L’équipement sportif de demain ? La ville !

L’aménagement sportif des territoires ne se limite plus aux équipements. Parcs, places et autres berges.… L’espace urbain se structure pour accueillir des disciplines en accès libre. Et favoriser les mobilités. «Circuit rustique d’activités physiques aménagé ». L’appellation ne respirait pas franchement la modernité. Stars des villes actives des années 1980, les bons vieux Crapa devenus progressivement des « parcours-santé » vivent une nouvelle jeunesse. Façon 2.0, à l’image de ce qu’a mis en place la ville d’Istres (Bouches-du-Rhône) pour rendre interactif trois de ses parcours-santé forestiers et urbains. Des bornes sont apparues pour guider – grâce à un flashcode à utiliser avec son smartphone – le sportif sur l’utilisation d’agrès et d’appareils de renforcement musculaire disposés tout au long des parcours. Sans oublier la petite touche pédagogique puisque le dispositif fournit aussi des informations touristiques, selon l’endroit où l’on se trouve.

Ne pas opposer les pratiques

Tout aussi connectée, la ville de Lyon (Rhône) propose depuis cet été une application baptisée Enforme@Lyon pour inciter sa population à pratiquer des activités physiques. Au programme, onze parcours audioguidés classés, à l’image des pistes de ski, en vert, bleu ou rouge, suivant la distance et l’importance du dénivelé. Chacun est parsemé d’ateliers qui utilisent majoritairement le mobilier urbain, des agrès de « street workout » (entraînement de rue), installés sur l’espace public. Des vidéos en ligne permettent une bonne utilisation. « Le but est de rendre accessible et de promouvoir la pratique physique qui garantit la meilleure des santés, pour toutes et tous », explique Yann Cucherat, adjoint au maire délégué aux sports et ancien champion de gymnastique. « On souhaite développer l’idée de sport “ quand on veut ”, que ce soit au sortir du travail ou sur la pause méridienne. » L’élu insiste toutefois sur la volonté de ne « pas opposer pratiquants libres et fédéraux. La pratique libre est plutôt complémentaire. On le voit avec les terrains de proximité qui permettent aux footballeurs ou aux basketteurs de parfaire leur technique et leur jeu, en dehors du cadre de l’association sportive qu’ils choisissent. » Avec sa démarche « Nantes terrain de jeux », la cité des ducs de Bretagne (Loire-Atlantique) s’est appuyée sur les témoignages de sportifs pour mettre en place sa politique de pratiques libres. De quoi faire émerger des dispositifs très demandés comme des circuits de course à pied et des agrès d’entraînement de rue, décidément en vogue. Mais aussi des aménagements indispensables pour ne pas nuire aux pratiques, notamment nocturnes. « Nous avons installé des lampadaires dans certains endroits sombres, le long de l’Erdre par exemple», rapporte la mairie.

Place aux équipements de proximité

Les exemples de ce type se multiplient à travers le pays, au même titre que l’investissement de parcs publics. C’est le cas du mythique parc des sports de Marville (35 hectares, Seine-Saint-Denis) ou du parc Saint-Michel de Bordeaux (5 hectares, Gironde). Dans ce dernier, les équipements sont en accès libre depuis 2008 pour des pratiques diverses : beach-volley, pelote basque, badminton, rink-hockey, etc. Deux éducateurs territoriaux assurent une présence permanente sur le site. L’adjointe chargée des sports, Arielle Piazza, insiste : « Il est important d’identifier un lieu en ville qui réunit les habitants pour aller vers une démarche d’activité physique. » C’est ainsi que de nombreux équipements de proximité, en plein air et en accès libre, fleurissent en France. Skateparks, aires d’escalade, city stades… Ils répondent à une demande sociale spécifique pour un faible coût : 65 000 € pour le city stade des Sables-d’Olonne (Vendée) construit en 2016. Dans le cadre du dernier projet de loi de finances, 10 millions d’euros ont été débloqués en faveur du plan Héritage 2024 (1) . Il s’agit d’accompagner – par l’intermédiaire du Centre national de développement du sport (CNDS) – la réalisation d’équipements sportifs légers. Objectif du ministère des Sports : « Démultiplier les espaces de pratique au plus près de la population ». 08/11/17 – www.courrierdesmaires.fr – Lire l’article

