Grand Stade de Tokyo 2020 : 2 nouveaux projets dévoilés

Chargé de remplacer le Stade Olympique National utilisé pour les JO de 1964, le futur grand stade de la capitale japonaise a connu bien des problèmes. Le Japan Sport Council amorce un début de sortie de crise avec la présentation de deux nouveaux projets prometteurs. La construction du nouveau stade national de Tôkyô a été, à n’en pas douter, un des feuilletons à rebondissements les plus suivis au Japon en ce début d’été 2015. L’ancien projet conduit par l’architecte Zaha Hadid avait été abandonné en juillet à la suite des nombreuses polémiques qu’il avait suscitées et des multiples critiques dont il avait fait l’objet. Explosant le budget initial de 170 milliards de yens pour finalement atteindre un montant de 252 milliards de yens, l’ancien projet avait généré d’importants conflits autour du financement entre la municipalité de Tôkyô et le gouvernement japonais, tout en s’attirant les foudres des citoyens nippons, choqués par un tel coût mais également peu enthousiastes à la vue du design proposé. […] 16/12/15-japoninfos.com – Lire l’article

Nouvelle étape pour l’aménagement du parc Lescure et l’avenir du stade Chaban-Delmas de Bordeaux

C’est à l’Atelier Ferret Architectures, avec Adim Sud-Ouest, qu’a été confié l’aménagement du parc Lescure et de son ancien stade Chaban-Delmas, fief historique des Girondins. Une pépite du patrimoine bordelais, maintenue dans son intégrité, et une habile densification dans les interstices, rendent l’opération viable économiquement et ont valu à l’Atelier Ferret Architectures, spécialiste des grands stades (dont celui de Lille) et des sujets de patrimoine d’être retenu pour cet aménagement sensible. […] Toucher à un site chargé de symbole comme le stade Chaban-Delmas de Bordeaux, fief historique des Girondins jusqu’à l’ouverture ce printemps du grand stade Matmut Atlantique, tient du défi. Elus, habitants et architectes s’entendent sur un point: il faut garder au stade sa vocation sportive. «La Mairie de Bordeaux a donné comme objectif que ce stade devienne le fief de l’Union Bordeaux Bègles (UBB), équipe de rugby du Top 14 et que la plaine des sports garde elle aussi sa vocation sportive pour les associations et la pratique sportive spontanée», explique Pierre Ferret, initiateur du projet. La solution, habile et élégante, est issue d’un appel à projets d’aménagement où plusieurs équipes se sont avancées. On avait auparavant vu un appel à idées en 2012, où des projets très ambitieux côtoyaient le minimaliste. Presque tous entamaient sérieusement le stade, un peu comme Marcel-Saupin à Nantes. La concertation menée en 2013 par la Mairie de Bordeaux a précisé les besoins de l’appel à projets lancé en 2014. C’est le projet de Pierre et Venezia Ferret, associés à Adim Sud-Ouest et Vinci Construction, qui a le plus convaincu.  Équipements sportifs et logements Il entre désormais dans une phase de concertation, autour de maquettes, images et de réunions publiques avec les habitants et les divers acteurs concernés «l’avant-projet que nous avons développé avec Adim (Vinci) a été conçu autour d’engagements issus de la concertation avec les habitants et les élus. Nous avons respecté tous ses engagements: d’abord conserver et mettre en valeur les éléments de patrimoine en les utilisant globalement dans leur fonction actuelle et parfois pour de nouvelles utilisations.» précise Venezia Ferret. Quels engagements ? Maintenir la pratique du rugby de haut niveau (l’UBB devrait s’y transférer) et valoriser les équipements sportifs de proximité. «Proposer de nouveaux usages compatibles avec le respect du patrimoine. Rendre plus ouvert un site aujourd’hui peu connu par les usagers autres que les sportifs. Enfin, nous avons intégré 123 nouveaux logements (libres et sociaux), une résidence pour étudiants, une résidence pour seniors et des boutiques» précise Pierre Ferret. «Le parc de la Béchade, situé en arrière du stade, sera relié à la plaine des sports par la transformation de la rue Léo-Saignat en espace piéton. Ainsi la plaine des sports, sous laquelle sera réalisé un parking de 400 places, deviendra un véritable jardin des sports dont les équipements actuels seront remis entièrement à neuf et choisi en fonction de la concertation en cours et du respect de l’esprit de leur conception d’origine. Le coût de l’ensemble du projet devrait atteindre l’équilibre financier souhaité par la municipalité» expliquent Pierre et Venezia Ferret. Un projet à l’échelle de la ville Le point fort du projet, qui entre dans sa dernière phase de concertation, est donc de garder un stade fonctionnel, en y associant logements nouveaux, activités, parkings, commerces, qui assurent l’équilibre économique de l’opération. «Le programme de l’appel à projets que nous présentons avec Adim et Vinci proposait de réaménager le parc Lescure qui comprend non seulement le stade Chaban, mais aussi une plaine des sports dans son prolongement, détaille Pierre Ferret. […] 10/12/15 – lemoniteur.fr – Lire l’article

