Un atlas pour connaître les licenciés sportifs sur tout le territoire national

La publication de l’Atlas national des fédérations sportives 2012 avait offert aux décideurs publics un outil complet pour analyser finement la pénétration des différentes disciplines sur le territoire. En 2016, la mise à jour de ce document (daté de 2015) permet de disséquer les évolutions à l’œuvre. Comme l’écrit Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports, dans le préambule du document : « Mieux connaître les licenciés sportifs concourt pour tous les acteurs du sport, élus et techniciens des collectivités territoriales ou du mouvement sportif, acteurs économiques et agents de l’Etat à se doter d’éléments d’aide à la décision pour proposer et promouvoir sur les territoires des politiques sportives cohérentes et adaptées. » Pour un élu local, l’atlas permet en effet « de situer son territoire par rapport à une dynamique régionale et nationale, d’identifier les sports proposés sur son territoire, de prendre conscience de la diversité des pratiques sportives encadrées auxquelles participe la population ». En caractérisant le territoire et ses potentialités, l’atlas « met en évidence les atouts et les handicaps de l’existant au regard des objectifs et des priorités de la politique sportive définis par les collectivités ». Seul bémol, le recollement des différentes sources, à travers un partenariat entre le ministère des Sports, les fédérations sportives et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), fait remonter les données exploitées à… 2013.

Le licencié type est un homme jeune

La deuxième édition de l’Atlas national des fédérations sportives a porté sur l’analyse de 108 fichiers de licenciés de fédérations sportives, contre 83 dans la précédente édition. Ces fichiers représentent 14 millions de licences avec affectation du code communal (contre 11 millions en 2012).
  1. 23/05/16 – Localtis info.fr – Jean Damien LESAY – Lire l’article

Pour l’OCDE, l’Euro 2016 devrait surtout permettre de créer des synergies territoriales

Quel développement économique local les dix villes hôtes de l’Euro 2016 de football peuvent-elles attendre de cet événement ? C’est, en résumé, la question que s’est posée le Centre pour l’entreprenariat, les PME et le développement local, une structure dépendant de l’OCDE. Sa réponse, est divulguée dans un rapport réalisé en collaboration avec le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et les dix villes hôtes, intitulé « Les événements sportifs internationaux et le développement local : la France face à l’Euro 2016 » et remis jeudi 19 mai à Patrick Kanner, ministre des Sports. La question aurait pu se décliner en trois sous-questions, comme le suggère le centre dans son introduction : quelles retombées positives en termes de développement ? L’argent public injecté dans l’événement a-t-il été utilisé à bon escient ? Et enfin, et c’est sans doute là l’angle d’attaque le plus original de ce travail : au-delà de la réussite de l’événement et de ses effets, les villes-hôtes sauront-elles adopter des stratégies ambitieuses pour répondre à de nouvelles propositions d’événements et s’engager ainsi à renforcer leur développement à venir ? Des bénéfices surestimés, des coûts sous-estimés Avant de passer à l’examen du cas de l’Euro 2016, le rapport met en avant des données générales qui font notamment apparaître les nombreux effets bénéfiques de l’organisation de grands événements sportifs : renforcement de l’image du territoire, mise aux normes des infrastructures, rénovation de quartiers, création de nouvelles voies de communication, etc. Toutefois, l’étude met aussitôt en garde contre plusieurs phénomènes. A propos de l’évaluation des retombées économiques, « la tendance à surestimer le nombre de visiteurs et de touristes est quasi systématique », précise-t-elle, avant d’ajouter qu' »à cette surestimation des bénéfices peut correspondre une sous-estimation des coûts, notamment en sécurité, en installations sanitaires ou en dégradation de l’environnement ». Et les auteurs de conclure sur ce point : « Ces études sont donc complexes et souvent contestées par le fait que leurs demandeurs cherchent en général à annoncer des résultats très positifs. » Et, de fait pour ce qui est du cas qui nous intéresse, l’étude admet qu' »on ne peut dire que la France ait retiré des bénéfices spectaculaires de telles organisations ». En témoignent la Coupe du monde de football 1998, pour laquelle le surplus de consommation et d’exportations touristiques n’a pas été réellement perceptible, et la Coupe du monde de rugby 2007 dont les retombées se situaient bien en-deçà des prévisions et l’impact a été trop localisé (à Toulouse et Marseille) pour réellement influer sur la croissance du pays. 20/05/16 – Localtisinfo – Jean-Damien Lesay – Lire l’article

Le plan de Paris pour des JO durables : se baigner dans la Seine… et 42 autres mesures

Quarante-trois mesures pour Paris, dont la possibilité de se baigner dans la Seine en 2024… La maire de Paris, Anne Hidalgo, a présenté ce mardi 17 mai un plan « ambitieux et inédit » pour accompagner la candidature de la capitale aux JO de 2024. L’élue présentait ce plan à l’ouverture du Conseil de Paris, en présence notamment de « dix médailles d’Or », des deux coprésidents à la candidature de Paris aux JO, Bernard Lapasset et Tony Estanguet et d’anciens athlètes. Paris veut « dire au CIO (Comité international olympique) que les valeurs de l’olympisme transpirent dans chacune des politiques que nous conduisons », a lancé la maire devant la presse. Ce plan est « également un signal à la population. Nous voulons que l’adhésion soit plus forte, il faut que chacun voit ce que les Jeux vont accélérer positivement dans sa vie », a-t-elle ajouté. La préparation de la candidature doit constituer « l’opportunité historique » pour améliorer la protection de l’environnement, les transports, le logement ou les services publics de la ville, a indiqué Anne Hidalgo pour résumer ce plan qui doit aussi être un « héritage » des Jeux pour la ville.

Du sport à moins de 5 minutes de chez soi

Elle a par exemple invité les élus pour la « grande baignade de 2024 dans la Seine » dont la réduction de la pollution bactériologique doit permettre la baignade de loisir. Des épreuves olympiques de natation y seraient organisées. Elle renoue ainsi avec une promesse de Jacques Chirac, qui annonçait en 1988 lorsqu’il était maire de Paris qu’on pourrait se baigner dans la Seine en … 1993. Pour développer les transports publics, une « ligne olympique » – peut-être un « tramway léger » – sera par ailleurs créée sur les quais rive droite, avec l’objectif de relier la majorité des sites olympiques sur un axe Est-Ouest. La ville veut par ailleurs « mettre à disposition de tous les Parisiens un équipement sportif en accès libre et gratuit à moins de 5 minutes à pied » de là où ils se trouvent, notamment avec des équipements dans l’habitat social, les crèches, pour les handicapés, etc. Des classes à horaires aménagés pour sportifs de haut niveau vont démarrer à la rentrée 2016 dans au moins un collège et un lycée par arrondissement. Le plan d’action est ainsi composé d’un ensemble de 43 mesures de nature diverse, s’agissant selon les cas d’initiatives nouvelles ou de projets existants devant être accélérés et déployés. L’idée générale étant, tous azimuts, d’apporter de nouvelles façons ou opportunités de faire du sport à Paris, de créer de nouveaux lieux, de développer des projets en termes de transports et d’aménagement, de jouer les choses à l’échelle du Grand Paris, de miser sur les retombées économiques et sociales… La candidature « met en lumière le sport et son pouvoir de transformation dans tous les domaines (santé, économie, vivre-ensemble, etc.) et dans tous les environnements (urbain, professionnel, scolaire, social, hospitalier, etc.) », synthétise la mairie de Paris dans son document de présentation intitulé « Les jeux, accélérateurs de politiques publiques ».[…] 18/05/16 -localtisinfo – Jean-Damien LESAY –Lire l’article