Ministère des Sports : démissionnaire, Laura Flessel est remplacée par Roxana Maracineanu inPartager

La ministre des Sports Laura Flessel a annoncé mardi 4 septembre sa démission. Dans un communiqué, elle indique qu’après « seize mois passionnants à la tête du ministère des Sports, [elle a] pris la décision de quitter le gouvernement pour des raisons personnelles », et ajoute qu’elle souhaite « retrouver des engagements passés, justement tournés vers l’humain, la solidarité et la coopération internationale ». Cette démission de l’ancienne championne olympique d’escrime, qui était l’un des ministres les plus populaires du gouvernement, est une demi-surprise. En termes de calendrier, elle intervient alors que le rapport sur la réforme de la gouvernance du sport devait lui être remis jeudi prochain. Une réforme qui devrait se concrétiser par une refonte du rôle et des services du ministère ainsi que par la mise en place d’une nouvelle agence nationale dédiée au sport, cogérée par l’Etat, le mouvement sportif, les collectivités territoriales et les entreprises. De plus, un projet de loi comportant un grand nombre de points touchant à l’organisation du sport en France était en cours d’écriture. Le texte devait notamment aborder les relations entre sport professionnel et collectivités. C’est donc au milieu du gué que Laura Flessel quitte le gouvernement. Cependant, au sein du mouvement sportif, cette démission n’a pas vraiment surpris. Qu’il s’agisse des moyens alloués à la future agence du sport, du plafonnement des recettes de la taxe Buffet sur les droits de retransmission des événements sportifs, traditionnellement intégralement affectées au sport, ou de la baisse annoncée, selon le journal L’Equipe daté du 4 septembre, du budget du ministère des Sports de 6,2% en 2019 après une première baisse en 2018, les sujets de discorde ne manquaient pas avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). 04/09/18 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire la suite

A l’aube d’un changement de modèle, le mouvement sportif s’inquiète pour ses moyens

Un an après l’attribution des JO-2024 à Paris et dans la foulée de la victoire des Bleus en Coupe du monde, le mouvement sportif espère être entendu par le gouvernement et les députés pour sauvegarder ses moyens budgétaires, avec une réforme d’ampleur à l’horizon. « On est sorti de 2017 en ayant obtenu l’organisation des Jeux olympiques. On pensait que ça allait créer une dynamique au profit du sport », explique Denis Masseglia, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui doit réunir un congrès extraordinaire ce mercredi 29 août. « Au lieu de ça, on a eu une diminution des emplois aidés, drastique, et la diminution des crédits du CNDS », le Centre national pour le développement du sport, qui distribue les subventions aux clubs amateurs, regrette-t-il, assurant n’avoir « jamais vu le mouvement sportif aussi inquiet ». Lors de la réunion, où sont conviés les présidents de toutes les fédérations – une centaine – et des comités territoriaux du CNOSF, les participants pourraient se prononcer pour une pétition nationale portant sur les moyens du sport, l’option privilégiée par Denis Masseglia qui veut « installer un rapport de forces » avec le gouvernement et les députés. Son discours fait écho à la colère sur le terrain, où les réductions de moyens passent mal. À la rentrée 2017, le ministère des Sports avait annoncé un budget en baisse de 7%, à 481 millions d’euros, avant une rallonge de 27 millions d’euros votée au Parlement. D’ici 2024, l’État doit aussi investir 1 milliard d’euros dans les infrastructures des Jeux olympiques. « Ici, les subventions du CNDS ont été divisées par deux. C’est extrêmement démoralisant. Il y a une vraie exaspération de voir que notre investissement n’est pas reconnu », explique ainsi Patrick Girard, président du Comité départemental olympique et sportif (CDOS) de la Vienne. « L’année où la France a obtenu les Jeux olympiques, cela a été extrêmement brutal », abonde Brigitte Linder, présidente du CDOS de la Haute-Garonne, pas rassurée par les propos de la ministre des Sports, Laura Flessel, qui lâchait fin juillet, devant les sénateurs, que « ce n’est pas le rôle de l’État de financer durablement les clubs ».

Bientôt l’Agence du sport

La mobilisation du CNOSF s’inscrit dans un contexte particulier, car dans le même temps, son patron a vivement soutenu les travaux lancés par le gouvernement pour aboutir à un nouveau modèle sportif, avec 2024 en ligne de mire. Objectif, tourner la page du système actuel, hérité du général de Gaulle dans les années 1960, où l’Etat est censé avoir la tutelle sur les fédérations, et dans lequel de nombreuses compétences sont enchevêtrées. 28/08/18 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire la suite  

Le stade d’Atlanta dispose enfin de son toit rétractable d’exception

LE SCAN SPORT – Un an après son inauguration, le Mercedes-Benz Stadium a inauguré son toit amovible. Un bijou technologique au rendu visuel époustouflant.

Dans le petit monde des stades dotés d’un toit ouvrant il y a désormais le Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta… et les autres. La somptueuse enceinte qui abrite depuis un an les matches de NFL des Falcons et ceux de l’équipe de Major League Soccer Atlanta United a inauguré le 25 juillet devant les médias son toit ouvrant. Pas n’importe quel plafond amovible puisque la structure, contrairement à la plupart des toits qui ne font que coulisser sur la longueur du terrain, fait s’imbriquer harmonieusement huit panneaux au-dessus du «nid de faucons», un peu à la manière d’un objectif d’appareil photo. Construit pour 1,6 milliard de dollars (à titre de comparaison, le Groupama Stadium de Lyon a coûté 480 millions d’euros et celui de Lille, le stade Pierre-Mauroy 324 millions d’euros), le Mercedes-Benz Stadium avait été inauguré le 26 août 2017. Mais la mise à disposition du toit avait pris beaucoup de retard en raison de problème techniques. Depuis quelques jours, il s’ouvre désormais en huit minutes et se referme en seulement sept pour le plus grand plaisir des spectateurs.[…] 11/08/18 – sport24.lefigaro.fr – Lire la suite