Selon un sondage, 71% des Français soutiennent le projet du Grand Stade
XV DE FRANCE – Si le projet a récemment reçu plusieurs critiques, notamment de la part de la Cour des Comptes, un sondage semble indiquer que les Français y sont favorables.
Le projet de Grand Stade de rugby bénéficie du soutien de 71% des Français, assure un sondage Viavoice commandé par la Fédération française (FFR) et transmis à l’AFP. Selon cette étude, réalisée en octobre 2015, 77% des Français interrogés estiment que la construction à Ris-Orangis (Essonne) de cette enceinte couverte de 82.000 places, qui accueillera également des concerts et des spectacles, est « une bonne chose« . L’adhésion grimpe même à 83% parmi la population de l’Essonne, davantage touchée par ce projet puisque le stade doit s’implanter à Ris-Orangis.
De ce fait, 71% des Français et 79% des Essonniens soutiennent la construction de l’ouvrage, dont la première pierre pourrait être posée au deuxième semestre 2017, selon les porteurs du projet. D’après l’institut Viavoice, « le Grand stade bénéficie d’une notoriété déjà forte »: « 19 % des Français et 29 % des Franciliens en ont déjà entendu parler », alors que le projet n’est pas encore finalisé.
24/03/16 – www.rugbyrama.fr – Lire l’article
24mars
Équipements sportifs : le gouvernement prône un engagement plus massif du secteur privé
Le sport, c’est aussi de l’économie. Voilà résumée en une phrase la philosophie de la filière de l’économie du sport sur laquelle travaillent depuis bientôt un an de nombreux protagonistes sous la houlette des ministères de l’Economie et des Sports. Couronnement de ce travail, le « contrat de la filière sport » a été signé mercredi 23 mars par une dizaine d’acteurs*, dont trois ministres.
Le sport en France, ce sont 410.000 emplois directs et indirects, et un peu moins de 2% du PIB. Mais c’est surtout une filière très peu structurée d’un point de vue économique. D’où l’idée de rassembler ses différents acteurs – entreprises privées, opérateurs publics, ligues et fédérations sportives, clubs et sportifs. Les travaux, débutés en avril 2015, ont débouché sur la définition de quatre axes, eux-mêmes déclinés en vingt-cinq actions.
Parmi les axes, aux côtés du renforcement des coopérations entre acteurs de la filière, de la promotion de l’innovation et de la structuration de l’offre française à l’international, on retrouve un sujet crucial pour les collectivités territoriales : le renouvellement de l’écosystème du financement des équipements sportifs. En la matière, les actions prioritaires vont porter sur une meilleure connaissance des besoins en équipements, sur un renforcement de la sélectivité des investissements et, surtout, sur un rééquilibrage des parts publique et privée dans les investissements. Selon Bercy, le taux d’investissements privés dans les équipements sportifs de proximité serait en effet extrêmement faible. […]
24/03/16 – Localtis info – Jean Damien Lesay – Lire l’article
FEDAIRSPORT fait partie du comité de pilotage de la Filière sport
21mars
Une piscine parisienne sera chauffée grâce à un datacenter
Chauffer le bassin d’une piscine, ça coûte cher, et ce n’est pas très écologique. Refroidir un datacenter, ça coûte cher, et ce n’est pas très écologique. De là à utiliser la chaleur de l’un pour chauffer l’autre, il n’y avait qu’un pas, que la piscine de la Butte aux Cailles a franchi.
Les fermes de serveurs reviennent assez fréquemment dans les discussions sur l’écologie. L’usage croissant du web, la démocratisation du cloud et du streaming de jeux et de vidéos en haute définition à démultiplié l’impact des centres de données, qui comptabilisent maintenant pour environ 3 % de la consommation énergétique mondiale. Les gros datacenters peuvent dépasser les 100 mégawatts et rien qu’en Ile-de-France, il y en 42, qui consomment à eux seuls autant que plusieurs petites villes.
Aujourd’hui, il n’est pas possible de remettre en question l’utilité des datacenters qui stockent la quasi-totalité de la mémoire du web, et sont indispensables à l’économie numérique et au développement de l’Internet tel qu’on le connait.
Et si on pouvait utiliser la chaleur produite par les serveurs des datacenters pour répondre à nos besoin de chauffage ? L’idée n’est pas nouvelle, et certaines entreprises se sont même spécialisées dans le datacenter vertueux. C’est le cas de la startup Stimergy qui a signé un partenariat avec la piscine de la Butte aux Cailles située dans le 13e arrondissement de Paris pour installer des serveurs dans ses sous-sols.
La puissance de calcul servira à dégager une partie de la chaleur, qui sera convertie par une chaudière spéciale pour chauffer partiellement un des bassins de la piscine. Deux autres bassins, et les chauffages de l’installation, continueront quant à eux d’être chauffés par l’installation traditionnelle reliée au chauffage urbain. […]
20/03/16 – numerama – Lire l’article