Pas d’aide au fonctionnement
Outre les critères de capacités et d’usage, le cahier des charges intégrera des critères environnementaux, et notamment ceux issus de la stratégie régionale Rev3 : sobriété énergétique, limitation de l’emprise foncière et, plus largement, intégration dans un projet global de territoire. Surtout, les futures arénas devront présenter un modèle économique équilibré. Le conseil régional ayant en effet exclu toute participation financière aux coûts de fonctionnement. Pour la région, l’objectif de l’appel à projets est d’équiper les territoires de « salles de sport modulables, pluridisciplinaires et qui soient adaptées aux besoins, ce qui n’est pas forcément le cas aujourd’hui ». La construction d’arénas doit encore servir l’attractivité sportive et touristique des territoires, en s’appuyant sur le dynamisme des acteurs et des clubs locaux. Le dynamisme sportif et culturel local devant ici être « nourri » par l’organisation d’événements et d’épreuves de haut niveau. Bien entendu, la perspective de la tenue des Jeux olympiques à Paris en 2024 est également dans le viseur des responsables de la région. Ainsi, Florence Bariseau, vice-présidente chargée de la jeunesse et des sports, « souhaite que les Hauts-de-France deviennent la ‘base avant’, tant pour l’accueil de délégations en stages que pour l’organisation de manifestations sportives, dans le cadre d’une vraie stratégie sportive, économique et touristique ». Autres objectifs pour le conseil régional : disposer d’équipements de qualité utiles aux habitants près de chez eux pour leur proposer la meilleure offre possible et encourager la pratique sportive, 05/04/18 – Localtisinfo-Jean Damien LESAY – Lire la suite