Le point sur les stades de Russie 2018

Le 1er décembre, dans un peu plus de deux mois, toutes les équipes qualifiées pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™ découvriront dans quelles villes elles disputeront leurs matches de groupes. Chaque mois, FIFA.com vous propose un tour d’horizon de l’avancée des travaux de construction et de rénovation dans les stades de la compétition. Le toit du Stade de Kaliningrad, la ville la plus occidentale de Russie 2018, est désormais entièrement érigé, tout comme l’ensemble du cadre métallique de l’enceinte. Les dernières touches sont actuellement mises aux équipements intérieurs. Les sièges seront bleu nuit, bleu ciel et blanc. Ils sont en cours de fabrication et devraient être installés d’ici la fin du mois de décembre. Parallèlement, les barrières de sécurité sont posées à l’intérieur du Stade de Kaliningrad. Aux environs, les ouvriers s’activent pour achever les routes et les parkings. L’entreprise de construction qui travaille sur le chantier du Stade de Nijni-Novgorod a entamé la phase d’ameublement du site et de ses environs. Cette opération suppose de bâtir les entrées et de disposer les allées piétonnes au sein de la structure principale. Près de 160 000 mètres carrés de terrain seront mis en valeur durant cette phase. Les travaux se poursuivent sur le toit : le projet est entré en application et il correspond en tous points aux dessins architecturaux initiaux. Comme prévu, un seul thème chromatique sera utilisé afin de jouer sur deux des principaux éléments du paysage de la Volga : l’eau et le vent. Les sièges sont en cours de pose dans le stade, tandis qu’une équipe d’experts surveille attentivement le terrain. Celui-ci est régulièrement tondu, arrosé et fertilisé. À Samara, les travaux préparatoires pour la pose du terrain viennent tout juste de commencer. Une pelouse de 30mm d’épaisseur est arrivée en provenance d’Italie et devrait bientôt être posée. Le toit de la Samara Arena est en train d’être monté. Dans le même temps, une couche anti-corrosive est appliquée sur le dôme métallique du stade. En outre, les travaux de décoration se poursuivent dans le stade. La région alentour est, quant à elle, en pleine transformation : aplanissement, pose d’asphalte et plantation de verdure. Plus de 13 000 sièges ont déjà été installés dans les tribunes de la Volgograd Arena. Du côté du terrain, des fibres polymères artificielles seront intégrées à l’ensemble dès que l’herbe se sera correctement enracinée. Les équipements intérieurs et extérieurs du stade sont pratiquement opérationnels, tandis que le toit est terminé à 75 %. Des spécialistes construisent également des collecteurs d’eau de pluie et un système de tout-à-l’égout. Enfin, des équipes travaillent à la mise en service de l’alimentation et des réseaux de communication. Les travaux continuent sur le toit du Stade de Mordovie de Saransk, ainsi qu’au niveau des entrées et des tribunes provisoires. L’essentiel du bâtiment est achevé et les équipes appliquent actuellement les dernières finitions. Les systèmes internes sont posés le plus vite possible, afin que l’enceinte dispose de l’électricité et de l’eau courante. Vingt-sept ascenseurs sur 30 ont déjà été construits et la technologie nécessaire au terrain de football est en cours d’installation. Le béton armé a été coulé à la Rostov Arena. La structure proprement dite et la membrane couvrante sont également achevés. Les réseaux internes et externes sont désormais opérationnels. La façade multimédia du stade, l’écran géant et les sièges sont en cours d’installation. Le site autour du stade est également en pleine mutation. Des végétaux sont plantés en ce moment même dans les quartiers voisins. Enfin, la destination la plus orientale de Russie 2018, la Iekaterinbourg Arena est entrée dans la dernière ligne droite de sa rénovation : les paysagistes sont à l’œuvre. Des zones couvertes réservées aux supporters apparaissent un peu partout à proximité. Les fibres artificielles ont été intégrées au terrain de football et le système d’éclairage devrait bientôt fonctionner.[…] 29/09/17 – fifa.com –  Lire l’article

PLF 2018 – Le sport en baisse, le CNDS en chute libre

Il n’y a pas eu d’effet Jeux olympiques sur le budget du ministère des Sports tel que présenté dans le projet de loi de finances pour 2018. Avec des crédits de 481 millions d’euros, l’intervention de l’Etat en faveur du sport va connaître l’année prochaine une baisse de 7%. Les crédits ministériels proprement dits s’élèveront à 348 millions, tandis que ceux du CNDS (Centre national pour le développement du sport) seront d’un montant de 133 millions. En 2017, le budget du CNDS était de 260 millions. Dans le détail, 106 millions seront réservés aux établissements du ministère des Sports (Insep, écoles nationales, et Creps, en partie décentralisés en 2016). Quatre emplois seulement seront créés dans le cadre de la compétence ministérielle : trois à l’Insep, pour la mise en place d’un pôle handisport, et un au Musée national du sport, situé à Nice. Le document de présentation du PLF 2018 précise encore que 10 millions seront consacrés à la lutte contre le dopage. Ce budget aura notamment pour vocation de clarifier les rôles respectifs de l’Etat et du CNDS pour le soutien aux politiques du sport. L’intervention du CNDS va donc faire l’objet d’un « recentrage » : sa part territoriale (aides aux clubs et structures fédérales) « deviendra son principal vecteur de financement, qui devra être davantage sélectif (effet de levier renforcé) pour accompagner les projets locaux, résorber les inégalités territoriales et orienter la qualité de l’offre d’équipements sportifs ». Autrement dit, le CNDS ne financera plus les grands équipements sportifs. 28/09/17 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire l’article

