A Mougins, Stéphane Diagana relance son projet de «Campus Sport Santé»

Après la «Mouratoglou Tennis Academy», Sophia Antipolis et la commune de Mougins pourraient se doter d’un autre équipement sportif inédit, mariant le sport et la santé. Stéphane Diagana, l’ancien champion du monde du 400 m haies, et Odile Lesage, son épouse, sont les initiateurs de cette opération. Accueillir sur un même lieu des sportifs européens de tous niveaux engagés dans les sports de compétition de «masse» (running, triathlon trail, cyclisme, etc.) et en quête d’une préparation physique adaptée mais aussi Monsieur-tout-le-monde, en demande d’une pratique sport-santé, de plus en plus recommandée par le corps médical : c’est le concept et le projet -le Campus Diagana Sport Santé- sur lesquels travaillent depuis plusieurs années Odile et Stéphane Diagana. Et les deux anciens sportifs, qui ont déjà parfaitement réussi leur reconversion, n’hésitent pas à sauter les obstacles pour concrétiser leur rêve d’implanter sur la Côte d’Azur un tel équipement. «Nous travaillons sur ce projet sans équivalent depuis 2008 et nous avons connu un faux départ en 2012 avec l’abandon d’un premier projet à Vallauris. Puis nous avons découvert un nouveau site à Mougins, quartier du Font de l’Orme. Sa localisation périurbaine au cœur de la nature et à proximité d’infrastructures sportives et de santé est parfaitement adaptée au concept que nous voulons créer» détaille l’ancien champion du monde du 400 m haies. Un projet de 7600 m2 Accueillis très favorablement par la municipalité mouginoise et son maire Richard Galy, Stéphane et Odile Diagana, les partenaires qui les accompagnent, ont finalisé à l’automne dernier un nouveau business plan d’exploitation, en cours de présentation à des investisseurs. L’enjeu ? Faire sortir de terre, sur un terrain de 4 ha, un complexe de 7600 m2 (avec une extension de 1400 m2 en deuxième tranche) comportant de l’hébergement (un hôtel de 85 chambres), deux restaurants, des salles de réunion, un auditorium, un spa et une série d’équipements sportifs de référence : une piste d’athlétisme de 400 m et 6 couloirs et 5 couloirs de 155 m en ligne droite abrités avec sautoir de perche, longueur et hauteur; un anneau cyclable; une piscine de 50 m dont 25 m abrités; un bassin aqua-sportif; des salles de conditions physique et de musculation, etc. Axé sur les relations sport-santé, ce campus sera aussi doté de nombreux outils de suivi de la performance pour attirer des établissements de soins ou de recherche : capteurs de puissance sur la piste d’athlétisme, plateau technique d’évaluation et cabinets de consultation. […] 24/02/16 – lemoniteur.fr – Lire l’article

CNDS : la France envoie un signal symbolique en faveur des grands événements sportifs internationaux

La tenue, mardi 23 février, du conseil d’administration du Centre national pour le développement du sport (CNDS) consacre un changement d’orientation symbolique de la politique de l’Etat en matière de sport. En faisant des grands événements sportifs « une priorité », le CNDS a pris un virage à 180 degrés par rapport aux choix mis en avant au début de l’actuel quinquennat. […] La tenue, mardi 23 février, du conseil d’administration du Centre national pour le développement du sport (CNDS) consacre un changement d’orientation symbolique de la politique de l’Etat en matière de sport. En faisant des grands événements sportifs « une priorité », le CNDS a pris un virage à 180 degrés par rapport aux choix mis en avant au début de l’actuel quinquennat. En octobre 2012, quelques mois après sa nomination à la tête du ministère des Sports, Valérie Fourneyron dénonçait les dérives du CNDS et fustigeait notamment les dépenses consacrées aux grands événements, pour lesquelles on était passé de « 0 euro en 2008 à 24 millions d’euros engagés en 2012 ». Conséquence immédiate, en mars 2013, le CNDS annonçait la « réorientation de l’établissement vers le sport pour tous ». Après le remaniement ministériel d’août 2014 qui a conduit Patrick Kanner au poste de ministre des Sports, plusieurs événements sont venus troubler cette volonté de retourner à la vocation initiale du CNDS. D’un côté, un rapport de 2014 a mis en cause le manque d’effet de levier des subventions d’équipements, d’un autre côté, les attentats de janvier 2015 poussaient le gouvernement à mettre « plus de sport là où c’est nécessaire, dans les quartiers populaires ». Résultat : sauvées in extremis, les subventions aux équipements de proximité étaient réduites à la portion congrue, tandis que l’animation sportive des quartiers prioritaires se déclinaient à travers le plan Citoyens du sport. Et les grands événements sportifs dans tout ça ? Chassés il y a trois ans, ils sont revenus par la fenêtre à la faveur de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques 2024. Le ministère des Sports n’a ainsi pas hésité à titrer le communiqué émis après le conseil d’administration du CNDS du 23 février : « Priorité aux grands événements sportifs ». 25/02/16 – Localtisinfo – Jean Damien Lesay – Lire l’article

JO 2024 : quels pourraient être les sites de la candidature de Paris ?

Le comité de candidature de Paris a dévoilé la carte des sites qui pourraient accueillir les JO du 2 au 18 août 2024. Sur les 36 sites, seuls le centre aquatique situé à Aubervilliers-Saint-Denis et la salle de 7.000 places située à proximité de l’AccorHotels Arena seront construits. Candidate malheureuse face à Londres pour l’organisation des JO 2012, n’a pas dit son dernier mot. Elle a ainsi dévoilé, ce mercredi 17 février 2016, la carte des sites des Jeux olympiques 2024, après avoir remis la veille au Comité international olympique le premier dossier de candidature. La seconde mouture sera envoyée en octobre 2016, le verdict de l’élection de la ville-hôte aura lieu le 13 septembre 2017 à Lima au Pérou. Seuls deux sites construits Du Stade de France à Jean-Bouin en passant par Roland-Garros, ou par l’AccorHotels Arena et la future Arena 92 à Nanterre qui sera livrée début 2017, tous les grands équipements parisiens seront à l’honneur. Parmi les 36 sites de compétition, seuls deux seront construits d’ici à 2024. Tout d’abord, le nouveau Centre aquatique, voisin du Stade de France, sera situé à Aubervilliers-Saint-Denis, « un équipement public indispensable pour soutenir par le sport le développement de cette zone de la capitale actuellement en pleine croissance. Avec une capacité d’accueil de 15.000 spectateurs pendant les Jeux, il accueillera les épreuves de natation, de plongeon et de natation synchronisée. Après les Jeux, le site deviendra un centre aquatique dédié à la compétition et aux loisirs avec une capacité d’accueil réduite à 2 500 personnes, répondant ainsi aux besoins de la Fédération Française de Natation et de la population locale, a souligné la candidature. La construction du second site concerne la « Bercy Arena II », déjà planifiée et associée à l’AccorHotelsArena, livrée en 2015 par l’architecte Daniel Vaniche. Elle sera achevée d’ici à 2021, quelle que soit l’issue de la candidature. « Avec une capacité de 7.000 places, ce nouveau site répond à un besoin identifié de long terme en matière d’enceintes de taille intermédiaire à Paris pour de nombreux événements nationaux et internationaux » 18/02/2016 – Batiactu – Sébastien Chabas Lire l’article