Le BIM réduirait les coûts des projets jusqu’à 20% d’ici à 10 ans

L’utilisation de drones, maquette numérique, robotique ou impression 3D dans les projets de construction serait une source d’économie. D’ici à 10 ans, ces technologies, déjà mises en œuvre à ce jour, devraient permettre un gain de 15 à 20% sur les coûts des projets, indique une étude de Boston Consulting Group. Adopter le digital dans ses projets pourrait rapporter gros. C’est en substance ce à quoi conclut la dernière étude de Boston Consulting Group – Digital in Engineering and Construction : The transformative power of Building Information Modeling – qui affirme que l’utilisation des technologies digitales telles que le BIM principalement, l’impression 3D ou les drones devrait permettre une réduction de 15 à 20% des coûts d’ici à 10 ans. Outre des coûts réduits, ce sont aussi des délais de livraison améliorés et davantage de qualité et de sécurité dans les constructions, souligne l’étude. Avec la généralisation des outils de réalité virtuelle, désormais applicables à l’ensemble des secteurs du BTP, c’est toute la chaîne de la construction qui peut en bénéficier. Côté capteurs et matériels, les équipements de protection intelligents pourront assurer une meilleure sécurité, tandis que la robotique améliorera la productivité. La surveillance pourra être garantie par les drones, alors que l’entretien des bâtiments sera assuré par les capteurs intégrés au bâtiment. « Capter le potentiel du BIM » En chiffres, l’étude estime que « la digitalisation à grande échelle dans le secteur des constructions non résidentielles devrait produire des économies de l’ordre de 700 à 1 Md$ à l’échelle mondiale (13 à 21% d’économies). Pour la construction d’un immeuble de bureaux de 10.000 m2, la transformation devrait réduire les coûts de 15% (de 49 à 41 M$). Pour celle d’une autoroute de 100 km, la réduction de coûts devrait atteindre 16% (de 285 à 240 M$) ».[…] 29/04/16 – batiactu.com – Lire l’article

Nouveau stade de Bordeaux : le Conseil d’Etat annule le contrat, jugé « irrégulier »

Le Conseil d’Etat a annulé mercredi le contrat de partenariat public-privé (PPP) signé en octobre 2011 entre la ville de Bordeaux et les groupes de BTP Vinci et Fayat pour la construction et l’exploitation du nouveau stade « Matmut Atlantique », laissant quatre mois à la mairie pour régulariser la situation. « L’information qui a été donnée aux conseillers municipaux préalablement à la décision de recourir au contrat de partenariat a été insuffisante », explique dans un communiqué le Conseil d’Etat, saisi par le conseiller municipal d’opposition Matthieu Rouveyre (PS), opposant de longue date au PPP du nouveau stade. « Vice grave » S’agissant d’un « vice grave », cette illégalité « doit en principe entraîner la résiliation du contrat ». « Une telle illégalité peut toutefois être régularisée par l’adoption d’une nouvelle délibération du conseil municipal purgée de ce vice », souligne le Conseil d’Etat. Le rapporteur public avait lui-même demandé l’annulation de cette délibération début avril. A l’époque, la ville de Bordeaux s’était dite prête à régulariser les termes de la délibération, relevant que cela ne remettait « pas en cause le contrat de PPP sur le fond ». Le nouveau stade de Bordeaux doit accueillir cinq rencontres de l’Euro 2016. Son coût est estimé à 183 millions d’euros (hors taxes), financé dans le cadre de ce PPP par l’Etat, la mairie, les collectivités (à l’exception du département de la Gironde) et les Girondins. Après une mise au pot initiale de 20 millions d’euros et un emprunt, les pensionnaires de L1 paieront un loyer de 3,85 millions d’euros par an pendant trente ans – contre plus de 900 000 précédemment au stade Chaban-Delmas –, dont la municipalité est caution, que leur actionnaire majoritaire reste ou non M6. 11/05/16 – Lemonde.fr – Lire l’article

Baignade dans la Seine, tramway olympique : les mesures d’Hidalgo pour le Paris de 2024

EXCLUSIF – Le JDD dévoile le plan d’action et les 43 mesures de la Ville de Paris pour aller « plus vite, plus haut, plus fort » grâce à la candidature aux Jeux olympiques de 2024. Une nouvelle ligne de tramway traversant Paris d’est en ouest ; la Seine et les canaux assainis et ouverts à la baignade ; un sentier de randonnée autour de la capitale entre périph et Maréchaux ; des équipements sportifs à tous les coins de rue ; une continuité cyclable jusqu’aux sites olympiques… Le JDD dévoile en avant-première le « plan d’action » élaboré par la mairie de Paris dans le cadre de sa candidature aux Jeux Olympiques de 2024. Ce document – intitulé « Les Jeux olympiques et paralympiques, accélérateurs de politiques publiques » – comporte 43 mesures pour aller « plus vite, plus haut, plus fort » à l’instar de la devise olympique « Citius, Altius, Fortius ».

