Sport sur ordonnance : réunies à Strasbourg, les collectivités s’engagent et demandent à l’Etat de les suivre

La ville de Strasbourg organisait, le 12 octobre, les deuxièmes Assises européennes du sport-santé, après avoir eu un rôle moteur dans la reconnaissance législative de ce domaine. Alexandre Felz, médecin et adjoint au maire chargé de la santé, a en effet participé de très près à la rédaction de l’article 144 de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé. Cet article prévoit que « dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. Les activités physiques adaptées sont dispensées dans des conditions prévues par décret ». Un décret d’application du 30 décembre 2016 est effectivement venu encadrer les modalités de mise en œuvre de cette mesure (voir notre article ci-dessous du 5 janvier 2017).

Un groupe de travail d’une soixantaine de collectivités

Toutes les études montrent en effet que l’activité physique et sportive, ainsi que la réduction de la sédentarité, diminuent de façon importante les risques des maladies chroniques et leurs conséquences. Un enjeu de taille, puisque celles-ci représentent un coût annuel de l’ordre de 90 milliards d’euros. Malheureusement, le décret du 30 décembre 2016 ne prévoit pas de prise en charge de ces activités sportives dispensées sur ordonnance.

Un amendement à introduire dans le PLFSS

A l’occasion des deuxièmes Assises européennes à Strasbourg – en présence de Laura Flessel, la ministre des Sports – ces collectivités se sont félicité de l’engagement du chef de l’Etat de mettre en place un remboursement du prix des licences sportives pour les patients en affection de longue durée, parachevant ainsi l’approche de la loi et du décret de 2016. Afin de concrétiser rapidement cet engagement, les villes membres du réseau demandent, dans une « Déclaration de Strasbourg », que « le gouvernement s’engage pour la prise en charge financière de l’activité physique et sportive sur tout le territoire dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale » pour 2018, dont l’examen débute à l’Assemblée nationale le 23 octobre. La disposition correspondante ne figure pas dans le texte actuel, mais pourrait y être introduite par voie d’amendement. […] 23/10/17- Localtisinfo – Lire l’article

Lille: C’est acté, il y aura bien une piscine olympique à Saint-Sauveur

Le conseil de la Métropole européenne de Lille a entériné le projet de la future piscine olympique…
  • Une piscine olympique sera construite à Saint-Sauveur.
  • L’investissement sera d’environ 50 millions d’euros.
  • Le nouvel équipement doit être livré en 2020-2021.
Ce jeudi, le conseil de la Métropole européenne de Lille (MEL) a entériné le projet de construction d’une piscine olympique sur le site de Saint-Sauveur, à Lille, alors que la MEL en compte déjà 27 sur son territoire. Elle devrait sortir de terre d’ici à 2020-2021. On entre dans le dur La piscine fait partie du projet Saint-Sauveur dont la dernière phase de concertation s’est terminée le 4 octobre. Comme sorti du chapeau du président de la MEL, en janvier 2016, ce nouvel équipement sportif est entré, jeudi, dans sa phase de réalisation. Un marché public global a d’ailleurs été lancé pour « la conception, la construction, l’exploitation technique et la maintenance », a détaillé la MEL, précisant qu’elle serait maître d’ouvrage du chantier puis, à terme, gestionnaire de la piscine. L’investissement prévu est de 50 millions d’euros, dont 15 de la MEL et 15 de la ville de Lille. Le reste sera notamment apporté par le département et la région, cette dernière ayant déjà promis dix millions. Équipements à gogo Dans son cahier des charges, la MEL est très précise. Sur les 11.500 m2 réservés au projet sur le secteur dit du Belvédère, il faudra faire rentrer :
  • Un bassin sportif de 50m sur 10 couloirs équipé d’un aileron mobile.
  • Une tribune d’au moins 700 places avec une possibilité d’extension à 2.000 places par le biais de gradins mobiles.
  • Un bassin polyvalent de 33m sur 25.
  • Un bassin nordique (extérieur) de 50m sur 20m complété par un solarium.
  • Un bassin balnéo-ludique avec une zone petite enfance.
  • Un bassin pour les activités de type aquafitness.
  • Une fosse de plongée profonde de 40m.
  • Un espace bien-être (sauna, hammam…).
  • Un restaurant.
Marx Dormoy délaissée Avec tout ça, le centre aquatique « garantira l’accueil des scolaires […] des clubs et associations », explique la MEL dans un communiqué. Cette tâche était dévolue jusqu’alors à l’antique Marx Dormoy qui, de fait, devrait logiquement disparaître. Et la MEL a d’autres ambitions pour sa piscine géante, comme accueillir de « grandes compétitions » à l’échelle nationale et européenne. Pourquoi pas aussi servir de base arrière dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques de Paris en 2024. 20/10/17 – www.20minutes.fr/lille – Lire l’article