FSB – 07-10 novembre 2017 – Cologne

FSB est un salon professionnel international pour les installations sportives, d’agrément et aquatiques, qui a lieu tous les deux ans à Cologne. Lors du salon, les exposants internationaux donnent une vue d’ensemble des dernières technologies, des produits les plus innovants et des plans les plus visionnaires, concernant les terrains de jeux, les établissements de jeux, les gymnases, les terrains de sport, les piscines de tout genre et aussi concernant la conception urbaine et la conception d’espaces libres. Ils montrent les différents mondes du sport et des loisirs pour l’intérieur et pour l’extérieur, avec des complexes sportifs, leur équipement, leurs agrès et les revêtements de sol qui vont avec, le gazon artificiel et l’entretien de complexes sportifs, ainsi que d’installations sportives pour le sport sur glace et le sport d’hiver. Ici, on crée de nouvelles tendances pour la conception des espaces vitaux urbains de demain. Parallèlement à la FSB l’aquanale a lieu, le salon professionnel international pour les saunas, les piscines et l’ambiance. Avec ces deux salons, on a réuni tout le secteur de la piscine qui représente tout le secteur des piscines publiques et privées, ainsi que le domaine des saunas et du bien-être. Information Koelnmesse GmbH Messeplatz 1 50679 Cologne, Allemagne Tel: +49 (0)221 8210 Fax: +49 (0)221 8212574

JO Paris 2024 : une dotation de 58 millions d’euros pour les études préalables

Les députés ont voté jeudi la création d’un nouveau programme budgétaire en vue des Jeux Olympiques de 2024, qui sera doté en 2018 de 58 millions d’euros pour réaliser des études préalables aux futurs chantiers d’infrastructure.

Les députés ont adopté, le 2 novembre 2017, un amendement défendu par la ministre des Sports Laura Flessel, lors de l’examen du budget Sport pour 2018. Cet amendement crée un programme budgétaire « Jeux olympiques et paralympiques 2024 », qui sera doté l’an prochain de 58 millions d’euros. Cette nouvelle ligne budgétaire est destinée à « porter les financements en provenance de l’État en vue de la préparation de la compétition, d’un montant d’un milliard d’euros sur la période ». « Cela permettra de suivre chaque année les dépenses de l’Etat pour les jeux Olympiques », a souligné la rapporteure Perrine Goulet (LREM).
En détails ce programme représente 58 millions d’euros en autorisations d’engagement et 48 millions d’euros en crédits de paiement dans l’optique de réaliser « des études préalables aux futurs chantiers d’infrastructures de la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo). » Le dossier de candidature prévoit, en effet, la construction d’une piscine olympique à Seine-Saint-Denis, les villages des athlètes et des médias sur le site Pleyel aux bords de Seine et une salle de 8.000 places destinée aux épreuves de basket-ball et de lutte.En dépit des réticences de la ministre des Sports, Laura Flessel, les députés ont également demandé à l’unanimité au Gouvernement de produire chaque année, en annexe du budget, un rapport sur les dépenses publiques engagées pour les JO. « Le coût de l’organisation des JO a souvent été sous-estimé, comme le montrent les exemples de Pékin, Londres ou Rio. Même si les risques d’un dépassement sont limités en raison des caractéristiques du projet de Paris 2024, il paraît indispensable que les parlementaires disposent chaque année d’une vision précise de l’ensemble des dépenses publiques engagées », souligne dans cet amendement Perrine Goulet au nom de la commission des Finances.
Précisons que le budget d’investissement pour les JO 2024 est estimé à 3,3 milliards d’euros, alimenté pour moitié par de l’argent public (1 milliard d’euros de l’Etat et 500 millions des collectivités territoriales).
03/11/17 – batiactu – Lire l’article