Le dramatique accident d’un enfant en novembre dernier a relancé la rénovation des patinoires françaises. Sur le plan de la sécurité des spectateurs, mais aussi de leur performance énergétique.Les réponses à l’appel d’offres de la Ville de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) pour l’exploitation de sa patinoire devaient parvenir ce 25 février au plus tard. Un renouvellement de délégation de service public (DSP), sous la forme d’un affermage, pour 60 mois. Le marché est typique – 30 % de ces équipements sont gérés en DSP quand 70 % le sont en régie directe ou via une société d’économie mixte. […] Typique, l’équipement en lui-même l’est aussi. Construite en 1974, la patinoire tire son origine, comme bien d’autres, de l’engouement pour les sports d’hiver suscité par des Jeux Olympiques de Grenoble, en 1968. Résultat : le parc français, qui compte une centaine d’infrastructures aux dimensions sportives réglementaires, est aujourd’hui largement vétuste.[…]Pour répondre aux enjeux de sécurité comme énergétiques, la Fédération des sports de glace et celle de hockey ont produit un « concept novateur de patinoire ». Les innovations en matière de gestion de l’énergie n’en feraient pas un équipement plus coûteux qu’une piscine. La comparaison serait même plutôt en faveur de la glace, selon ses promoteurs. Le projet de « patinoire d’animation territoriale » ne répond toutefois pas aux interrogations posées par le modèle économique en cours – une construction en maîtrise d’ouvrage publique et une gestion directe ou en DSP. […] 25/02/15 – lesechos.fr –
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