Un stade de la Coupe du Monde 2018 prend feu

SPORT – La Coupe du Monde de football 2018 approche à grand pas. La Russie, pays organisateur, semble plutôt dans les temps en ce qui concerne la construction des stades. Seulement voilà, si les délais sont généralement respectés, il semblerait que ce soit -parfois- aux dépens de la qualité des travaux. La FIFA annonçait le 4 août dernier que sept des douze stades qui accueilleront la prochaine Coupe du Monde étaient encore en travaux. Des travaux qui ne se sont pas toujours déroulé comme prévu. Depuis cette annonce faite par la Fédération Internationale de Football, deux stades ont particulièrement fait parler d’eux. En moins d’une semaine, on apprend en effet qu’une tribune a été construite hors d’un stade et que dans un autre le feu a embrasé une partie du stade dont le sol était apparemment jonché de polystyrène. Dans les loges du stade de Nizhny Novgorod, ce jeudi 5 octobre, des ouvriers effectuant des travaux ont effectivement déclenché le feu, qui s’est rapidement propagé à d’autres parties de l’enceinte. L’incendie se serait déclenché après qu’une étincelle a atteint du polystyrène posé sur le sol des loges. La suite en images. Le député gouverneur de la région, Dimitry Svatkovsky a annoncé que le feu était désormais sous contrôle et qu’aucun blessé n’était à déplorer. Ce qui ne doit pas faire les affaires de Vladimir Poutine qui annonçait lors d’une réunion à ce sujet ce mardi 3 octobre qu’il serait intransigeant sur les retards de livraison des douze stades. L’architecte du stade de Samara a été sanctionné En début de semaine, le stade de Samaras faisait hurler de rire les fans de football à travers le monde entier. Lors de la même réunion durant laquelle Poutine annonçait être intransigeant avec les retards, le ministre des Sports Pavel Kolobkov a déclaré avoir sanctionné l’architecte du stade de Samara. Il a également ajouté que : « un calendrier de rattrapage a été mis en oeuvre et nous avons mis en place un suivi quotidien. La situation est sous contrôle et le stade sera livré à l’heure ».[…] 06/10/17 – www.huffingtonpost.fr – Lire l’article

Mondial 2018 : les tribunes temporaires d’un stade russe qui font peur

LE SCAN SPORT – Pour répondre aux exigences du cahier des charges fixé par la Fifa, la Russie a agrandi la capacité du stade d’Ekaterinbourg avec deux impressionnantes tribunes… à l’extérieur du stade.

A neuf mois de l’ouverture de la Coupe du monde 2018 de football (14 juin-15 juillet 2018), la Russie est entrée dans la dernière ligne droite des travaux de construction de ses stades. Si les quatre enceintes où se sont déroulés les matches de la Coupe des Confédération 2017 sont prêtes, sept autres grouillent encore d’ouvriers. A Ekaterinbourg cet été, le pays organisateur a installé ses premières places assises et un nouveau gazon a été posé mais le plus gros chantier a concerné la construction de tribunes temporaire. Pour répondre aux exigences du cahier des charges de la Fifa qui impose une capacité des stades d’au moins 36.000 places, le pays hôte a dû rajouter deux tribunes temporaires derrière chaque but (l’équivalent de 9.000 places). Le résultat est visuellement inédit puisque les deux tribunes ont été construites… à l’extérieur de l’enceinte largement ouverte des deux côtés. Les milliers de sièges de l’étage supérieur reposent sur un impressionnant échafaudage fait de structures métalliques et dont le point culminant atteint le toit de l’enceinte. Les photos qui circulent n’ont pas manqué d’interpeller les internautes qui s’interrogent sur la solidité d’une telle architecture temporaire mais aussi et surtout sur l’intérêt de placer des spectateurs aussi loin du terrain. Le Brésil avait eu recours à une structure du même type pour la Coupe du monde 2014. Mais la tribune montée à l’extérieur de l’Arena de Sao Paulo où évoluent les Corinthians n’était pas aussi imposante que le monumental ouvrage à Ekaterinbourg. 03/10/17 – sport24.lefigaro.fr – Lire l’article

Avec un budget divisé par deux, à quoi va servir le CNDS en 2018 ?