Euro 2016 : une étude d’impact (trop) optimiste pour les villes-hôtes

Estimer les retombées économiques des grands événements sportifs est un exercice qui oscille souvent entre la pratique de l’équilibrisme et celle de la prophétie. Pour preuve, ceux qui s’y risquent prennent parfois soin d’accoler à leurs travaux l’adjectif « ex-ante ». Une façon comme une autre de s’abriter derrière la glorieuse incertitude des marchés économiques. Cette précaution prise, les prévisions sur l’impact de l’Euro 2016 de football – qui aura lieu du 10 juin au 10 juillet – sur l’économie, telles qu’elles figurent dans l’étude du Centre de droit et d’économie du sport de Limoges (CDES), sont optimistes. Commandée fin 2014 par l’UEFA, organisatrice de la compétition, l’étude a d’abord été tenue secrète. Désormais publique, elle envisage des retombées tant au niveau national que ville par ville. Globalement, le poids économique de l’Euro 2016 est évalué à 2,8 milliards d’euros et son impact économique, correspondant au cumul des apports financiers en provenance d’acteurs étrangers uniquement, s’élèverait à 1,26 milliards selon la décomposition suivante : 593 millions de dépenses des spectateurs dans les stades ; 478 millions de dépenses d’organisation et 195 millions de dépenses des spectateurs dans les fans-zones. En termes d’emplois, l’étude met en avant la création de 20.000 emplois pour la construction et la rénovation des stades ; plus de 94.000 personnes employées pour l’organisation de la compétition ; et plus de 26.000 emplois équivalent temps plein créés sur une année du fait de l’impact économique national généré par l’Euro 2016.

Saint-Denis en tête, Toulouse en queue

Ville par ville, les retombées vont du simple au quadruple. Ainsi Saint-Denis devrait bénéficier d’un impact économique de 221 millions d’euros, devançant Marseille (181 millions), Lyon (166 millions), Paris (161 millions) et Lille (151 millions). Bordeaux se trouve décroché, à 121 millions d’euros d’impact économique. On trouve en bas de classement un tir groupé comprenant Nice (81 millions), Saint-Etienne (77 millions), Lens (71 millions) et Toulouse (61 millions). Cette prévision pour Saint-Denis s’explique à plus de 90% par l’importance du Stade de France. La plus grande enceinte de la compétition (80.000 places) sera en effet le théâtre de sept rencontres, dont le match d’ouverture et la finale. A l’opposé, le Stadium de Toulouse, qui ne compte que 33.000 places, n’accueillera que quatre matchs et baissera le rideau dès le 26 juin. 10/12/15- Localtis.info – Jean Damien LESAY – Lire l’article