La FFR ne renonce pas à son projet de Grand Stade

Malgré l’avis défavorable publié par la Cour des Comptes, le projet de Grand stade porté par la Fédération française de rugby est toujours d’actualité. Le vice-président de la FFR, Serge Blanco, a en effet estimé que sa « façon de faire n’est pas remise en question », et attend les premiers coups de pioche, comme prévu en 2017.  Rechercher des alternatives au projet de Grand Stade de rugby », comme le suggérait la Cour des comptes lundi dans son rapport, n’est pas à l’agenda de Serge Blanco. Le vice-président de la FFR a estimé, mercredi, dans un entretien à Sud Ouest que la « la lecture (de l’avis défavorable) faite par beaucoup de personnes (est) faussée, parce qu’aujourd’hui la Cour des comptes ne remet pas en cause la construction du Grand Stade. Elle défend l’intérêt de l’Etat et, à ce titre, elle considère que le fait que la FFR construise son propre stade générera un manque à gagner pour le Stade de France », poursuit l’ancien arrière international. Mais « nos chiffres aujourd’hui ne sont pas remis en question, notre façon de faire n’est pas remise en question », a-t-il assuré. Dans cet entretien, Serge Blanco fait également remarquer que « le grand problème du Stade de France, c’est l’absence d’un club résident ». « A cause de cela, l’Etat a donné, de 1998 à 2013, entre 180 et 200 millions d’euros », explique Blanco. « Alors quand on dit que c’est le contribuable qui va supporter certaines charges (estimées à 23 millions d’euros) avec la construction du stade de la FFR, je dis non ! Le contribuable subit ces charges depuis des années, parce qu’il n’y a pas de club résident ». Les contribuables payent déjà Pour rappel, le projet de Grand Stade d’une capacité de 82 000 places a reçu un avis défavorable de la cour des Comptes, soulignant qu’il présentait pour l’Etat deux risques, « l’un budgétaire » pour le département de l’Essonne qui doit garantir à hauteur de 450 millions d’euros le montage financier, « l’autre patrimonial » pour le Stade de France. Le projet de la nouvelle enceinte de 82 000 places s’est aussi invité dans la campagne pour l’élection à la présidence de le la Fédération prévue fin 2016. 02/03/16 – batiweb.com –Lire l’article

Grand stade de rugby : avis défavorable de la Cour des comptes

La Cour de compte a émis ce lundi 29 février 2016, un avis défavorable au projet de grand stade sur le territoire de la communauté d’agglomération d’Évry Centre Essonne, porté par la Fédération française de rugby (FFR), au motif qu’il présente un risque tant budgétaire que patrimonial pour l’État. La Cour de comptes a rendu public ce lundi son référé concernant l’impact pour l’État, du projet de grand stade de 82.000 places, sur le territoire de la communauté d’agglomération d’Évry Centre Essonne, porté par la Fédération française de Rugby (FFR), émettant un avis défavorable. La Cour rappelle ainsi que le financement du stade repose à 90% sur un appel de fonds extérieurs, sans subvention de l’État, dont un recours à l’emprunt d’au moins 400 millions d’euros, sur un montant total estimé à 600 millions, dont 450 millions garanti par le département de l’Essonne. « L’amortissement de cet emprunt et la rémunération d’autres ressources, notamment en capital, sur 20 ans exigent un rendement élevé et régulier du stade, pour ne pas pénaliser les moyens de la FFR en faveur du sport de haut niveau (entraînement des équipes olympiques et nationales) et de la pratique du rugby par tous » précise la Cour des comptes. […] 29/02/16 – batiactu.com – Lire l’article

La DGCCRF s’est penchée sur la sécurité des équipements sportifs en accès libre

Les équipements sportifs en accès libre sont-ils conformes aux règles de sécurité ? La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) s’est posé la question dans une enquête dont elle a récemment dévoilé les conclusions. Avec quelque 72.000 équipements (essentiellement les buts de football, de handball et de basket-ball) entrant potentiellement dans le champ de l’enquête, dont la quasi-totalité appartiennent aux collectivités territoriales, la sécurité des utilisateurs, souvent des enfants ou des adolescents, est un « enjeu majeur » selon la DGCCRF. L’enquête, conduite dans 52 départements, a permis de contrôler 577 exploitants. Une partie importante des contrôles a porté sur la vérification du respect de la réglementation auxquels sont soumis ces équipements particulièrement accidentogènes s’ils sont mal entretenus. Il s’agissait également de mesurer l’utilisation par les gestionnaires d’équipements sportifs en accès libre de la norme NF EN 15312 d’octobre 2010, dédiée à ces installations et d’application volontaire. 22/02/16 – Localtisinfo – Jean Damien Lesay – Lire l’article