Baptême continental pour le nouveau stade de l’Atletico Madrid

Succéder à un mythe n’est jamais simple… L’antique stade Vicente-Calderon faisait vaciller les grands d’Europe. Inaugurée mi-septembre, la nouvelle enceinte de l’Atletico Madrid va-t-elle faire aussi bien? C’est tout l’enjeu de la première soirée européenne au Wanda Metropolitano mercredi contre Chelsea (20h45/18h45 GMT).
La peinture est encore fraîche, mais la Ligue des champions débarque déjà sur cette toute nouvelle pelouse madrilène… Jusqu’ici le nouveau stade n’a accueilli que deux matches de Liga, et jusqu’ici, la transition a été parfaite avec deux victoires.
Ce stade flambant neuf, qui peut accueillir 68.000 spectateurs contre 55.000 au Calderon, a eu les honneurs du roi d’Espagne Felipe VI lors de son inauguration en Liga le 16 septembre lors de la 4e journée. Et le prince du football français Antoine Griezmann a eu la délicatesse de baptiser le stade de son pied droit, inscrivant face à Malaga (1-0) le premier but de l’histoire du lieu. Des débuts impeccables.
« Je suis ravi d’avoir mis le premier but dans ce magnifique stade. J’espère que d’autres suivront », s’est réjoui l’attaquant français, séduit par l’enceinte, « le plus beau stade » où il ait joué.
Pourtant, ce déménagement historique vers les vastes terrains en plein développement de l’est madrilène n’a pas été sans heurts. Le nouveau stade manque pour le moment d’accès routiers, le parvis reste en jachère, les commerces manquent alentour et certains ont craint que cela ne pèse sur l’ambiance de l’enceinte et sur la réussite des +Colchoneros+.

‘On dirait les jeux du cirque’

« Plus les supporteurs vont s’adapter et s’investir, plus le stade va devenir énorme », a tranché le bouillant entraîneur de l’Atletico, Diego Simeone, impressioné par l’ambiance et la sonorité de l’endroit.
« Ce stade va être fantastique. Depuis la pelouse, on dirait les jeux du cirque à Rome. Cela m’enthousiasme beaucoup, sincèrement », a-t-il assuré samedi.
En 23 matches de Ligue des champions à domicile depuis sa nomination en 2011, Simeone n’a perdu qu’un seul match. Cette série initiée au Calderon, l’Argentin aimerait bien la poursuivre sur son nouveau terrain de jeu. Et débuter par une victoire face aux « Blues » sur la scène européenne donnerait le ton.
Ce stade, conçu initialement pour accueillir des jeux Olympiques que Madrid n’a jamais obtenus, résume les ambitions de l’Atletico, un club qui a longtemps vécu dans l’ombre du Real Madrid, qui disposait jusque-là du plus beau stade de la ville, le Santiago-Bernabeu (81.000 places).

‘Cocotte-minute’

Symbole de la nouvelle dimension prise par l' »Atleti », finaliste de la C1 en 2014 et 2016, la facture de l’enceinte s’élève à 310 millions d’euros. Pour amortir le coût, le club a cédé aux sirènes d’un des plus gros sponsors de la Fifa, Wanda, conglomérat chinois qui possède 20% du capital de l’Atletico depuis 2015 et a accolé son nom au stade.
Ultra-moderne, entièrement éclairé par des LED, proposant des espaces plus spacieux pour les spectateurs, le Metropolitano aurait pu être un stade d’athlétisme. Mais sa conception a été pensée pour le football, histoire de créer une atmosphère étouffante, comme au Calderon.
« Il est beau, il dégage une sensation de force. Et quand on connaît les supporters de l’Atletico Madrid, cela va être une cocotte-minute, parce que les gens sont collés au terrain », a d’ailleurs prédit Simeone.
Le président de l’Atletico, lui, est persuadé de posséder un petit bijou: « Aujourd’hui, c’est le meilleur stade en Europe. Je n’en ai jamais vu de tel. A l’extérieur, il est spectaculaire. A l’intérieur c’est incroyable », a estimé Enrique Cerezo.
Un joyau que l’UEFA a d’ailleurs choisi pour accueillir la finale 2019 de la Ligue des champions. Cela laisse deux ans à l’Atletico pour prendre pleinement possession du lieu et y faire régner la terreur en Europe…
26/09/17 – lesechos.fr – Lire l’article