La future « ligne olympique » traversant Paris d’est en ouest. (Alberto Rochat – Atelier d’architecture)Une nouvelle ligne de tramway traversant Paris d’est en ouest ; la Seine et les canaux assainis et ouverts à la baignade ; un sentier de randonnée autour de la capitale entre périph et Maréchaux ; des équipements sportifs à tous les coins de rue ; une continuité cyclable jusqu’aux sites olympiques… Le JDD dévoile en avant-première le « plan d’action » élaboré par la mairie de Paris dans le cadre de sa candidature aux Jeux Olympiques de 2024. Ce document – intitulé « Les Jeux olympiques et paralympiques, accélérateurs de politiques publiques » – comporte 43 mesures pour aller « plus vite, plus haut, plus fort » à l’instar de la devise olympique « Citius, Altius, Fortius

Ce plan d’action accompagnera une communication présentée par Anne Hidalgo au Conseil de Paris des 17 et 18 mai, en présence de Bernard Lapasset et Tony Estanguet, coprésidents de Paris 2024. « L’idée est de faire en sorte que cette candidature soit utile aux Parisiens. C’est un moteur extraordinaire qui permet d’aligner les planètes, de mobiliser tous les acteurs, d’accélérer et d’amplifier les projets de la Ville dans tous les domaines », explique la maire au JDD. Son adjoint chargé du sport et du tourisme, Jean-François Martins, qui a piloté cette initiative, renchérit : « Nous ne devons pas attendre d’être désignés ville organisatrice – en septembre 2017 – pour profiter du regain d’énergie généré par notre candidature, qui est en soi un catalyseur des politiques municipales. »

Les 43 mesures prévues sont toutes censées être effectives d’ici à 2024, « avec un début de mise en œuvre ou le lancement d’études dès 2016. » La plupart figurent déjà dans le Programme d’investissement de la mandature (PIM). Certaines, les plus structurantes, nécessiteront des financements extérieurs (État, Région, établissements publics…) ou des abondements de la Ville sur la prochaine mandature. « Il y a une dynamique. En 2012, Paris a perdu, certes, mais la candidature a permis de débloquer plusieurs dossiers, comme la ZAC Clichy-Batignolles, où devait s’ériger le village olympique, ou la gare Rosa-Parks », précise Fabien Meuris, directeur du projet JO à la mairie. En outre, derrière le discours sur « l’héritage des Jeux », l’Hôtel de Ville délivre également un message au Comité international olympique. « C’est aussi une façon de montrer au CIO la profondeur de notre engagement », admet Anne Hidalgo.

Les mesures de la Ville pour le Paris de 2024 :

Une « ligne olympique » sur les quais hauts rive droite

Le projet de « tramway léger de nouvelle génération » est déjà dans les cartons, pour pallier la fermeture définitive à la circulation automobile des berges – entre le tunnel des Tuileries et le bassin de l’Arsenal – dès cet été. Mais il s’enrichit dans la perspective des JO. Anne Hidalgo propose maintenant une extension de cette ligne de 13 km intra-muros au-delà du périphérique. À l’ouest, son terminus se situerait dans les Hauts-de-Seine, au niveau d’une gare de la future ligne 15 du Grand Paris Express (Issy RER ou Pont-de-Sèvres). Idem à l’est, côté Val-de-Marne (Les Ardoines). Entre les deux, cette « liaison à haut niveau de service » doit desservir de nombreux sites olympiques : le Parc des Princes, le stade Jean-Bouin, Roland-Garros, Bercy, la tour Eiffel (volleyball), le Grand Palais (escrime), l’esplanade des Invalides (tir à l’arc).

Une « continuité cyclable sera intégrée le long du tracé » et « les trémies [tunnels] de caractère autoroutier seront supprimées ». Quant à la ligne à « propulsion électrique, sans caténaire », elle devrait être d’un « gabarit moindre que le tramway des Maréchaux, afin de s’adapter au site ». Un budget de 100 millions d’euros est déjà inscrit au PIM, que le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) pourra abonder, ainsi que les collectivités concernées, si elles le souhaitent. « Nous utilisons la candidature de Paris aux Jeux pour faire avancer ce projet compliqué, créer un intérêt public commun et mobiliser les financements », indique Fabien Meuris.

Des zones de baignade dans la Seine et les canaux[…]

08/05/16 – Jdd.fr – Lire la suite