Que deviendra le Stade de France après 2025 ?

ENCEINTE SPORTIVE. L’emblématique stade de Saint-Denis, qui a fêté ses vingt ans au début de l’année 2018, sera bientôt fixé sur son avenir. En effet, la concession actuelle prendra fin en 2025 et rien n’a encore été décidé pour l’après.

Le futur du Stade de France sera scellé en 2019. Selon un article des Echos, l’avenir de l’iconique enceinte de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) sera décidé dans le courant de l’année prochaine. Initié en 1998, le contrat de concession actuel entre l’État et le groupement Bouygues-Vinci se terminera le 30 juin 2025 et rien n’a encore été décidé concernant le devenir du stade. Parmi les sujets directement touchés, la finalisation d’un programme de travaux pour préparer la Coupe de monde de Rugby en 2023 et les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, le nouveau contrat de concession et l’éventualité d’un lourd programme de rénovation, proposé par Consortium Stade de France (exploitant) estimé à 450 millions d’euros, qui impliquerait une décision au plus tard au début de l’année prochaine.

Ce projet de rénovation, jugé « parfaitement légitime » par une source ministérielle, « soulève également des problèmes« . En effet, dans le cadre de l’organisation des Jeux Olympique, les pouvoirs publics et le comité international olympique (CIO) ont déjà acté une rénovation modérée du Stade de France. De plus, Paris 2024 et l’État ont promu des JO économes avec un seul bâtiment neuf, le centre aquatique de Saint-Denis, à deux pas du stade. L’idée d’une rénovation à près d’un demi-milliard d’euros pourrait questionner. A ce jour, les pouvoirs pubs ont lancé plusieurs expertises, notamment une analyse juridique, un comparatif avec d’autres équipements similaires à l’étranger et des échanges avec des opérateurs privés spécialisés dans l’exploitation de stades.[…]

09/11/18 – batiactu.com – Lire la suite

Le CNDS a tiré son bilan de l’année 2017

Alors que le Centre national pour le développement du sport doit disparaître au profit de la future Agence nationale du sport, son dernier rapport annuel permet de connaître le détail des subventions accordées, qu’il s’agisse de la part territoriale ou des subventions d’équipement. lors que sa prochaine disparition a été actée par un vote de l’Assemblée nationale le 23 octobre dernier, le Centre national pour le développement du sport (CNDS) vient de rendre public son dernier rapport annuel, portant sur l’exercice 2017. Les recettes budgétaires prises en charge dans les comptes de l’établissement pour 2017 s’élevaient à 285,7 millions d’euros, dont 79,3% provenaient des recettes de la Française des jeux (FDJ), 13,8% des droits de diffusion des manifestations sportives (taxe dite « Buffet ») et 6,8% des paris sportifs en ligne. Les dépenses budgétaires, quant à elles, se sont montées à 246,4 millions d’euros. Avec 136,2 millions, les subventions de la part territoriale (aides accordées aux associations) ont atteint 55,3% des dépenses. Les autres grands postes de dépenses relevaient des subventions d’équipement (56,7 millions d’euros), des subventions de la part nationale (soutien aux grands événements sportifs internationaux et aux organismes nationaux, 29,6 millions) et du fonds de concours au budget de l’État (politiques fédérales de développement des pratiques sportives, 21,1 millions). […]

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 Équipements : les piscines en première ligne

Côté équipements, les subventions – qui visent désormais exclusivement les territoires carencés – se sont réparties en 2017 en différentes enveloppes. Tout d’abord l’enveloppe « Héritage 2024 », dotée de 10 millions d’euros, pour la réalisation d’équipements sportifs légers, prioritairement des plateaux de fitness et multisports. Dans cette catégorie, 680 dossiers ont été examinés et 491 ont été retenus. Une enveloppe de 15 millions d’euros était par ailleurs affectée aux équipements structurants de niveau national. Elle visait particulièrement à soutenir des projets ambitieux de structuration d’une discipline. Ici, les 11 projets présentés ont été retenus pour un montant global de subvention de 12,7 millions. On peut en déduire que la France pâtit d’un manque de projets en la matière… Au contraire, les crédits destinés aux équipements structurants locaux, initialement établis à 25 millions, ont fait l’objet, après redéploiement des autorisations d’engagement non consommées, d’une rallonge de un million pour pouvoir financer 53 projets parmi les 118 présentés. Parmi les dossiers retenus, 77% étaient situés en quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et 23% en zones rurales, soit une proportion identique à celle de l’année 2016. Le montant attribué aux projets en QPV ou à proximité se sont élevés à 19,77 millions d’euros, tandis que ceux situés en zones rurales ont cumulé à 6,23 millions d’aides. Il est enfin à noter que 22 des projets de construction ou de rénovation retenus au titre de l’enveloppe des équipements structurants locaux concernaient des piscines (42% des équipements subventionnés) pour un montant total de 15 millions. La future Agence nationale du sport assurera, selon les termes récemment votés par les députés, « la continuité des engagements contractés par le CNDS et la continuité de ses compétences ». Au 31 décembre 2017, nous apprend enfin le rapport annuel du CNDS, il restait à honorer 251,2 millions d’euros d’engagements, dont 180,4 millions au titre des subventions d’équipement… […] 06/11/18 – Localtisinfo – Jean Damien LESAY – Lire l’article

Les Français satisfaits de l’offre sportive de leur municipalité

Les trois quarts des Français sont satisfaits de l’offre sportive proposée par leur municipalité. Tel est l’un des principaux enseignements d’un sondage réalisé par BVA pour la presse régionale du 15 au 18 octobre 2018 auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Portant sur « les Français et le sport », l’enquête met en lumière un taux de personnes « très satisfaites » de l’offre sportive (équipements, activités, etc.) proposée par leur municipalité de 17% ; 58% des personnes se disant quant à elles « satisfaites ». A l’inverse, 6% s’estiment « pas du tout satisfaites » et 18% « peu satisfaites ». Le taux de satisfaction est toutefois sensiblement inégal selon la taille de l’agglomération habitée. Plus ils habitent dans de grandes agglomérations, plus les Français se disent satisfaits de l’offre sportive. Ainsi le taux de personnes satisfaites atteints 81% dans l’agglomération parisienne et dans les agglomérations de plus de 100.000 habitants. Le taux est quasiment identique (80%) chez les personnes habitant des agglomérations de 20.000 à 100.000 habitants. Il baisse légèrement (77%) chez les habitants des agglomérations de moins de 20.000 habitants. En revanche, avec seulement 61% de personnes satisfaites, le taux est nettement en baisse dans les communes rurales. 05/11/18 – Localtisinfo – Jean Damien LESAY – Lire la suite