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La Ville de Bruxelles équipe ses piscines d’un dispositif de réduction drastique du chlore

La Ville de Bruxelles s’est lancée dans un programme d’installation d’équipements de traitement et de désinfection de l’eau de ses piscines par rayonnement ultra-violet. Objectif: permettre de réduire l’usage du chlore dans ses piscines publiques. Celle de Neder-Over-Heembeek a ainsi été équipée de la version la plus récente de ce dispositif qui lui permet de maintenir, depuis mai dernier, le taux de dérivés chlorés moyen dans l’eau sous la barre des 0,3 mg/litre. Les démarches ont été lancées pour équiper également la piscine de Laeken du système baptisé « Advanced Oxydation System 12MA-2 » au cours des prochains mois. Tout sera mis en oeuvre pour en équiper ensuite la piscine du centre, a indiqué l’échevin Alain Courtois, lundi lors d’une présentation de l’équipement de la piscine de Neder-Over-Heembeek. Les émanations de chlore sont susceptibles de provoquer des irritations de la peau, des yeux et des voies respiratoires (e.a. asthme), et des risques d’intoxication chronique et d’allergie. Le système installé à Neder-Over-Heembeek combine une faible quantité de chlore et une oxydation photo-catalytique de l’eau. Celle-ci passe dans un réacteur équipé d’une lampe UV dans lequel une petite quantité de peroxyde d’hydrogène est dosée en continu. Cette association permet de diminuer drastiquement la présence de chloramines dans l’eau, selon le même effet produit par la lumière solaire dans la nature. La quantité d’eau utilisée pour le filtrage est sensiblement moins élevée (30%). Le dispositif engendre également une économie d’énergie..[…] 25/09/17 -www.levif.be – Lire l’article

