Une moquette solaire bientôt à la piscine : au fait, c’est quoi ?
C’est une moquette sur laquelle on ne pose pas les pieds. Elle est remplie d’eau. Et elle va chauffer l’eau du bain des nageurs ! Mon tout est la future « moquette solaire » de la piscine.Depuis le temps qu’on entend parler de la moquette solaire qui va équiper la piscine de Seclin, on avait envie de voir cet objet qu’on imaginait moelleux… Le sujet était à l’ordre du jour du conseil municipal de Seclin, jeudi soir.
On a su son prix (170 742 €) et la société qui doit la poser (Dalkia à Saint-André-lez-Lille) sur la toiture de la piscine municipale. C’était en effet l’objet de la délibération, votée à l’unanimité.
On récupère des calories
Mais, pour satisfaire notre curiosité, il fallait se tourner ver l’adjoint au développement durable, Alain Fruchart. D’abord, contrairement à ce qu’on pouvait penser, cela n’a rien à voir avec des panneaux photovoltaïques. « On est sur du thermique solaire, détaille l’élu. C’est un serpentin qui fait circuler de l’eau en circuit fermé, chauffée grâce au soleil. C’est un peu comme un plancher chauffant. »
Alors que des panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité, ici, la moquette produit des calories. « On récupère de la chaleur même dans notre région et même en hiver, assure l’élu, même si ce sera moindre qu’en été. » Le système ressemblera à un grand tapis noir déroulé sur le toit. Il s’agit d’une technologie innovante mais qui équipe déjà pas mal de bassins, comme le centre aquatique d’Herlies.
L’équipement permettra de chauffer l’eau des bassins, par récupération des calories produites. Alain Fruchart n’a eu besoin que de sortir quelques chiffres pour convaincre l’assemblée. En chauffant l’eau à la même température qu’aujourd’hui, la moquette solaire promet une économie de 46 000 € par an ! Soit une rentabilité en trois ans et demi alors que sa durée de vie est de trente ans. De quoi convaincre même les moins écolos du conseil. « On va atteindre une réduction de 26 % des émissions de gaz à effets de serre de la ville, dont 4 % rien qu’avec cette moquette sur la piscine », se réjouit l’adjoint..[…]
14/10/17 – Lavoixdunord.fr – Lire l’article
13octobre
Démarrage compliqué pour Paris 2024
Baisse du budget du ministère des sports, informations gênantes sur les salaires des futurs responsables, dissolution douloureuse du comité de candidature… Un mois jour pour jour après la décision du CIO de confier à Paris les Jeux de 2024, les organisateurs sont déjà confrontés à des difficultés.
Une fois remporté le match contre Los Angeles, voici la douche… plutôt froide. Les réjouissances auront été de courte durée pour Tony Estanguet, intronisé président du Comité d’organisation des Jeux et pour son équipe.Son expérience ne sera pas de trop pour mettre en musique une partition complexe où interviennent quatre collectivités – l’État, la région, les départements (Seine Saint-Denis en particulier), ville de Paris – sans oublier les régies de transport.
Le budget du ministère des sports en berne
Premier souci : les arbitrages budgétaires du gouvernement ont serré la ceinture de pas mal de ministères, dont celui du sport. L’enveloppe de Laura Flessel, qui représente 0,15 % des dépenses de l’État, ne pesait déjà pas bien lourd. Elle a été allégée de 7 %.
Le rabot a été particulièrement sévère avec le Centre national de développement du sport, organisme paraministériel chargé de financer le sport associatif, source nourricière des petits sports apportant tous les quatre ans leur moisson de médailles. Une commission parlementaire s’en est émue lui restituant jeudi 10 octobre une partie des crédits supprimés.
Du côté des petites fédérations sportives, on déplore aussi la perte de 20 000 emplois aidés qui étaient bien utiles pour faire tourner les clubs sportifs. Certes, le premier ministre a promis de verser une manne financière au ministère des sports pour lui permettre de compenser ces pertes, mais on est encore au stade des promesses.
Le lancement du Comité d’organisation
Deuxième souci : la dissolution du comité de candidature et le départ de la grande majorité de ses 55 employés, qui voient se terminer le contrat qu’ils avaient signé il y a deux ans. Dès lundi 16 octobre, vingt d’entre eux s’en iront. Beaucoup reposeront leur candidature pour être intégrés au Comité d’organisation, qui doit être finalisé en janvier. Certains déposeront leur CV sur la plate-forme emploi Paris 2024, qui a déjà été mise en ligne pour répondre aux nombreuses offres de service, en attendant le lancement des premiers recrutements au début de 2018.
Trois hommes au moins sont assurés de ne pas pointer à Pole emploi une fois le Comité de candidature dissous en décembre : le futur président du Comité d’organisation Tony Estanguet, son futur directeur général Étienne Thobois et le directeur des opérations sportives Jean-Philippe Gatien.
40 000 € par mois pour Tony Estanguet ?
