Le stade Pierre-Mauroy se pare d’ocre en vue de la Coupe Davis

Le Nordiste Lucas Pouille et sa bande débarquent ce lundi à Lille. Les Bleus prennent leurs quartiers avant la demie-finale de la Coupe Davis de tennis. Ils s’entraîneront mardi sur le court du stade Pierre-Mauroy. Un stade en plein chantier avant les premiers coups de raquette.

Les tennismen français sont, paraît-il, plus à l’aise sur terre battue que sur gazon. Exit donc la pelouse de foot, les équipes de la FFT (Fédération Française de Tennis), s’attellent à mettre l’ocre sur le stade Pierre-Mauroy de Lille, en vue de la demie-finale de Coupe Davis dés vendredi entre la France et la Serbie.
Le délai est court pour transformer le stade en court de tennis. Trois jours, pas plus, la faute au match du LOSC vendredi dernier à domicile. Mais les équipes de la FFT sont bien rodées depuis la finale de Coupe Davis, il y a 3 ans, ici-même entre la France et la Suisse. Une vingtaine de personnes se relaie en permanence et vient de poser les 150 tonnes de calcaire au sol, du calcaire blanc qui provient de l’Oise. Reste maintenant à l’aplanir sur une surface de 40 mètres par 20, soit la grandeur du court. Pour lui donner l’aspect et la couleur de la terre battue, de la poudre de brique, sera ajoutée. Quant aux sièges qui font face à la tribune Nord, ils sont déjà installés. Des conditions de jeu en extérieur Petite particularité cette année, les organisateurs doivent penser à des rigoles en cas de pluie, sur les côtés du court. Une petite averse : le court est donc bâché. Une grosse averse : le toit peut être fermé, et pas question de le rouvrir, les matchs se terminent avec. […] 10/09/17 – francebleu.fr – Lire l’article

