organisation de la compétition. Pour bénéficier d’une telle exonération, un certain nombre de critères précis devaient être respectés. Parmi ceux-ci, notons « les retombées économiques exceptionnelles » que doit entraîner la compétition exonérée. Au total, six compétitions furent retenues dans le dispositif sur la période 2015-2019

Un coût de 3,7 millions pour l’Etat

La direction des Sports du ministère des Sports a souhaité analyser l’impact économique lié à cette exonération fiscale. Elle a ainsi réalisé un rapport sur la base des éléments financiers et économiques transmis par les organisateurs des événements bénéficiant de ce dispositif. Le premier à avoir rendu sa copie a été le championnat d’Europe de basketball masculin 2015, qui était également le premier à bénéficier du dispositif. Dans ce rapport dont Localtis a obtenu une copie, le bilan économique de cette compétition qui s’est déroulée à Montpellier puis à Lille durant 17 jours fait état de 292.100 spectateurs ayant généré des recettes en billetterie et hospitalités (places à valeur ajoutée) d’un montant de 14,5 millions d’euros. Le nombre de visiteurs étrangers s’établit pour sa part à 116.900, pour des recettes de 5,8 millions au stade et de 35,4 millions en hôtellerie, restauration et transports. Quant aux dépenses, elles s’élevaient à 16,2 millions d’euros pour l’organisation et à 3,7 millions pour les investissements en infrastructures. Au final l’Euro de basket 2015 représente un chiffre d’affaires de quelque 21 millions d’euros et des charges de 16 millions, pour un bénéfice de l’ordre de 4,7 millions. En termes d’exonération fiscale, l’impôt sur les sociétés (IS) a donc été estimé à 1,57 million d’euros et la contribution sociale de solidarité à 27.000 euros, soit un manque à gagner pour les finances publiques d’environ 1,6 million d’euros. Notons par ailleurs que la contribution exceptionnelle à l’IS, qui concerne les sociétés ayant réalisé un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions, ne concernait pas l’organisation de cette compétition. La cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE), due par les entreprises qui réalisent plus de 500.000 euros de chiffre d’affaires hors taxe, s’élèverait pour l’Euro de basket 2015 à environ 100.000 euros. Quant aux taxes assises sur les salaires, elles ont été jugées quasi nulles car la plupart des personnes ayant travaillé pour le comité d’organisation étaient des salariés de la Fédération française de basketball. Si l’on ajoute à cela une subvention du CNDS (Centre national pour le développement du sport) de deux millions, le coût total de l’organisation de l’Eurobasket 2015 pour l’Etat est estimé selon le rapport à 3,7 millions d’euros.

Des villes-hôtes bénéficiaires

Du côté des recettes fiscales, le bilan estime la TVA sur la billetterie à 1,8 million d’euros, la TVA sur les dépenses d’organisation à 3,2 millions et la TVA sur les dépenses des visiteurs étrangers à 7,1 millions, soit un gain pour l’Etat de 12,1 millions. Une fois retranché le manque à gagner fiscal, l’estimation de l’impact positif total de l’événement sur les finances de l’Etat est de 8,4 millions d’euros.[…] 08/06/17 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’article  

La Belgique ouvre les portes de sa première piscine municipale bio

À une trentaine de kilomètres de Valenciennes, la ville de Dour vient d’inaugurer la première piscine municipale bio et écologique de Belgique. L’eau est filtrée et épurée naturellement grâce aux roseaux et aux iris, pour le plus grand bonheur des baigneurs. À Dour, c’est l’écosystème qui se met au service des loisirs, et inversement. L’eau verte et pourtant limpide de la nouvelle piscine municipale n’abrite ni chlore, ni produits chimiques. Le filtrage est naturel et se fait grâce aux plantes présentes dans le bassin aux côtés des baigneurs. “Pour que les plantes grandissent, elles doivent se nourrir en mangeant les impuretés. Elles les trouvent dans la piscine et sont apportées par la météo mais aussi par les baigneurs”. Un baptême de plongée dans une piscine biologique, une première en Europe   Pour le monde de la plongée, la piscine biologique était le “chaînon manquant” entre la piscine chauffée, couverte et chlorée, et un milieu naturel qui peut être hostile. Une fosse de plongée sera alors accessible mi-juin, une première en Europe pour une piscine biologique. “Ici, on peut faire les premières initiations et les premiers baptêmes de plongée avec les débutants en milieu naturel, sans que ce soit trop impressionnant parce qu’il y a 20 mètres de profondeur.” La piscine demande 6h d’entretien par jour mais promet de belles après-midis de baignade. 08/06/17 – bioalaune.com – Lire l’article