« Le problème n’a jamais été bien réglé par la loi, et les collectivités territoriales se sont retrouvées coincées. » Voilà comment Jacques Thouroude, président de l’Association nationale des élus en charge du sport (Andes), résume le dossier de la redevance des stades utilisés par les clubs sportifs professionnels. Une situation qui a conduit des communes devant les tribunaux administratifs, quand elles n’étaient pas épinglées par les cours régionales des comptes. Pour tenter de mettre de l’ordre dans un sujet aussi complexe techniquement que passionnel au niveau local, l’Andes a réalisé une étude intitulée « La redevance de mise à disposition des équipements sportifs professionnels ». Rendue publique le 6 févier, elle montre de grandes disparités dans les montants des redevances versées aux collectivités par les clubs, et avance quelques explications. […L’Euro 2016 fait flamber les prix Mais la plus grande différence dans le montant des redevances est ailleurs. Ce sont en effet les stades rénovés ou construits dans l’optique de l’Euro 2016 de football qui entraînent les redevances les plus élevées. Et de loin. Ainsi la redevance moyenne des stades « Euro 2016 » se monte à 3,1 millions d’euros annuels, quand la moyenne des autres redevances pour la Ligue 1 de football s’établit à 526.025 euros. Soit une différence de 1 à 6 ! L’écart n’est pas si marqué entre les stades de Ligue 1 (hors Euro 2016) et ceux de Ligue 2. Pour ces derniers, il faut compter un loyer annuel moyen de 222.072 euros. […] 13/02/15 – Localtis.info – Jean Damien Lesay – Lire l’article
JO 2024 : Paris muscle son dossier avant sa décision en avril
La capitale serait en mesure d’accueillir les JO 2024 à condition de tabler sur une candidature modeste, avec des jeux évaluée à six milliards d’euros et construire seulement quatre sites, explique le rapport de faisabilité remis ce jeudi 12 février à la mairie de Paris. La candidature soumise au vote du Conseil de Paris sera confirmée le 13 avril prochain. […] L’objectif est clair pour Paris : miser sur une candidature modeste , avec un budget de 60 millions d’euros, et en cas de succès, de 3,2 milliards d’euros pour l’organisation (financé à 97 % par des fonds privés) et d’environ 3 milliards d’euros pour les infrastructures (sachant que près de 2 milliards d’euros concernent des installations déjà programmées ou envisagées). En détails, le budget hors COJO (Comité d’organisation des JO), estimé à 3 milliards d’euros, englobe principalement la construction du village olympique prévu sur trois options –Nanterre, quartier Pleyel, le site PSA d’Aulnay-sous-Bois, qui sera ensuite transformé en logements et bureaux- du centre aquatique à Aubervilliers, du Dôme à Tremblay-en-France (Handball), ou encore du centre des médias.A noter qu’il n’y a pas de dépenses liées aux transports, financés par les collectivités et le futur Grand Paris. Et la candidature ne ferait qu’accélérer les 32 milliards d’euros d’investissements du Grand Paris Express. Parmi les sites déjà acquis, le Stade de France est une évidence pour les cérémonies d’ouverture et de clôture, sans oublier les épreuves d’Athlétisme. Paris disposera du palais omnisports de Bercy rénové pour les finales des sports collectifs en salle, de Roland Garros pour le tennis, de Jean Bouin pour le rugby à 7 et du Parc des Princes pour le football. De plus, le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines prévu à l’origine pour les JO 2012 est aussi opérationnel depuis deux ans. Il serait aussi question de la future Arena 92 du Racing-Métro à Nanterre livrée en 2015 et de la base nautique de Vaires-sur-Marne pour l’aviron et le canoë-kayak. Par ailleurs, il serait aussi prévu de s’appuyer sur les monuments de la région Ile-de-France. Le Trocadéro pour le marathon, le château de Versailles pour le cyclisme sur route, le Grand Palais pour l’escrime, le Champ de Mars pour le beach-volley, l’esplanade des Invalides pour le tir à l’arc.[…] 12/02/15 – batiactu.com- Sébastien Chabas – Lire l’article
Les Jeux olympiques du Grand Paris
Bernard Lapasset, président du Comité français du sport international, remet jeudi 12 février à la Maire de Paris, Anne Hidalgo, une étude détaillée sur l’opportunité d’une candidature de la capitale aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024. L’organisation des Jeux de 2024 permettrait d’accélérer la construction du Grand Paris. […] Les premières indiscrétions font état d’un coût maitrisé, de l’ordre de 6 milliards d’euros, à comparer avec les 30 milliards de Pékin 2008, les 13 milliards d’Athènes 2004 et les 10,7 milliards de Londres 2013. Un budget raisonnable, donc, rendu possible par l’utilisation de nombreuses infrastructures existantes (Stade France, Parc des Princes, Stade Jean Bouin, vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, base nautique de Vaires-sur-Marne), en cours de construction (Arena 92) ou de modernisation (Palais omnisports de Paris-Bercy, Stade Roland-Garros). Pour Paris 2024, il faudrait notamment construire un stade nautique, un village olympique – certains le voient déjà à la place de la friche de l’usine PSA à Aulnay, en Seine-Saint-Denis – un centre des médias, etc. Le cout pour le contribuable serait limité puisque le CIO a prévu, à partir de 2020, de porter sa contribution à 2 milliards d’euros. […] 12/02/15 – usinenouvelle.com – Lire l’article