U-Arena, le nouveau temple du sport et de la musique

VIDÉO – La plus grande salle de la capitale ouvre ses portes à la Défense et entame sa carrière festive le 19 octobre avec trois concerts des mythiques Rolling Stones. Une belle façon d’inaugurer ce nouveau lieu dédié au sport et à la musique capable d’accueillir jusqu’à 40 000 personnes. Le Figaroscope vous dévoile les informations essentielles de cet endroit incontournable.

Le nouveau grand temple du sport et de la musique La U-Arena a été construite sur la surface de deux terrains de football. Une belle superficie pour ériger la plus grande salle d’Europe. C’est un espace couvert conçu comme une salle anglo-saxonne qui bouleverse les codes classiques puisqu’elle devient le point d’ancrage indoor de l’équipe de rugby du Racing 92. En effet à domicile tous les matches du Top 14 et d’Europe du club seront disputés dans cette arène. Une première dans l’histoire du ballon ovale en France. Un concentré de modularité La transformation du terrain de sport en scène de concert peut se faire en 24 heures. Une plaque vient recouvrir la pelouse qui reste en place et les différentes parties du décor et de la scène s’articulent pour les concerts. La salle passe alors de 30 000 places assises pour le sport jusqu’à 40 000 lors des concerts. En fonction de l’évolution des réservations pour un spectacle, le nombre de places peut augmenter. Une flexibilité qui permet d’être au plus proche de la billetterie. Des techniques dernier cri Validée par la Fédération Internationale de Rugby, une pelouse synthétique «soft grass» a été spécialement créée pour la salle. Unique au monde elle n’a pas besoin d’être arrosée. Un écran central géant s’étale sur tout un pan de mur. Mesurant 1 400m², il est entouré d’écrans latéraux où pas moins de quarante-quatre vidéo projecteurs et un barco incrusté dans le toit peuvent diffuser des images sur les parois mais aussi sur le sol (sur une surface de 4 000 m²). Ainsi durant un match des statistiques sur les joueurs et sur le match s’afficheront durant la partie. Grâce à des animations en mapping tout devient surface de projection, sol, murs, public. Une programmation variée L’objectif des propriétaires du lieu est de pouvoir organiser une quarantaine d’événements sportifs, musicaux ou par an: les matches de rugby du Racing 92 bien sûr mais aussi des concerts de stars françaises et internationales comme les trois dates des Rolling Stones en octobre. Des événements sport-spectacle sont aussi au menu comme le Super Cross ou du Jumping. Le site a également été sélectionné pour accueillir les épreuves de gymnastique rythmique (GRS) lors des JO parisiens en 2024. Un public choyé Pour vibrer au rythme des événements, la répartition du public se divise sur quatre niveaux. Aux premier et quatrième les gradins se déploient autour de l’événement. Au second se trouvent huit salons et au troisième quatre-vingt-quinze loges qui peuvent accueillir de dix à quarante personnes. Les loges communiquent directement avec les gradins, ce qui permet une plus grande fluidité et convivialité et participation au match ou concert. 19/10/17 – www.lefigaro.fr – Lire l’article