La commission des finances rétablit 63,8 millions de recettes pour le CNDS

Le budget du Centre national pour le développement du sport (CNDS), diminué de près de 50% dans le projet de loi de finances pour 2018 (PLF), sera-t-il finalement revu à la hausse ? Une étape a été franchie dans ce sens par l’adoption, le 12 octobre par la commission des finances de l’Assemblée nationale, d’un amendement présenté par le rapporteur général Joël Giroud et visant à ramener à 137,644 millions d’euros, au lieu des 73,844 millions prévus initialement, le montant du plafond de prélèvement de 1,80% sur les sommes misées sur les jeux exploités par la Française des jeux et affecté au CNDS. Ce qui revient à augmenter les recettes du centre de la différence, soit 63,8 millions d’euros. Le PLF tel qu’il a été présenté par le gouvernement prévoyait une baisse globale des recettes affectées au CNDS de 133,4 millions d’euros. Cette baisse devant résulter pour 72,8 millions d’euros d’une réintégration au sein du budget général de l’Etat (programme 219 Sport) et pour 63,8 millions d’une réduction de dépense par la baisse du plafond de prélèvement sur la FDJ. La baisse des recettes du CNDS, majoritairement orientées vers les politiques en faveur du sport dans les territoires par le biais de subventions aux clubs ou aux équipements, avait soulevé de nombreuses réactions. Parmi elles, celle de l’Andes (Association nationale des élus en charge du sport), qui a voté le 6 octobre dernier une résolution visant à « encourager le rétablissement d’un budget des sports digne de l’ambition sportive de notre pays et de nos territoires » 16/10/17 -Localtisinfo – Jean Damien LESAY – Lire l’article

La «Paris Arena 2» de Bercy, prévue pour Paris 2024, en passe d’être abandonnée ?

Le projet de salle de 8000 places accolé à l’AccorHotels Arena qui devait accueillir le basket et la lutte lors des JO 2024 est menacé.

Un mois à peine après l’attribution officielle des JO 2024 à Paris, l’un des sites présentés par la candidature française pose problème. Il s’agit de la «Paris Arena 2». Une salle multifonctions de 8000 places qui devait être accolée à l’AccorHotels Arena dans le quartier de Bercy, livrée en 2021, et qui était prévue pour accueillir les épreuves de basket et de lutte, ainsi que le tennis de table des Jeux paralympiques. Problème : selon nos informations, le site de ce «Bercy 2» serait sur le point d’être abandonné pour des raisons de faisabilité de certains pans du projet. Un sujet hautement sensible sur lequel la Mairie et le comité de candidature avaient refusé de s’exprimer jusque-là. Mais le coprésident du comité de candidature, Bernard Lapasset, a bien été mis au courant du dossier. Et jeudi soir, l’adjoint aux sports de la Mairie de Paris, Jean-François Martins, a accepté de répondre à nos questions sur le sujet et confirmé les doutes qui entouraient la réalisation de l’Arena. «Pour l’instant rien n’est arrêté, ni dans un sens ni dans l’autre, a-t-il expliqué. Nous sommes en train de faire des études quant à la faisabilité de la construction de la salle à cet endroit. Quand nous aurons les résultats de cette enquête, nous prendrons une décision. Je sais que beaucoup de gens dans Paris disent que la salle ne sera pas faite à cet endroit. Mais à l’heure où je vous parle, tout reste ouvert. Elle est toujours prévue là.» Plusieurs sources indiquent pourtant que Paris serait déjà à la recherche d’un plan B, en priorité intramuros, mais qui pourrait aussi se porter sur le Grand Paris.

Une capacité intermédiaire qui manque à Paris

La Ville avait prévu, JO ou pas, de faire sortir de terre cette salle de capacité intermédiaire dont Paris a si besoin pour faire vivre, notamment, ses sports de salle, trop au large dans la AccorHotels Arena, et fort à l’étroit dans le vétuste stade Pierre-de-Coubertin. Le basket, qui espère voir émerger dans les années à venir un club de dimension européenne à l’image du PSG Hand, serait notamment paralysé sans une salle de capacité suffisante. «Si le Paris Basket Avenir, club de Nationale 2 dont nous soutenons le projet (mené notamment par l’investisseur américain David Kahn), est promu en Pro A, l’objectif est qu’il joue dans cette Arena 2, tout comme le PSG Hand », a d’ailleurs indiqué Jean-François Martins. L’organisation des Jeux contraint de toute façon les personnes en charge à trouver une solution de repli si jamais l’abandon du site de Bercy était confirmé dans les semaines ou mois à venir. Reste à savoir à quelle échéance, et surtout où.

13/10/17 – www.lequipe.fr – Lire l’article

Accident au stade d’Amiens : de nombreuses anomalies constatées

Le 30 septembre dernier, 29 supporters lillois étaient blessés à cause de l’effondrement d’une barrière du stade de la Licorne, à Amiens (Somme), en plein match. L’enquête se poursuit depuis et des anomalies de fixation ont été constatées. Le 30 septembre dernier, alors que leur équipe vient d’ouvrir le score, les supporters lillois exultent. La barrière de sécurité cède. Tous tombent les uns sur les autres. Vingt-neuf d’entre eux sont blessés, dont cinq grièvement. Quinze jours après, l’enquête pointe du doigt des défauts dans la structure même du stade d’Amiens (Somme).

Des anomalies relevées sur plusieurs autres barrières du stade

L’expertise est formelle : des anomalies ont été constatées à la fois au niveau de la fixation des barrières sur le béton, et sur la solidarisation entre elles. L’enquête doit maintenant démontrer quelle est l’origine de ce défaut. Le propriétaire du stade amiénois, lui, réfute d’ores et déjà toute responsabilité, dénonçant des anomalies d’origine et arguant que les commissions d’enquête venant régulièrement vérifier l’entretien n’ont pas signalé le moindre problème. Ces anomalies ont été relevées sur d’autres barrières. Difficile donc d’imaginer que les supporters d’Amiens retrouvent leur stade la Licorne de sitôt. Le match contre Bordeaux, ce soir, est délocalisé au Havre.

14/10/17 – www.francetvinfo.fr – Lire l’article