Jeux olympiques : la légende des retombées économiques

Depuis mercredi 13 septembre, date de l’annonce officielle, tout le monde est euphorique. Tout le monde se félicite de cette excellente nouvelle qui, en plus d’apporter fierté et renommée à la France entière, permettra de redynamiser la croissance économique. Vraiment ? Le Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, connu pour ses analyses ex-ante des grandes compétitions sportives, comme la Coupe du monde de rugby, en 2007, ou l’Euro de football, en 2016, a simulé plusieurs scénarii possibles. Il estime, notamment, que Paris 2024 rapportera au moins 5,3 milliards d’euros et jusqu’à 10,7 milliards d’euros, soit « des bénéfices de 294 à 594 millions d’euros par an sur dix-huit années ». En effet, durant l’événement, la France espère accueillir au moins 3 millions de supporters. À cela se rajoute la création de 119 000 emplois, au minimum, dans les secteurs du BTP, du tourisme et de l’événementiel. Enfin, les rentrées fiscales devraient exploser, avec plus de 250 millions d’euros sur la seule quinzaine de l’événement. Une aubaine donc pour la France et un argument supplémentaire pour les Jeux olympiques de 2024. Des effets d’éviction Seulement, en regardant plus en détail, on se rend compte que les grandes compétitions sportives internationales, quelles qu’elles soient, n’ont pratiquement jamais rapporté d’argent, n’ont jamais vraiment été bénéficiaires et n’ont jamais soutenu l’emploi durable. Appliquée au domaine du football mais étayée par de nombreux exemples sportifs, l’étude des économistes Bastien Drut et Richard Duahutois, parue dans leur livre Sciences sociales football club, vient d’ailleurs illustrer ce postulat. Premièrement, les effets mis en avant a priori ne sont pratiquement jamais constatés a posteriori. Certes, qu’il s’agisse d’une Coupe du monde ou des JO, on assiste à un regain de la croissance à l’instant t, durant toute la durée de la compétition, mais les impacts sont minimes et ne se répercutent pas sur les autres strates de l’économie nationale. Drut et Duhautois expliquent que les rapports ex ante –tous sauf ceux du CDES– oublient ce que les économistes appellent « les effets de substitution et les effets d’éviction ». Sur le marché touristique, les événements sportifs attirent du monde mais font aussi fuir des personnes, apeurées à l’idée de se retrouver au milieu des foules de supporters. Par exemple, la Coupe du monde 2014 et les Jeux olympiques 2016, au Brésil, n’ont ni augmenté ni diminué les chiffres du tourisme. Le pays étant déjà le plus touristique d’Amérique du Sud, les étrangers férus de sport ont tout simplement remplacé, « substitués », ceux qui avaient l’habitude de venir jusque-là. En France, c’est pareil. La Coupe du monde 1998, organisée dans le pays, n’a pas connu une croissance exceptionnelle du tourisme, il est resté exactement le même qu’il avait été en 1997 ou en 1999. Les supporters de foot ont seulement remplacé les visiteurs du musée du Louvre ou de la Tour Eiffel. Comme l’Euro 2016, d’ailleurs. Le niveau touristique était quasiment le même qu’en 2015 et était même inférieur à celui de 2017. Pas de boom donc. Un gouffre financier historique Enfin, le dernier élément est celui du coût. Si l’on se réfère à l’histoire des Jeux olympiques, les coûts prévus lors du dépôt du dossier de candidature sont pratiquement toujours dépassés. Et parfois de façon spectaculaire. L’économiste du sport Wladimir Andreff a montré que le taux moyen de dépassement était de 167 % depuis les JO de 1968. Paris pourrait très bien prendre ce risque et voir son budget, estimé à 6,5 milliards d’euros, dépasser et atteindre des niveaux dangereux. À Pékin, en 2008, le taux de dépassement était de 1130 %, celui de Barcelone, en 1992, de 156 %. Si, d’un côté, les grandes compétitions sportives ne rapportent pas et que, de l’autre, elles coûtent cher, cela pourrait rapidement devenir un gouffre financier pour Paris. Les points positifs de Paris Néanmoins, la ville a un double avantage à ce niveau-là. Premièrement, il n’y a pas eu de « malédiction du vainqueur », expression économique désignant la situation où le vainqueur d’une enchère ne bénéficiera pas du gain escompté car il a surpayé l’offre, face à une concurrence trop forte, « il est maudit ». Paris n’a pas été victime de cette « winner’s curse » puisque Paris était la seule ville candidate pour les Jeux de 2024. Boston, Rome ou encore Budapest s’étaient désistés. La ville n’a donc pas eu à surenchérir face à des propositions indécentes et promettre monts et merveilles au CIO pour décrocher la timbale. Elle a présenté un budget éco-responsable, simple et réaliste. C’est le deuxième argument : Paris a d’ores et déjà 95 % des infrastructures sportives. Les organisateurs vont « seulement » construire pour 2024 un centre aquatique, un village olympique et un média center. Pas un nouveau stade olympique de 1 milliard de dollars, comme à Pékin, en 2008, ou à Londres, en 2012, par exemple.[…] 19/09/17 – lagazette.fr – Lire l’article

JO Paris 2024 : tour d’horizon des chantiers à venir

DECRYPTAGE. Alors que la ville de Paris a tenu ce vendredi un conseil municipal extraordinaire pour célébrer l’attribution des Jeux olympiques 2024 à Paris, on en sait un peu plus sur les grands chantiers à venir. Découvrez les travaux qui attendent le Comité d’organisation d’ici au 2 août 2024.