Troisième caillou dans la chaussure des organisateurs : les informations publiées depuis quelques semaines sur des affaires de « gros sous ». Dès le retour de la délégation de Lima, le site d’information Médiapart a évoqué le luxe réservé à ses membres lors d’un déplacement facturé 1,5 million d’euros. Et dans son édition de mercredi 11 octobre Le Canard enchaîné a relayé les inquiétudes du ministère des finances, qui a mis sous contrôle la procédure de rémunération des principaux responsables, dont Tony Estanguet.
Le chiffre de 40 000 € par mois durant sept ans a été évoqué pour le triple champion olympique, mais il a aussi été démenti. Les responsables de Paris 2024 se sont défendus en arguant que ces sommes avaient été évoquées seulement à titre de comparaison avec la rémunération de Sebastian Coe, le patron des Jeux de Londres.
Lacanau, Hossegor et Biarritz se disputent les épreuves de surf
Pour couronner le tout, les patrons de Paris 2024 devront aussi très vite éteindre le début d’incendie qui s’annonce dans le Sud-Ouest. Si une partie des épreuves se déroule hors région parisienne, comme la voile à Marseille ou le football dans divers stades, rien n’a été encore prévu pour le surf. La discipline entrera au programme olympique aux Jeux de Tokyo en 2020, avec de bonnes chances d’y rester en 2024.
La ville de Lacanau s’est déjà portée candidate et entend faire valoir sa proximité avec Bordeaux. Mais les stations des Landes, en particulier Hossegor (où se trouve le siège de la Fédération française de surf) et Biarritz, songent à se mettre sur les rangs.
Le délégué interministériel Jean Castex, gersois de naissance, tout comme le Palois Tony Estanguet doivent s’attendre à quelques coups de fil amicaux des élus de la côte.
13/10/17 – www.la-croix.com – Lire l’article
9octobre
Avec la U Arena, l’Ouest-Parisien s’offre la plus grande salle modulable d’Europe
La U Arena de Paris-La Défense va être inaugurée le 19 octobre par les… Rolling Stones. À la fois stade et salle de spectacles, avec une capacité maximale de 40.000 places il s’agit de la plus grande salle modulable d’Europe. Elle sera le fief de l’équipe de Rugby du Racing 92.
La plus grande salle modulable d’Europe
Salle de spectacle ou stade ?… Les deux à la fois, puisque le sport et « le show » se succèderont. La U Arena – le « U » fait référence aux tribunes conçues en forme de U- sera en effet le fief du Racing 92 qui y jouera cette saison 16 matchs de rugby et délaissera son vieux stade de Colombes. L’équipe se produira ainsi désormais dans une salle… fermée par un toit fixe en métal perché à 40 mètres de haut et d’un poids de 4.500 tonnes !
De fait, la U Arena est vraiment la salle de tous les superlatifs. Déjà, c’est la plus grande salle de spectacle fermée d’Europe, elle bat la Manchester Arena. Avec sa capacité modulable, elle pourra accueillir de 20.000 à 40.000 spectateurs, ce qui sera le cas pour les Rolling Stones. Pour se rendre compte de la démesure, la U Arena aura ainsi une capacité double de celle de l’ancien POPB de Bercy, devenu l’AccorHotels Arena.
Ensuite, elle possédera le plus grand écran du monde (2.400 M2 !) en salle close. Et que dire de ses 32 caméras internes, de son équipement 4G, du « mapping » au sol de 4.000 M2, de ses 1.800 places VIP réparties dans 95 loges et ses 8 salons où les sponsors pourront accueillir leurs invités. Toute la logistique sonore et visuelle a été confiée à la société canadienne Moment Factory, l’organisatrice des shows géants, NBA, Superbowl, concerts de Madona, etc.
Pour réaliser ce bijou, propriété de l’homme d’affaires Jacky Lorenzetti, PDG d’Ovalto et également propriétaire du Racing 92, il a été fait appel à l’architecte « star » Christian de Portzamparc. Le cout de ce chantier pharaonique, confié à Vinci, a atteint 351 millions d’euros dont la moitié financée sur les deniers de Jacky Lorenzetti qui avait empoché près de… 800 millions d’euros en revendant le groupe Foncia aux Banques Populaires. L’autre moitié est financée par la vente de bureaux à l’intérieur même du bâtiment. Ainsi, le conseil départemental des Hauts-de-Seine vient d’installer son siège sur le site.
La U Arena prête à accueillir des épreuves de JO
Il s’agit donc d’une opération entièrement privée qui n’a aucun lien avec la société du Grand Paris, même si, évidemment, la U Arena valorise encore davantage le quartier de La Défense, où travaillent 185.000 salariés dans 3.000 entreprises. En revanche, la nouvelle salle est éligible à l’accueil d’épreuves pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Elle est candidate pour organiser les épreuves de gymnastique, des matchs de basket et de hand.
Chez Lililo, la société de spectacles chargée de l’exploitation de la salle, dont le directeur général n’est autre que Philippe Ventadour, l’ancien patron du POBP, « on espère à terme parvenir à l’organisation d’une quarantaine d’évènements par an, dont les 16 matchs du Racing 92. La salle est très modulable : on peut basculer d’une configuration sport à une configuration concert en quasi une journée. Le gazon synthétique sera protégé par des dalles ultra résistantes ».[…]
06/10/17 – latribune.fr – Lire l’article