Equipements sportifs : l’étau se resserre sur les « normes grises »
Appliquer le principe prescripteur-payeur
En matière de sport, en effet, « le pouvoir réglementaire a été largement délégué aux fédérations qui entretiennent également les relations avec les ligues professionnelles ». Ces dernières « imposent, de fait, des ‘normes commerciales' », comme des travaux d’agrandissement permettant l’accueil d’un plus grand nombre de spectateurs dans un stade. Une situation qui, selon les rapporteurs, a « pu donner aux élus le sentiment de financer des investissements pour lesquels ils n’étaient pas vraiment prescripteurs ». Or pour la mission, « les exigences supplémentaires imposées par les fédérations ou ligues devraient être financées pour l’essentiel par les prescripteurs, évitant ainsi de faire peser une charge trop lourde sur les collectivités ». En conséquence, la mission recommande d’impliquer les prescripteurs (ligues, fédérations) dans le financement des charges supplémentaires allant au-delà des règlements fédéraux. Le principe prescripteur-payeur pourrait alors figurer dans les contrats d’objectifs conclus entre le ministère des Sports et les fédérations. En outre, alors que ces « normes grises » ne sont pas, actuellement, du ressort de la Cerfres, cette dernière devrait pouvoir se saisir de tout projet de recommandation émanant d’une fédération ou d’une ligue, qui même sans avoir de portée normative, serait susceptible d’induire la modification d’équipements sportifs. Cette préconisation, précise le rapport, a déjà été approuvée par le Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) lors de sa séance du 13 juin 2018. 14/09/18 – Localtisinfo – Jean-Damien LESAY – Lire la suiteUn gymnase de proximité au design léché ouvre dans le centre de Bordeaux
Lundi 10 septembre, le gymnase Alice-Milliat, cours Victor-Hugo, accueillera ses premiers utilisateurs.
Depuis quelques semaines, les passants longent sa façade aux vitrines en bois et au design léché. Cette salle de sport, accolée au Palais des sports lui aussi récemment rénové et surplombée par le parking Victor-Hugo, détonne dans la famille des gymnases. A l’entrée deux abats-jour contemporains accueillent les visiteurs.
« On associe souvent le sport à la robustesse. Nous avons voulu lui apporter une autre image », expose Marjan Hessamfar. Elle et son mari Joe Veronsont imaginé un équipement public aux lignes délicates et où l’espace a été optimisé dans ses moindres détails.
3 salles pour le sport de proximité
« Nous avons créé une boîte que nous avons glissée sous le parking », poursuit-elle. Là où logeait l’ancien marché couvert, les architectes ont réussi à rentrer, dans 600 mètres carrés, un gymnase, un dojo et une salle dédiée à la danse et aux sports bien-être. Des casiers ont trouvé leur place sous les bancs qui, comme les placards de rangement, ont pris place dans les murs.
« Le gymnase n’est pas aux normes pour accueillir des compétitions », précise Arielle Piazza, l’adjointe au maire de Bordeaux en charge du sport et de la jeunesse. Ce n’était pas son objectif. Il va accueillir les clubs du quartier et les écoliers des quatre établissements aux alentours. On pourra y jouer au handball, au basket ou badminton. Dans les salles annexes, les clubs et associations vont proposer de nombreux arts martiaux, du yoga, des pilates et de la gym.
06/09/18 – http://www.bordeaux7.com – Lire la suite