Un conseil extraordinaire de la ville de Paris pas comme les autres. Ce vendredi 15 septembre, l’émotion était palpable chez la majorité des élus parisiens lorsqu’Anne Hidalgo et Tony Estanguet, co-président du Comité d’organisation des JO ont brandi le petit panneau « Paris 2024 » remis par le CIO. « Celui-là, on va le garder précieusement », a lancé la maire de Paris. Avant de rappeler que « dans les domaines de l’écologie, de la solidarité, de l’éducation, de l’emploi et de l’innovation, les Jeux seront dès demain un accélérateur et un moteur ». A son tour, Tony Estanguet a préféré évoqué « une vraie victoire collective » et insisté sur la démarche participative. En revanche, aucun mot n’a été prononcé sur le thème du logement et de l’urbanisme, peut-on regretter. Découvrons désormais quels sont les chantiers qu’attendent le Comité d’organisation d’ici le 2 août 2024.

La gouvernance

Le Comité d’organisation des jeux olympiques (COJO) devrait naître début 2018, a assuré Tony Estanguet, ce vendredi au Conseil de Paris. Le CIO donne, en effet, cinq mois au comité de candidature pour se transformer en comité d’organisation. « Le COJO prendra la forme d’une association liée au CIO par un contrat de ville signé à Lima le 13 septembre par la Ville de Paris et le Comité national olympique sportif français », nous a expliqué, ce vendredi, Jean-François Lamour, ancien ministre des Sports et futur conseiller spécial Jeux de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. Le COJO, dirigé par Tony Estanguet et Etienne Thobois, prendra ses quartiers à Aubervilliers, (Seine-Saint-Denis), ville qui n’a pas décroché la réalisation du futur centre aquatique Seul bémol ? « Nous observons déjà la volonté des hommes politiques de reprendre la main sur l’organigramme dans les cinq mois à venir, nous-a-t-on confié ce vendredi.Ce sera difficile pour nous, au mouvement sportif, de lutter et conserver notre place de leadership. » Création de Solideo, une société de livraison des sites et des projets d’infrastructures
En parallèle de la création du COJO, va se mettre en route la Société de livraison des équipements Olympiques (Solideo), qui sera présidée par Anne Hidalgo. Toutefois, elle sera dirigée par l’Etat qui en sera l’actionnaire majoritaire. « Cette structure, dont le statut n’a pas encore été révélée, associera aussi la présidente de Région, nous explique Jean-François Lamour. « Elle aura en charge la responsabilité de la livraison des sites et des projets d’infrastructure nécessaires à l’organisation des Jeux mais aussi la planification de leur héritage »,a-t-il précisé. Le budget de Solideo sera de 60 millions d’euros au total.

La réalisation du CDG Express d’ici à 2023

La liaison Charles-de-Gaulle-Express entre Paris et l’aéroport de Roissy devrait voir le jour fin 2023, à point pour renforcer le dossier de candidature aux Jeux olympiques de 2024. Promise au CIO dans le cadre du dossier de candidature, sa réalisation a franchi un pas supplémentaire fin mars dernier. Une nouvelle déclaration d’intérêt public avait été signée dans le cadre d’un accord trouvé entre l’Etat, SNCF Réseau et Aéroports de Paris. Le futur gestionnaire de l’infrastructure doit être doté d’un capital de près de 1,6 milliard d’euros pour mener à bien les travaux. Une somme apportée à parts égales par la Caisse des dépôts, SNCF Réseaux et Aéroports de Paris.

Les chantiers du Village olympique et du centre aquatique

Le Village des athlètes, confié à l’architecte Dominique Perrault, et le centre aquatique construits en Seine-Saint-Denis constituent les deux plus gros projets des JO de Paris 2024. Leurs travaux sont prévus pour débuter en 2019 pour une livraison respectivement en 2024 et 2023. Près de 5.000 nouveaux logements y sont prévus. Une seconde Arena, sera également construite à proximité de l’Accor Hotels Arena. Sa livraison est prévue en 2020-2021. Par ailleurs, de nombreuses installations existantes seront rénovées dans l’optique des Jeux comme le stade de France (70 millions d’euros prévus) ou la nef du Grand Palais. Sans compter des piscines et des gymnases en Ile-de-France.[…]
18/09/17 – Batiactu – Lire l’article