Durant sa carrière d’escrimeuse championne olympique, Laura Flessel était surnommée « la Guêpe ». Devenue ministre des Sports, elle a piqué l’intérêt des observateurs quand ceux-ci ont découvert les contours du budget des Sports pour 2018. Pourquoi cet intérêt ? Tout simplement parce que les grandes masses du budget ont considérablement évolué par rapport aux exercices précédents… et qu’un certain flou demeurait après un premier examen. Afin de lever les ambiguïtés, le ministère des Sports s’est livré à un moment de pédagogie, lundi 2 octobre. Avec un budget de 481 millions d’euros en 2018 contre 521 millions en 2017, l’enveloppe dédiée au sport est en baisse de 40 millions. Si ce chiffre est important, le plus remarquable est la structure de ce budget : le CNDS (Centre national pour le développement du sport), qui en 2017 pouvait compter sur 260 millions d’euros, soit la moitié des moyens dédiés au sport, n’aura plus à sa disposition que 133 millions.

Un « budget de transformation »

Pourquoi une telle baisse des moyens du CNDS ? Pour le ministère, il s’agit de recentrer cet établissement public sur sa mission d’origine : le soutien au sport pour tous. Certes, en aidant – parfois généreusement – les grands événements sportifs ainsi que les grands équipements, le CNDS avait été en partie dévoyé de sa mission. Toutefois, jusqu’à présent, le budget avait l’avantage de flécher en direction du sport pour tous un certain nombre de crédits. Ainsi, en 2017, la part territoriale (en faveur des associations et structures territoriales des fédérations) se montait à 136,5 millions d’euros en crédits de paiement. Quant à la part « équipements », elle prévoyait 10 millions au titre de l' »héritage 2024″ pour la construction d’équipements de proximité, la même somme pour le plan de rattrapage des équipements en Corse et en outre-mer, et encore 25 millions au titre des équipements structurants au niveau local. L’enveloppe globale dédiée au sport pour tous s’élevait donc à 181,5 millions d’euros, soit 48,5 millions d’euros de plus que la totalité de l’enveloppe du CNDS pour 2018. Comme l’a souligné le ministère, il s’agit cette année d’un « budget de transformation ». On ne saurait mieux dire ! A qui seront destinés les subsides du CNDS en 2018 ? Si son conseil d’administration devra en décider en novembre, le ministère lance quelques pistes. Une fois le soutien aux grands équipements et aux grands événements « rebudgétisé » et réintégré dans le programme Sport géré par la direction des Sports, les équipements de proximité devraient se voir réserver une part minime. Rappelant la faible part des aides d’Etat dans la dépense en équipements sportifs, le ministère des Sports souhaite « éviter un certain saupoudrage des aides » et « travailler sur la base d’appels à projets plus ciblés pour développer la qualité des opérations soutenues par le CNDS ». En matière d’équipements, la seule certitude est la pérennisation des aides pour l’outre-mer. Pour le reste, les réponses données par le ministère esquissent une philosophie générale : il s’agira de « faire beaucoup sans mobiliser la ressource publique » ou encore de « mobiliser des moyens privés ». Sans toutefois recourir à un nouveau dispositif législatif pour encourager l’investissement privé.

Les emplois aidés du sport sauvegardés ?

Les priorités du soutien aux associations sportives ne sont pas plus claires pour le moment. A une exception près. Estimant d’une part que « l’emploi sportif est impératif dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville », et d’autre part que le taux d’insertion dans l’emploi sportif à travers les contrats aidés est « assez important », le ministère entend préserver le niveau des emplois aidés dans ce secteur, particulièrement les quelques 10.000 CAE (contrats d’accompagnement dans l’emploi). S’il se montre « optimiste » dans sa capacité à maintenir les emplois aidés dans le sport, il insiste cependant sur la nécessité à s’assurer que des débouchés existent bien et qu’un accompagnement « professionnalisant » soit mis en place. Pour finir sur une note prospective, la forte baisse du budget du CNDS – alimenté actuellement à 80,4% par des prélèvements sur les mises de la Française de jeux (FDJ) – laisse présager une évolution de son mode de financement. Les rumeurs de privatisation de la FDJ vont en effet bon train et une vente serait facilitée si la société était dégagée d’un certain nombre d’obligations, comme celle de financer le CNDS.[…] 03/10/17 – Localtisinfo  – Jean Damien LESAY – Lire l’article