La livraison de l’Arena 92 retardée de plusieurs mois

Alors qu’il devait être inauguré au mois de janvier 2017, le nouveau grand stade de rugby de Nanterre accuse du retard. En sport comme en urbanisme, il ne faut pas crier victoire trop tôt. Alors que l’Etablissement public pour l’aménagement de La Défense Seine Arche (Epadesa) se félicitait, au mois de juillet dernier, de l’avancée des travaux du projet duAlors qu’il devait être inauguré au mois de janvier 2017, le nouveau grand stade de rugby de Nanterre accuse du retard. En sport comme en urbanisme, il ne faut pas crier victoire trop tôt. Alors que l’Etablissement public pour l’aménagement de La Défense Seine Arche (Epadesa) se félicitait, au mois de juillet dernier, de l’avancée des travaux du projet du grand stade de rugby Arena 92, le propriétaire et président du club du Top14 du Racing 92, Jacky Lorenzetti, a annoncé, la semaine dernière, qu’un important retard serait à prévoir. « Il y aura peut-être un peu de retard comme souvent sur un chantier», a-t-il justifié. Un atermoiement imputable au dépôt de bilan de l’un des sous-traitants italien du groupe Vinci, en charge de la construction de la toiture et des charpentes du nouvel équipement sportif, situé en plein cœur du quartier de la Défense. Jacky Lorenzetti, également maître d’ouvrage pour le projet, suit le dossier au quotidien : «  C’est aux entreprises de gérer ça. Mais il n’y a pas de stress. » Le coût du stade – évalué à 350 millions d’euros pour deux ans et demi de travaux – pourrait grimper. L’enceinte, où jouera le Racing 92, pourra accueillir 32.000 spectateurs lorsqu’il sera en configuration « match » et 42.000 à l’occasion de spectacles. Propulsant du fait l’Arena au rang de plus grande salle de concert de France, devant l’AccorHotels Arena de Bercy. 16/03/16 – lesechos.fr – Lire l’article  

Le CNDS précise les critères de subventions pour les équipements sportifs

Dans une note de service récemment mise en ligne, le Centre national pour le développement du sport (CNDS) donne le détail de la répartition des subventions de la part équipements pour l’année 2016 ainsi que les modalités de dépôt des demandes pour les porteurs de projet. Pour 2016, le montant de la part équipements du CNDS s’élève à 40 millions d’euros (hors politique contractuelle). Cette enveloppe se divise, d’un côté en une part nationale pour un montant de 15 millions d’euros, d’un autre côté en une part locale de 25 millions d’euros, dont deux millions réservés pour la mise en accessibilité des équipements et l’acquisition de matériel favorisant la pratique sportive des personnes handicapées. Quant à la politique contractuelle, elle bénéficiera d’une enveloppe distinctive de 12 millions d’euros, principalement destinée à rattraper le retard en équipements sportifs de la Seine-Saint-Denis et de l’outre-mer. Pour ce qui est des subventions aux équipements structurants au niveau national, elles pourront être attribuées à des projets d’équipements susceptibles d’accueillir un grand événement sportif international attribué à la France ou de centres d’entraînements fédéraux pour le sport de haut niveau, ou encore à des centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (Creps) voire à l’achat, par les fédérations uniquement, de matériel lourd spécifique destiné à la pratique sportive fédérale de haut niveau. Des critères très stricts pour les équipements locaux Quant aux subventions aux équipements structurants au niveau local, elles répondent à de nombreuses conditions. Tout d’abord, seuls les piscines (de toute taille y compris mobiles), les équipements sportifs spécialisés destinés à la pratique en club (hors terrains de grands jeux), les salles multisports dotés d’équipements dédiés à la pratique fédérale, les équipements en outre-mer et le matériel lourd spécifique destiné à la pratique sportive fédérale pourront faire l’objet d’une subvention. De plus, seuls les projets situés en territoires carencés – quartiers de la politique de la ville (QPV) et zones de revitalisation rurale (ZRR) – sont éligibles. Mais attention, il existe encore des subtilités. Tout d’abord, dans les QPV bénéficiant de l’intervention de l’Anru (Agence nationale pour le renouvellement urbain), cette dernière assurera le financement d’éventuels équipements sportifs. Par ailleurs, au sein des zones géographiques identifiées, seuls les projets situés dans un bassin de vie effectivement en situation de sous-équipement pourront recevoir un financement du CNDS. Ce dernier constat étant établi selon les résultats du recensement des équipements sportifs (RES) du ministère des Sports. 04/03/16 – Localtis info – Jean Damien Lesay – Lire l’article

L’agence japonaise Nikken Sekkei rénovera le stade du FC Barcelone

Le Barça a décidé de confier les travaux de rénovation du stade du FC Barcelone à l’agence d’architecture japonaise Nikken Sekkei. Réputée pour la construction d’autres enceintes sportives, l’agence travaillera en collaboration avec le cabinet espagnol des architectes catalans Joan Pascual et Ramon Ausio. Les travaux débuteront durant la saison 2017-2018. Le FC Barcelone veut prendre davantage soin de ses supporters à l’avenir. A l ‘horizon 2018, le Camp Nou sera plus confortable, grâce à des sièges abrités par une couverture de 47 000 m2, une meilleure visibilité et plus d’espace pour chacune des places. Les capacités du stade devraient également augmenter pour passer de 99 350 places à 105 000, avec un accès facilité à l’enceinte sportive. Pour orchestrer cette mue, le cabinet Nikken Sekkei a été choisi parmi 26 candidats. Son projet « se distingue parce qu’il est ouvert, élégant, serein, intemporel, méditerranéen et démocratique », a expliqué le club, dans un communiqué. Fondé en 1900, le cabinet est réputé pour la construction de gratte-ciel et de stades. Il a notamment réalisé le Tokyo Dome où joue l’équipe japonaise de baseball Yomiuri Giants, mais aussi le stade de Niigata dit Grand Cygne, siège de différentes rencontres du Mondial de football disputé en 2002 au Japon et en Corée du Sud. 420 millions d’euros d’investissement 09/03/16 – batiweb.com – Lire l’article