Un immense stade de foot transformé en complexe de… surf
Des architectes australiens proposent de transformer un ancien stade de football en lac artificiel pour le surf. Ce serait le premier parc de ce type dans le pays.
L’Australie, terre du surf. Un cabinet d’architecte australien (MJA studio) propose de créer le premier parc de surf du pays. Et c’est à Perth, sur la côte Ouest, que le projet pourrait voir le jour, sur l’actuel site du stade de foot Subiaco Oval. Au-delà d’un espace artificiel pour surfer, le cabinet d’architecte envisage de construire, plus de 220 appartements avec terrasses, de vastes espaces verts et de grands pontons pour se promener tout autour du lac. Un grand marché couvert au sein de la structure est également imaginé.
Si la réalisation de ce complexe serait une première en Australie, ce concept de surf parc existe déjà au Pays de Galles et au Texas. Le coût de construction d’un tel site s’élèverait à près de 106 millions d’euros, indique le site Perthnow.com. Pour attirer les amateurs de glisse, les architectes expliquent que le bassin, de 300×120 mètres, comprendra six zones et six tailles de vagues différentes. Les surfeurs confirmés pourront ainsi se faire plaisir sur des vagues pouvant atteindre deux mètres de haut. Le cabinet assure également que ces « rides » pourront durer plus de 30 secondes. […]
29/03/16 – batiactu.com – Lire l’article
31mars
Arielle Piazza : « L’argent public n’a pas sa place à 100% dans les grands équipements sportifs »- interview Localtis
Les troisièmes Assises du droit du sport se tiennent les 31 mars et 1er avril à Bordeaux. La première de ces deux journées sera consacrée à un sujet qui intéresse les collectivités territoriales : construire et exploiter les équipements sportifs. Parmi les intervenants, Arielle Piazza portera la voix des collectivités. L’adjointe au maire de Bordeaux chargée des sports et vice-présidente de l’Andes (Association nationale des élus en charge du sport) apporte en avant-première son éclairage pour Localtis.
Localtis – La table ronde à laquelle vous allez participer lors de ces assises s’intitule « Maîtrise d’ouvrage publique, maîtrise d’ouvrage privée des équipements sportifs en France : un modèle au milieu du gué ». Où se situe l’Andes dans ce débat ?
Arielle Piazza – La position de l’Andes est claire. Nous voulons que les collectivités, qui portent déjà beaucoup de choses, ne soient pas impliquées dans les systèmes juridiques ou financiers de construction d’équipements, mais que l’on favorise les garanties d’emprunt via la BPI ou la Caisse des Dépôts. Nous pensons encore qu’on pourrait intégrer plus facilement le cofinancement des grands équipements sportifs dans la compétence des métropoles et des régions. C’est d’ailleurs ce qui va se produire chez nous, à Bordeaux, pour les équipements d’intérêt métropolitain. Une autre solution consiste à flécher une partie des droits audiovisuels du sport professionnel. Il faut que les recettes issues des médias participent à l’investissement, à hauteur de 5 ou 10%.
La notion d’intérêt général est-elle encore présente dans l’investissement en faveur d’équipements destinés au sport professionnel ?
Cela dépend de la façon dont on veut exploiter le stade. A Bordeaux comme à Lille, on a de la culture, avec de grands concerts, on a aussi intégré des affiches de rugby. L’intérêt général est d’y voir une exploitation multifonctions intéressant le grand territoire. Une grande enceinte, ce sont aussi des grands moments de sport professionnel, avec par exemple les phases finales du Top14 de rugby, ce qui permet de délocaliser de grands moments sportifs nationaux. L’équipement est aussi une composante de l’attractivité territoriale. On a l’exemple de l’Euro de football qui permet de travailler sur plusieurs secteurs économiques. La question est plutôt de savoir si une ligue professionnelle bénéficiant de l’exclusivité d’usage du stade ne doit pas en être investisseur à 100%.
La collectivité doit-elle nécessairement entretenir un lien avec un grand équipement sportif ?
La maîtrise paritaire est importante, c’est aussi cela que l’on négocie avec les clubs. Nous faisons en sorte que l’équipement reste accessible à tous, ce que le tout-privé ne permettrait pas. Mais peut-être cette vision relève-t-elle d’un autre temps, car nous sommes à bout de souffle en raison des contraintes budgétaires qui pèsent sur les collectivités.
30/03/16 – Localtis info – Jean Damien Lesay – Lire la suite
31mars
Extension de Roland-Garros : travaux gelés, la FFT se pourvoit en cassation
Le tribunal administratif de Paris vient de suspendre les travaux de construction du nouveau court prévu dans le jardin des Serres d’Auteuil pour l’extension de Roland-Garros à Paris. La FFT a décidé de se pourvoir en cassation, afin de « s’en remettre à la décision du Conseil d’Etat. »
Nouveau coup dur pour le chantier d’extension du stade de Roland-Garros stoppé depuis décembre 2015. Le tribunal administratif de Paris a ordonné 24 mars 2016, la suspension des travaux de construction du nouveau court entrepris par le groupe de BTP Vinci au coeur du Jardin botanique des serres d’Auteuil.
Au final, l’exécution du permis de construire délivré par la mairie de Paris « est suspendue jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur la légalité de cette décision », a ordonné le tribunal administratif de Paris dans un communiqué.
D’ailleurs, la Justice ne prononcera sa décision définitive que dans plusieurs mois, mais souligne que l’autorisation de travaux « paraît en l’état de l’instruction propre à créer un doute sérieux sur la légalité du permis » délivré en juin 2015. Elle estime que cette autorisation n’est possible que si le site est au préalable « déclassé », ce qui « ne peut être prononcé que par décret en Conseil d’Etat ». La nécessité d’un tel déclassement est justement un des arguments majeurs avancés par les associations de défense du patrimoine et de l’environnement opposées au projet.
Le tribunal souligne en outre que le projet « aura pour effet de modifier l’aspect de cette parcelle du Bois de Boulogne » et de « réduire son affectation à la promenade publique ».
Une décision qui conforte les associations de défense du patrimoine et de l’environnement « dans l’action qu’elles mènent depuis cinq ans », ont elles indiqué dans un communiqué. […]
29/03/16 – batiactu.com – Lire l’article