J.O. 2024-2028 : and the winners are …

Mercredi à 13h05 heure de Lima (20h05 heure de Paris), ce sera la fin du « suspens ». Thomas Bach officialisera lors de la 131e session plénière du CIO, le nom des villes hôtes des Jeux Olympiques de 2024 et de 2028. C’est donc la dernière ligne droite pour toute l’équipe de Paris 2024, la fin d’un marathon qui aura commencé le 23 juin 2015, avec la déclaration officielle de candidature au CNOSF. Retrouvez l’analyse d’Armand de Rendinger, consultant expert du monde de l’olympisme, dans ce nouveau JO-rama.
Depuis l’acceptation officielle de la municipalité de Los Angeles, début août 2017, d’organiser les J.O. de 2028 et donc de laisser le champ libre à Paris pour organiser ceux de 2024, quelle est l’utilité du vote d’attribution des J.O. par le CIO prévu le 13 septembre à Lima ? A priori pour certains à peu de choses semble-t-il et ce d’autant plus qu’il n’y a plus de suspense pour les deux villes restant encore en lice. Entretenir celui-ci ou faire croire le risque d’une mauvaise surprise pour Paris, décidée et dorénavant seule à ne concourir que pour les J.O. de 2024, relève autant d’une forme de posture que d’une communication trompeuse. A posteriori et en y regardant de plus près, le vote, au plan juridique et protocolaire, a cependant une importance certaine. En effet, lorsque le 11 juillet 2017, le CIO a approuvé à l’unanimité le principe de la double attribution des Jeux de 2024 et de 2028, il a exigé que les trois acteurs (membres désignés du CIO, Paris et Los Angeles), signe un accord tripartite concernant leur répartition et ce, au plus tôt. C’est cet accord, signé au préalable, qui fera l’objet d’un vote de ratification par le CIO, réuni en Session à Lima. Si l’accord n’est pas signé, il n’y aurait pas de vote de ratification et le risque serait de revenir au vote traditionnel et secret, avec toutes les habituelles incertitudes, pour la seule attribution des J.O. de 2024. A ce stade, une telle hypothèse est-elle possible ou reste théorique ? Bien qu’en Olympisme on peut tout imaginer, cela me paraît peu probable et ce d’autant plus que le CIO met en place un cérémonial particulier d’annonce du résultat du vote de ratification à Lima, lequel cérémonial aurait pour objectif de démontrer qu’aucune des deux villes ne sorte de Lima vaincue ou frustrée. Que des villes victorieuses et ce, sous la houlette d’un Président du CIO, Thomas Bach, heureux ! La seule interrogation est de savoir si au 31 août 2017 les deux villes Paris et Los Angeles ont effectivement signé ou non cet accord tripartite. Selon les rumeurs qui bruissent, notamment sur les réseaux sociaux se disant bien informés, cela ne serait pas encore le cas. Vraie ou fausse, cette information, faute de confirmation officielle, contribue à entretenir l’image de cette sorte de partie de « poker menteur » qu’entretiennent certains entre Los Angeles et Paris, sachant que la capitale française n’a jamais cessé de camper sur ses positions quant à ses objectifs et ses relations avec le CIO et sa ville concurrente. Il serait vraiment contre-productif et pénalisant pour les relations futures entre les différents acteurs concernés si une telle rumeur relative à la signature de l’accord s’avérait exacte et que ce retard soit ressenti par le CIO comme un acte de méfiance à son égard ou comme une volonté de certains responsables actuels de l’une quelconque des villes candidates de prolonger, au-delà des échéances fixées, le temps des négociations. Prolongement dans le seul but d’obtenir des sommes supplémentaires par rapport au montant de celles qui lui ont été déjà allouées. Dans ce monde impitoyable, olympique ou pas, rien n’échappe à la rumeur : « business is business » entendons-nous répéter à l’envie par les pourfendeurs et autres détracteurs de la gestion du mouvement sportif international ! Nonobstant ces rumeurs fondées ou non, gageons toutefois que cet accord, exigé par le CIO, a été signé ou aura été signé en bonne et due forme par Los Angeles et Paris avant le vote du 13 septembre prochain. Gageons aussi que la frustration de ne pas connaître le suspense et l’émotion que suscite tout vote du CIO lors d’une attribution des Jeux sera largement compensée, pour les fans des J.O. de 2024 à Paris, par la joie de se voir attribuer ceux-ci, faute de concurrence dans l’ultime ligne droite. Soyons assurés aussi que ces dernières semaines n’ont pas été utilisées que pour faire de la communication et que durant celles-ci Paris 2024 a soigné son lobbying auprès des décideurs olympiques et a travaillé les bases de ce que sera la réalité olympique dans le contexte français pour Paris et la France à compter du 13 septembre 2017. Cela veut dire que toute la communication nationale, depuis juillet 2017 faisant croire que rien n’est joué, est inutile? Inutile peut-être, mais nécessaire. Paris reste dans sa logique de communication nationale qu’elle met en œuvre depuis plus de deux ans. Compte tenu du déficit de mobilisation derrière les J.O. en France depuis des années (Paris 2024 n’en est certes pas responsable), les porteurs du projet se sentent dans l’obligation de poursuivre ce travail de justification des J.O. auprès du grand public. Le seul problème est que cette stratégie est coûteuse, ouvre à toutes les contestations possibles et surtout entraîne un amalgame entre une forme de propagande de la politique municipale de Paris et la promotion des bienfaits des J.O. A entendre les arguments politiques avancés sur l’utilité des J.O. (partage, héritage, valeurs olympiques et valeurs sociales, etc.) comparés aux exigences d’une organisation des J.O., pas certain qu’ils aient un quelconque poids par rapport aux préoccupations des Français quant aux coûts de Jeux et quant à la gouvernance et aux priorités que ceux-ci imposent. Assurément une fois l’attribution des J.O. de 2024 confirmée et fêtée comme il se doit, le plus dur et le plus passionnant va débuter sous la forme à court terme notamment de la réponse à quatre exigences, relevant toutes de la nécessité de transformer la politique sportive française : – La mise en place d’un audit circonstancié et en toute transparence des prévisions budgétaires des J.O., qui servira de cadre de référence pour les sept années à venir. Ces prévisions budgétaires devront bien dissociées ce qui relève de l’organisation des J.O. stricto sensu de dépenses municipales dont l’objet n’est pas indispensable au déroulement des Jeux. – La mise en œuvre d’une gouvernance appropriée et compétente à la préparation et à l’organisation des J.O. et ne relevant pas de simples arrangements politiques. – La réflexion sur l’impact des J.O. pour revoir tout le modèle de la politique sportive et de la gouvernance du sport en France. – La réforme et la transformation du rôle attribué au CNOSF dans la gouvernance du sport en France. Ces exigences sont d’autant plus fortes qu’elles s‘inscrivent dans un contexte français politique et sportif particulier. Avec l’arrivée d’une nouvelle génération de responsables politiques, ayant pour ambition notamment de donner à la France une nouvelle image à l’international, avec la volonté de promouvoir de nouvelles manifestations, comme l’Expo universelle de 2025, avec la concurrence de nouvelles manifestations sportives mondiales sur notre territoire, … Certain qu’il sera indispensable de ne pas se rater au plan économique et social quant à l’organisation de nos J.O. et quant à l’image qu’ils véhiculeront dans le monde. […] 09/09/17 – http://blog.lefigaro.fr – Lire l’article

Sports / Loisirs : les petites unités urbaines concentrent les installations de loisirs d’extérieur

Une étude au long cours, publiée dans Insee première de septembre 2017 et intitulée « Les dépenses des Français en loisirs de plein air », retrace l’évolution de ces dépenses depuis les années 1960. On apprend ainsi que depuis 1960, les dépenses des ménages en biens et services de plein air progressent plus vite que leur consommation totale. Par ailleurs, la répartition de ces dépenses a évolué. Par rapport aux générations précédentes, c’est désormais les dépenses liées au sport qui arrivent en tête (10,5 milliards d’euros en 2015), alors que les dépenses consacrées au jardinage (6,6 milliards d’euros en 2015), jadis en première place, sont désormais en retrait. Autre aspect intéressant de l’étude : le focus concernant les installations en loisirs d’extérieur. L’Insee nous révèle que les petites unités urbaines concentrent 58,5% de ces installations. Selon le type, cette part est plus ou moins importante. 76,9% des installations de camping se trouvent ainsi dans de petites unités urbaines, contre 35,5% des installations dédiées au jardinage. Dans ce dernier domaine, les moyennes unités urbaines (24,1%) et les grandes unités urbaines (27,8%) s’avèrent bien dotées. Les installations de loisirs d’extérieur consacrées au sport connaissent une répartition différente. 57,6% se trouvent dans de petites unités urbaines, 18% dans de moyennes unités urbaines et 18,9% dans de grandes unités urbaines. Quant à l’agglomération de Paris, elle ne regroupe que 5,5% des installations en loisirs d’extérieur dédiées au sport. 07/09/17 – Localtisinfo- Jean-Damien LESAY – Lire l’article